La loi du moindre effort

Lors de la réunion informelle du 19 mars 2015, un citoyen a demandé au maire Lacombe pourquoi il n’avait pas envoyé de lettre pour annoncer la réunion extraordinaire. La directrice générale par intérim a répondu que la municipalité avait affiché l’avis public à deux endroits tel que demandé par la loi. Pour la municipalité de Sainte-Marie-Madeleine, les deux endroits spécifiés sont le bureau municipal, et l’église de Sainte-Madeleine, même si l’église n’est plus tellement fréquentée par la population.

Vérifications faites, l’avis public a été effectivement affiché au bureau municipal. Par contre, elle n’était pas affiché à l’église contrairement aux dires de la directrice générale par intérim.

De plus, le maire a indiqué que la réunion avait été affichée sur le site Internet. Sur la page principale du site de la municipalité (http://sainte-marie-madeleine.ca/), rien n’est affiché. Rien non plus n’est affiché dans la section Avis publics de l’onglet Vie municipale (http://sainte-marie-madeleine.ca/avis-publics/sainte-marie-madeleine/), car c’est bien un avis public qui est affiché au bureau municipal. Où est donc affichée la réunion? Dans la section Séances du conseil de l’onglet Vie municipale (http://sainte-marie-madeleine.ca/seances-du-conseil/), là où est affiché normalement l’ordre du jour de la prochaine réunion mensuelle du conseil. Et quel document est sur le site? L’avis de convocation envoyé aux conseillers! (Avis-spécial-de-convocation) Pas l’avis public! Il fallait donc vraiment chercher loin dans le site pour savoir que quelque chose se passait le 19 mars 2015 à 20h. Cela fait très spécial pour annoncer une réunion très spéciale?

Le maire a aussi indiqué que la réunion avait été annoncée à Boom FM par la municipalité. Les opposants avaient pris l’initiative de demander cette annonce, pas le maire. Étant en période électorale, le maire Lacombe tente ici encore de se refaire une image de bon maire, malgré les nombreuses dérives et contradictions qu’il traîne derrière lui. Cet exemple de contradiction n’est qu’un parmi plusieurs autres.

Qu’est-ce que tout cela nous apprend sur l’administration Lacombe? Que cette dernière ne veut pas que la population de la municipalité soit informée de ce qui se passe. L’affichage des avis publics respecte la lettre de la loi, certes, mais pas l’esprit de la loi. L’administration Lacombe fait tout en son pouvoir pour éviter d’avoir à répondre aux questions, d’avoir à rendre des comptes, de permettre une saine participation des citoyens. La campagne de salissage des conseillers lors de la réunion informelle de ce 19 mars 2015 en est un exemple éloquent. Et ne croyez pas que les questions posées par le comité de M. Barbot va changer les choses, malheureusement.

Réunion extraordinaire du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 19 mars 2015 : électoralisme et salissage

Nous sommes en période électoral, et cela se voit. Une réunion extraordinaire du conseil devait se tenir le 19 mars 2015 à 20h. Devait se tenir, car il n’y a pas eu quorum. En effet, les 3 conseillers indépendants ne se sont pas présentés, même si le maire leur avait envoyé des lettres enregistrés. Le maire Lacombe ne s’est pas gêné pour dire d’entrée de jeu que les conseillers avaient été muselés, mais pas par qui. Lisant un texte écrit à l’avance, bien qu’il a dit qu’il n’était pas préparé, le maire a indiqué que la réunion faisait suite à la requête de citoyens (sans nommer lesquels et par contre, il n’a jamais répondu à deux pétitions de 62 et 229 noms) de rencontrer les élus de la municipalité (parce que ça ne semble pas possible lors des rencontres mensuels du conseil). Il s’est dit prêt avec le conseil à répondre au meilleur de leur connaissance aux questions des citoyens, sans détour, ni mesquinerie, et en toute franchise.

