Il y a eu vice de procédure

Ce n’est pas garagedelahonte.com qui l’affirme. Et encore moins les opposants.

C’est le journaliste Benoit Lapierre du Courrier de Saint-Hyacinthe qui l’affirme dans un article paru le 29 janvier dernier (disponible en ligne à l’adresse http://www.lecourrier.qc.ca/actualites/actualites/2015/01/29/changement-zonage-en-catimini, en voici une copie scanné Changement de zonage en catimini- Le Courrier de St-Hyacinthe). Vérifications faites, notamment auprès Me Daniel Bouchard, du cabinet d’avocats Lavery de Québec, l’administration Lacombe a effectué une modification de zonage d’un lot résidentiel en lot commercial sur la rue Normand sans suivre la procédure prescrite par la loi. La Loi sur l’aménagement et l’urbanisme exige la publication d’un avis public dans le journal municipal local, ce qui n’a pas été fait. C’est sur une partie de ce lot qu’a été construit une portion du garage de la honte.

Depuis le début de la contreverse sur le garage de la honte, l’administration Lacombe clame haut et fort que toutes les règles et procédures ont été suivi (notamment dans le Bulletin mensuel décembre 2014). Et depuis le début aussi les opposants disent qu’il y a eu vice de procédure. L’article du Courrier donne raison à ces derniers. Il est maintenant clair qu’il s’agit là d’une nouvelle contradiction de l’administration Lacombe dans ce dossier.

Un garage lié au contrat de déneigement?

Avez-vous eu la chance de voir le reportage de J.E. à propos du garage de la honte? Si vous ne l’avez pas vu, l’équipe de J.E. a confirmé aux opposants que la vidéo du reportage sera disponible prochainement sur leur page Facebook. Nous vous tiendrons au courant dès qu’elle sera en ligne.

Dans ce reportage, le journaliste demande au maire Simon Lacombe si la soumission était lié à la construction de l’entrepôt. Le maire répond “Aucun rapport”.

Vraiment, M. Lacombe?

Le Courrier de Saint-Hyacinthe, 9 octobre 2014

Le maire de Sainte-Marie-Madeleine, Simon Lacombe, a confirmé au COURRIER que le projet de construction de M. Lévesque était lié au contrat de déneigement municipal. « C’est pour remiser ses camions », a-t-il expliqué.

L’Oeil Régional, 24 octobre 2014

Le maire Lacombe, a confirmé au journal Le Courrier de Saint-Hyacinthe que la future construction était liée au contrat de déneigement municipal. M. Lévesque veut remiser ses camions, a indiqué le maire Lacombe.

La construction du garage est bien lié au contrat de déneigement, confirmé par le maire lui-même. Il faut bien un espace pour ranger les camions de déneigement, comme le souligne avec justesse M. Lacombe. Tout un revirement entre octobre 2014 et janvier 2015!

En terminant, en poursuivant sa réponse à la même question du journaliste, M. Lacombe a dit ceci:

Vous connaissez pas Simon Lacombe, parce que je suis pas le gars qui va faire des magouilles. Vous venez résider à Sainte-Marie-Madeleine vous allez voir, vous allez trouver que les magouilles icitte sont assez rares.

Pourquoi parlez-vous de magouilles, M. Lacombe? Le journaliste n’en a pas du tout parlé dans sa question. Pourquoi avez-vous senti le besoin d’en parler?

Réunion de citoyens : un grand succès!

Le 26 janvier dernier s’est tenu une réunion de citoyens pour permettre à ceux-ci de s’exprimer sur les récents développements au conseil municipal. Ce fut un franc succès, car le nombre de présence était au-delà de toute espérance.  En effet, près de 70 personnes se sont présentées, malgré le grand froid qu’il faisait ce soir là. Des gens sont venus à pieds, et même un couple avait leurs enfants en poussettes pour ne pas manquer cette réunion importante. Merci à tous de votre participation!

Fait important à noter, 2 conseillers municipaux ont assisté à cette réunion. Ils ont écouté les doléances des citoyens présents qui ont de sérieuses réserves sur la direction de Sainte-Marie-Madeleine sous la gouverne de l’administration Lacombe.  Ce faisant, ils se sont placés en opposition vis-à-vis du maire. Mais n’est-ce pas là le travail d’un conseil municipal d’écouter ces citoyens, plutôt que d’envoyer des mises en demeure d’un bureau d’avocat pour éviter de faire face à la musique?