Le maire Lacombe a parlé des constructions de maisons, et des investissements importants qui avaient été faits dans la municipalité, notamment le Golf La Madeleine, et le CIAQ. Ce sont là de vieilles nouvelles puisque les 2 entreprises sont bien établis depuis au moins 1 décennie. Le maire s’est bien gardé de parler du problème de pression dans les bornes fontaines du domaine Huron, alors qu’il prépare le dézonage du domaine Rose-des-Vents  où tout près de 80 maisons pourraient être construites bien que le problème de pression des bornes fontaines sera toujours présent.  Il n’a parlé non plus des demandes répétées depuis des années de citoyens pour l’installation de lumières de rue il n’y a encore  rien de fait. Au final, l’administration Lacombe utilise les vieilles tactiques des élections précédentes : rumeurs, promesses en l’air, désinformation. Heureusement, grâce aux efforts des opposants et des conseillers indépendants, les citoyens aujourd’hui sont mieux informés, et voient très bien ce qui se passe.

Le maire Lacombe tente ici de refaire son image en se disant prêt à répondre aux questions des citoyens! Cela fait depuis octobre 2014 que les citoyens tentent par tous les moyens d’avoir des réponses à leurs questions. Le maire n’a fait que repondre de manière évasive, n’a pas écouté les citoyens, ou leur a carrément ri au visage pendant cette période. (à ce sujet, vous pouvez consulter les articles précédements sur les réunions du conseil du 1er décembre 2014, du 2 février 2015, et du 2 mars 2015). Il dit que les conseillers sont muselés, alors qu’il ne se gêne pas pour tenter de museler les citoyens en leur envoyant des mises en demeure pour diffamation, ou pour leur faire enlever des pancartes qui dénonçaient la décision de l’administration Lacombe d’autoriser la construction du garage de la honte. Le maire ne prêche pas beaucoup par l’exemple, et est très mal placé pour faire des reproches aux autres.

La réunion officielle ne pouvant pas avoir lieu, le maire a par contre permis aux citoyens présents de poser des questions aux conseillers présents et à lui-même sur n’importe quel sujet. Ce point est important, car comme ce n’était pas une réunion officielle, le maire et les conseillers présents n’étaient donc pas protégés par la municipalité. Au début de la réunion non officielle, le maire a lu un texte et au cours de la réunion, des documents ont été sorties pour corroborer ses dires. La réunion officielle devait servir à donner de l’information et on n’était pas préparé? À quoi donc devait servir cette réunion? Trouvez l’erreur?

Cette réunion informelle s’est malheureusement avérée en partie une compagne de salissage des conseillers indépendants et des opposants. Selon l’administration Lacombe, les conseillers indépendants sont  muselés, font de l’obstruction, et paralysent la municipalité. Le maire s’est même permis de divulguer des propos tenus lors du caucus de la dernière réunion du conseil! Pour ce qui est des opposants, l’administration Lacombe les accusent de museler les conseillers indépendants et de gueuler jusqu’à avoir satisfaction. Le maire a indiqué aussi qu’il n’avait jamais été confronté à ce genre d’opposition, et il ne s’est pas gêné non plus pour dire que les conseillers indépendants recevaient les documents pour les dossiers, contrairement à leurs prétentions. L’administration Lacombe, lors de cette soirée, n’a pas ménagé ses efforts pour discréditer l’opposition des conseillers et des citoyens. Heureusement, les citoyens présents n’étant pas dupes, certains n’ont pas hésité à confronter le maire sur des déclarations passées et sur certaines contradictions. Qu’ont donc fait de si répréhensibles les 3 conseillers indépendants et les opposants? Dans le cas des conseillers, d’avoir fait leur travail en demandant des informations adéquates pour prendre des décisions éclairées, et d’avoir été à l’écoute des citoyens. Dans les cas des opposants, d’avoir contredit la vision avec lunette rose de l’administration Lacombe, et d’avoir talonner le maire pour avoir des réponses claires et précises à leur questions. Rien de malsain dans une saine démocratie.

Un citoyen s’est permis de dire que dans le secteur Douville, depuis le début de la contreverse du garage de la honte, chacun devait choisir son clan, et qu’avec la diffusion des vidéos sur YouTube, la population passait pour niaiseux et épais sur la place publique. Ce citoyen a indiqué aussi qu’il avait accepté d’aider M. Barbot à faire cesser ces “shows de boucane” au conseil. Ce citoyen est malheureusement en retard dans les nouvelles, car les deux clans existent depuis longtemps. Demandez-le à ceux qui ont osé s’opposer à l’administration Lacombe, notamment le père de Christian Martel, ce dernier étant aujourd’hui poursuivi par la municipalité pour une affaire de droit acquis alors que l’administration Lacombe clame qu’elle ne pouvait rien faire pour le droit acquis du garage de la honte.

Le comité qui s’est formé sous l’initiative du conseiller Patrice Barbot pour mettre fin aux dérapagaes dans les assemblées du conseil, et un terme à la contreverse du garage de la honte, va devoir arrêter de faire de l’aveuglement volontaire. De nombreuses questions posées lors de la rencontre par les membres de ce comité l’ont été de façon à mettre les réponses dans la bouche des conseillers et du maire, les présentants comme des victimes innocentes du chantage des conseillers indépendants. Alors que de simples citoyens qui posaient des questions pas au goût de l’administration Lacombe ont été rabroués. Il y a donc eu deux poids, deux mesures, et on sait où va la préférence du maire pour les questions auxquelles il veut répondre. Ce comité se vante d’avoir obtenu des réponses à leurs questions. C’est en effet facile pour eux, car ils flattent l’administration Lacombe dans le sens du poil. Ce n’est pas ainsi que les citoyens seront écoutés ou respectés. Les conseillers et le maire se doivent d’être prêts à répondre à des questions serrés de la part des citoyens, ce que l’administration Lacombe a horreur de faire.

L’administration Lacombe récolte ainsi malheureusement ce qu’elle a semé. Son attitude de confrontation , son manque de transparence et de respect des procédures, et la volonté de régler des dossiers litigieux de manière expéditive font que les citoyens,  à juste titre, ne se sentent pas respectés ni écoutés. Par exemple, 2 pétitions ont été déposés au conseil, une pour le garage de la honte (62 noms), et une autre pour les égoûts du secteur Douville (229 noms), sans aucunes réactions du conseil.

Trois conseillers appuient Carpentier

Excellent article dans le Courrier de Saint-Hyacinthe aujourd’hui conçernant la candidature de M. Gilles Carpentier à l’élection partielle du 29 mars prochain, et l’appui des 3 conseillers indépendants à M. Carpentier.

http://www.lecourrier.qc.ca/actualites/actualites/2015/03/19/trois-conseillers-appuient-carpentier/2867 (en ligne le 23 mars prochain, en voici une copie scanné Trois conseillers appuient Carpentier – Le Courrier de St-Hyacinthe)

Ce qu’on veut, c’est que la municipalité soit équitable pour tous

Daniel Choquette, conseiller municipal

Réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 2 mars 2015 : les citoyens mènent le bal!

Les réunions du conseil de Sainte-Marie-Madeleine sont devenus des boîtes à surprise : on ne sait jamais ce qui va se passer.

Normalement, la réunion du conseil commence à 20h. Les conseillers ainsi que le maire sont arrivés à 20h05, et ont distribué l’ordre du jour de la réunion. Celui-ci avait notamment été amputé de 2 points sur des infractions sur 2 propriétés du boulevard Laurier. Après que les conseil ait prit place, la réunion a finalement commencé à 20h15.

1re partie

2e partie

3e partie

L’administration Lacombe nous avait habitué à des séances du conseil où la lecture des points de l’ordre du jour par le maire Lacombe était accompagné d’aucunes précisions ou commentaires, et les conseillers proposait et secondait les points un après l’autre. Les réunions étaient donc courtes, et vides de contenu.