La Municipalité met en demeure trois citoyens

Pour faire suite à notre article, voici un article de l’Oeil Régional du 28 janvier 2015 à ce sujet:

La Municipalité met en demeure trois citoyens – LOeil Régional

Qu’ils gardent l’ordre et ils n’en auront pas de troubles. Qu’ils parlent comme du monde et aient du respect envers les élus.

Simon Lacombe, maire

Que disait le texte de la Mise en demeure?

les interventions doivent être effectuées dans un climat respectueux et constructif

Je ne suis pas sûr qu’on peut qualifier le ton autoritaire du maire Lacombe dans l’article de l’Oeil Régional de respectueux et constructif. Et avec les autres articles répertoriés sur ce site, je ne crois pas non que le maire ou ses conseillers prêchent par l’exemple. On peut dire que c’est plutôt le contraire, ce qui est bien malheureux pour des gens qui disent offrir leur soutien et leur collaboration en tout temps tel qu’écrit sur le site de la Municipalité.

Encore une période des questions houleuse au dernier conseil municipal

La séance du conseil municipal du 12 janvier 2015 avait bien commencé. Ce fut lors de la période des questions que cela s’est corsé tel que vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessous:

La période des questions est normalement de 30 minutes selon le réglement de la municipalité. Or, après avoir entendu seulement 2 questions, le maire Simon Lacombe,  a décidé, une fois de plus, de fermer brutalement l’assemblée, en ignorant complètement qu’au moins 2 citoyens voulait poser une question. Cette attitude n’est pas du tout respectueuse et constructive tel que l’administration Lacombe le souhaite dans sa mise en demeure envoyé aux opposants au garage de la honte. Il ne faudrait pas que l’administration Lacombe soit surprise par la suite que le ton monte dans les périodes de question avec une telle attitude cavalière. Elle doit comprendre qu’elle a des comptes à rendre aux citoyens, et que ceux-ci se sentent éminemment lésé dans leur droit de parole avec ce genre de période des questions.

De plus, tout comme lors de la dernière réunion du 1er décembre 2014, les policiers de la Sûreté du Québec ont été appellé (visible cette fois dans la vidéo). Une première voiture est arrivé, suivi d’une autre plus tard, pour un total de 4 policiers présents à la fin de la réunion.

Il est à se demander ce qui se passera lors de la prochaine réunion conseil. Est-ce que ce seront 8 policiers qui se présenteront? Est-ce que l’administration Lacombe va continuer dans son attitude de confrontation envers ses propres citoyens?

L’administration Lacombe prend les grands moyens

Lors des réunions du conseil de Sainte-Marie-Madeleine des 6 octobre et 1er décembre dernier, les échanges entre les membres du conseil et les citoyens présents furent pour le moins musclés.

Le 16 décembre dernier, deux opposantes, Mme Lise Chartier et Mme Noëlla Paquette, ont reçu par huissier une mise en demeure de l’administration Lacombe. En voici le contenu:

Mise en demeure

Suite à la lecture du document, j’aimerais porter votre attention sur le paragraphe suivant, soit l’avant-dernier de la première page:

Nous vous soulignons d’emblée que la Municipalité  ne s’oppose pas à la participation active de ses citoyens aux différents enjeux et défis auxquels elle doit faire face, bien  au contraire, mais les interventions doivent être effectuées dans un climat respectueux et constructif.

Le climat dont parle l’administration Lacombe est toutefois dépendant des deux parties. Cette mise en demeure montre la vision de la Municipalité. Qu’en est-il?

  • Respectueux:
  • Constructif:
    • Lors de la séance du conseil du 6 octobre 2014, séance durant laquelle a été adoptée la dérogation mineure.  Lorsque les opposants ont tenté de s’exprimer sur les objections qu’ils avaient, M. Patrice Barbot, conseiller, a tenté de discréditer Mme Lise Chartier, et son époux Yvan Beauchemin, en faisant des allusions à l’agrandissement de l’ébénisterie, alors que ce sujet n’était pas à l’ordre du jour.
    • Toujours lors de la réunion du conseil du 6 octobre 2014, M. Patrice Barbot, conseiller, a accusé Mme Lise Chartier de fausse propagande.

Que la Municipalité désire défendre les membres de son administration, soit. Mais, il est de son devoir de donner l’exemple, en respectant les mêmes valeurs de respect et de débat constructif qu’elle prône envers ses citoyens. Malheureusement pour elle, après constat des faits, elle ne fait pas bonne figure à ce chapitre.