Ce ne fut pas le cas le 2 mars. Pour chaque point, les citoyens ont demandé des précisions, ce qui a forcé la directrice générale par interim à notamment divulgé le montant des comptes à payer, de même que les permis octroyés. Certains citoyens ont même eu le culot de demander au maire de revenir dans les points de l’ordre du jour parce que le maire était incompréhensible! Le maire s’est donc fait talloné durant toute la réunion, ce qui n’a pas eu l’air de lui plaire.

Dû aux interventions des citoyens, des points de l’ordre du jour ont été reporté pour prendre le temps d’obtenir plus de précisions, parce que les conseillers n’avaient eu aucunes informations sur les sujets en question! Incroyable! Ce sont eux qui prennent les décisions, et le maire Lacombe ne leur transmet pas les informations requises!

La période des questions a permis d’obtenir finalement plus de transparence pour les citoyens, mais aussi soulevé de graves questions sur les priorités de l’administration Lacombe.

Les comptes à payer de chaque mois seront désormais mis en ligne sur le site de la municipalité, et aussi dans le journal municipal.

L’apparence de conflit d’intérêt de M. Patrice Barbot, étant responsable des loisirs à la municipalité et vice-président de l’OTJ Desnoyers, a été rejeté du revers de la main, car un avis juridique indique qu’il n’y a pas de problème.

La question des bornes d’incendie au domaine Huron est revenu sur le tapis, et le conseil a indiqué qu’il n’y avait pas de problème actuellement, malgré les informations contradictoires au sujet des tuyaux installés et pressions apportés par des opposants et d’anciens employés.

La participation de la municipalité dans le conflit opposant M. Christian Martel et son voisin M. Saint-Laurent a été vertement critiqué par les citoyens présents, surtout lorsque M. Saint-Laurent a affirmé que la poursuite en cour supérieure était dû parce que le juge en cour municipal ne connaissait rien.

Une question a été posé à Mme Bernatchez à savoir si tout était conforme sur le terrain du garage de la honte. Celle-ci a répondu oui, mais s’est ravisé immédiatement pour dire qu’elle se renseignerait. Il s’agit là d’une réponse surprenante de la part de l’élue, car il y a bel et bien notamment présence d’un abris à sel sur le terrain construit sans permis, et un point à l’ordre du jour qui a été retiré était pour un avis d’infraction sur ce terrain.

Une économie qui fond comme neige au soleil

Lors de la séance du conseil du 1er décembre 2014 (voir à 1:10:20 de la vidéo), le maire Lacombe a affirmé avoir fait économisé 198000$ sur le contrat de déneigement de la municipalité pour les années 2014-2019. Un citoyen lui a alors fait remarquer qu’il s’agissait de 198000$ sur 5 ans, ce que le maire a confirmé. Des citoyens présents ont alors fait part de leur doute sur cette soi-disant économie, ce que le maire a rejeté du revers de la main.

Durant la séance du conseil municipal du 2 février 2015 (voir à 52:55 de la 2e partie), un citoyen a demandé au conseil de commenté une information provenant du nouveau déneigeur publié sur Facebook, à savoir que le prix du déneigement était de 3% supérieur pour la période 2014-2019 par rapport à la période 2009-2014, ce qui ne correspondait pas du tout avec une économie de 198000$ annoncé lors de la réunion du 2 décembre. Le conseiller Patrice Barbot a indiqué qu’il y avait bel et bien une économie de 198000$ par rapport au contrat précédent, à savoir une diminution de 3% par année. Le déneigeur a alors publiquement contredit M. Barbot, en confirmant les dires du citoyen sur le 3% d’augmentation su rle contrat de déneigement. Malgré cela, M. Barbot s’est obstiné à dire qu’il y avait bien eu 198 000$ d’économie, mais par rapport à la soumission remise par le précédent déneigeur de la municipalité.

Suite à cette réunion, une demande d’accès à l’information a été faite pour obtenir les 2 contrats, et ainsi avoir l’heure juste. L’administration Lacombe a envoyé dernièrement les 2 documents aux opposants.

Pour le contrat 2009-2014, le montant payé par la municipalité a été de 479 702,96$, répartis sur 5 ans.

2009-201092 103,74$
2010-201193 983,41$
2011-201295 901,45$
2012-201397 858,62$
2013-201499 855,74$

Pour le contrat 2014-2019, le montant a payé par la municipalité sera de 486 980,10$, répartis sur 5 ans.

2014-201592 666,47$
2015-201695 446,47$
2016-201798 310,07$
2017-2018101 259,46$
2018-2019104 297,63$

Au final, la municipalité débourse 7277,14$ de plus pour le nouveau déneigeur par rapport à l’ancien. On est loin du 198 000$ d’économie avancé par le maire et le conseiller Patrice Barbot! On ne peut plus parler ici de contradiction de la part de l’administration Lacombe, mais bien de mauvaise foi. Quand M. Barbot parle de problème de perception, il fait carrément fausse route. Une économie est par rapport à ce que la municipalité payait lors du dernier contrat, pas par rapport à ce qu’elle aurait payé si elle avait encore le même déneigeur. L’administration Lacombe se vante de faire une soi-disant bonne gestion, et de l’autre côté elle invoque des économies imaginaires qui n’ont rien à voir avec une bonne gestion, encore moins avec la gestion tout court d’une municipalité ou d’une entreprise.

Ce qui est le plus aberrant et choquant, c’est que M. Patrice Barbot est propriétaire d’une compagnie de transport. S’il calcul ses économies comme il l’a fait pour le contrat de déneigement, sa compagnie risque de faire faillite rapidement!

L’équipe Lacombe éclate

Nous en avions déjà parlé, mais maintenant c’est officiel. 3 conseillers ont quitté l’équipe Lacombe pour siéger comme indépendant. Il s’agit de Jean-Guy Chassé (siège #2), Daniel Choquette (siège #4), et Lise Cadieux (siège #6). Il ne reste que les conseillers Chantal Bernatchez (siège #1) et Patrice Barbot (siège #5) dans l’équipe Lacombe, en plus d’un siège vide, le #3. garagedelahonte.com salue le courage des conseillers qui ont décidé de se dissocier de l’équipe du maire Lacombe afin de servir au mieux les citoyens de Sainte-Marie-Madeleine. Chapeau à vous!

Lutte à deux au siège no 3

Un article dans l’édition du Courrier de Saint-Hyacinthe du 5 mars 2015 à propos de l’élection partielle à Sainte-Marie-Madeleine.

http://www.lecourrier.qc.ca/actualites/actualites/2015/03/05/lutte-a-deux-au-siege-no-3/7368 (disponible en ligne le 9 mars 2015, en voici une copie scanné : Lutte à deux au siège no 3 – Le Courrier de St-Hyacinthe).

M. Gilles Carpentier a parlé volontiers de son parcours professionnel et personnel, de son implication au sein du CCU, de  même que son opposition à la construction du garage de la honte. Voilà qui devrait réjouir les citoyens qu’un candidat se positionne aussi fermement contre cette décision illogique de l’administration Lacombe.

Et qu’en est-il de Yvon Le Bel, son adversaire de l’équipe Lacombe? Absolument rien. M. Le Bel a préféré ne pas répondre aux questions du Courrier! Un candidat qui dit vouloir servir ses citoyens, mais qui ne répond pas aux questions d’un journal qui cherche à informer le public sur sa candidature? C’est aberrant, mais pas surprenant autre mesure de la part de M. Le Bel. Il fait déjà parti de l’équipe de M. Simon Lacombe, champion de la noirceur et des décisions contreversées prises derrières des portes closes.

 

Élection partielle : méfiez-vous des fausses rumeurs!

À la dernière élection générale, de nombreuses rumeurs ont courru sur les intentions et paroles prononcées par les autres candidats à la mairie de Sainte-Marie-Madeleine. Et le maire Simon Lacombe ne s’était pas gêné pour en parler aux citoyens lors de ses tournées, mais c’étais bien gardé de dire ce qu’il allait faire lui une fois élu.

L’élection partielle pour le siège #3 actuellement en cours est une occasion d’avoir des vraies réponses pour les citoyens. Lorsque les candidats, M. Gilles Carpentier, et M. Yvon Le Bel, se présenteront chez vous, n’ayez pas peur de leur poser des questions pour être bien renseigner le jour du vote. Nous vous proposons quelques questions à leur poser :

  • Que proposez-vous pour avoir plus de transparence au conseil?
  • Allez-vous travailler pour avoir un système de bornes fontaines efficaces dans le domaine Huron?
  • Êtes-vous d’accord pour la construction d’égoût dans le secteur Douville malgré l’opposition des citoyens?

garagedelahonte.com a déjà pris position en faveur de M. Gilles Carpentier dans cette élection. M. Carpentier est le candidat le mieux placé pour défendre les intérêts des citoyens. Lorsque M. Le Bel, peut-être accompagné du maire Lacombe, se présentera chez vous en disant vouloir être à l’écoute des citoyens, n’hésitez pas à lui dire que l’administration Lacombe n’est pas à l’écoute de ces citoyens. Celle-ci prend des décisions contraire aux intérêts des citoyens, notamment en autorisant la construction du garage de la honte (voir le reportage de J.E.), le laxisme dans le dossier des bornes fontaines du domaine Huron, et son attitude peu accomodante pour que les citoyens aient accès à l’information sur ce qui se passe dans la municipalité, et lors des assemblées du conseil. Et si vous n’êtes pas convaincu, vous pouvez consulter ce reportage de TV Cogeco lors de la dernière élection en 2013, où le maire ne promet rien, mais dit qu’il sera à l’écoute des citoyens. Avec les nombreux articles publiés dans les journaux, repertoriés sur ce site, et en regard des nombreuses doléances entendu lors la dernière séance du conseil, on peut sérieusement mettre en doute cette affirmation, et la volonté du maire de changer cette situation.

Histoire d’enseigne

Suite à la construction du garage de la honte, les opposants avaient fait connaître leur mécontentement à l’aide de pancartes installés sur leur terrain. L’administration Lacombe, invoquant un règlement de zonage, avait envoyé des lettres (voir Lettre enregistrée) aux opposants leur sommant de retirer leurs pancartes, ce que ceux-ci avaient fait.

Les opposants ont demandé un avis juridique sur la question. Et la réponse a été sans équivoque : la Charte canadienne des droits et libertés permettait aux opposants d’afficher leur opposition. La pancarte sur la remorque a donc été réinstallé, et remis en évidence sur le bord de la route 116.

pancarte6

Fidèle au poste, l’administration Lacombe a envoyé une seconde lettre, cette fois transmise par huissier.

Lettre enregistrée par huissier

Après lecture de la lettre, regardons de plus près ce règlement 09-370, article 11.3 :

Toute enseigne mobile, qu’elle soit installée, montée ou fabriquée sur un véhicule, une partie de véhicule, du matériel roulant, des supports portatifs ou amovibles et toute enseigne directement peinte ou autrement imprimée sur un véhicule, une partie de véhicule, du matériel roulant, des supports portatifs ou amovibles est interdite, sauf pour annoncer l’ouverture d’un nouvel établissement et ce, pour une durée maximale de 30 jours. Cette interdiction ne s’applique toutefois pas à l’identification commerciale d’un véhicule pourvu qu’il ne soit pas utilisé dans l’intention manifeste de constituer une enseigne pour un produit, un service, une activité.

En clair, l’administration Lacombe interdit tout affichage sur les camions et remorques sauf pour le nom d’une compagnie. Très étrange réglement. Il est en effet facile, en se promenant à travers la municipalité, de trouver de nombreux exemples d’enseigne sur des véhicules ou remorques :

enseigne1

Dans la montée du 4e Rang

enseigne2

Bien en évidence sur le bord de la 116, juste à côté du bureau municipal dans le domaine Huron.

enseigne3

Sur le chemin Saint-Jean-Baptiste

enseigne4

Sur le bord de la 116, dans le secteur Douville

enseigne5enseigne6

Sur la rue Demers, dans le secteur Douville

Ces enseignes ont toute l’intention manifeste de constituer une enseigne pour un produit ou un service, tel que décrit dans l’article 11.3. Que font ces compagnies de si grave? Absolument rien. Elles ne font que se servir de leur véhicules et remorques pour faire la publicité sur leurs services et produits ce que font partiquement toutes les compagnies au Québec avec leur matériel roulant, et qui n’a rien d’illégal. Or, il est très surprenant de constater l’acharnement, coïncidence ou pas, pour l’enseigne des opposants qui remet en question des décisions prises par l’administration Lacombe en invoquant l’article 11.3. Que nous sachions, aucune des compagnies montrés dans l’article n’a jamais été inquiété à ce sujet.

En terminant, comme l’article 11.3 spécifie que ces enseignes sont prohibées sur l’ensemble du territoire de la municipalité, qu’attend l’administration Lacombe pour se lancer à la poursuite des enseignes sur les véhicules et remorques qui circulent chaque jour sur le territoire de la municipalité? Elles sont elles aussi tout autant en contravention avec l’article 11.3.

Élection partielle : C’est parti!

Suite à la démission de Mme Di Tomasso, une élection partielle était devenu nécessaire pour combler le siège #3 devenu vacant.

La période de mise en candidature se terminait le vendredi 27 février à 16h. Nous savons désormais qu’une élection sera nécessaire pour départager les 2 candidats qui se présentent pour le siège #3.

D’abord, M. Gilles Carpentier, candidat indépendant. Résidant de Sainte-Marie-Madeleine depuis 11 ans, celui-ci fait partie du CCU (Comité consultatif en urbanisme), et il est présent à toutes les réunions du conseil. Il se présente comme le candidat de l’honnêteté, de la transparence et de l’intégrité. Voilà un excellent candidat en cette période trouble de l’histoire de la municipalité, où l’administration Lacombe agit à l’inverse des valeurs mises de l’avant par M. Carpentier.

Parlant de l’administration Lacombe, celle-ci, après 2 refus, et 1 désistement, à finalement trouvé un candidat à la dernière minute pour se présenter dans l’équipe Lacombe. Il s’agit de M. Yvon Le Bel, résident de Sainte-Marie-Madeleine depuis 6 ans dans le rang du Nord-Ouest, non loin de la demeure du maire Simon Lacombe. M. Le Bel se présente selon ses dires pour servir les citoyens. M. Le Bel a cependant choisit un drôle de moyen pour les servir en se présentant dans l’équipe Lacombe, en plus de n’avoir jamais été présent à une réunion du conseil. En effet, avec les événements des derniers mois, on est en droit de se demander si l’équipe Lacombe sert vraiment les citoyens de Sainte-Marie-Madeleine.

Le vote par anticipation aura lieu le 22 mars 2015 à la salle des chevaliers de Colomb, et l’élection aura lieu le 29 mars 2015 à la même place.

En regard des dérives et contradictions de l’administration Lacombe, garagedelahonte.com donne son appuie sans équivoque à la candidature de M. Gilles Carpentier. Il est le seul candidat avec les compétences, le sérieux et les valeurs nécessaires pour bien servir les citoyens de Sainte-Marie-Madeleine. Nous vous invitons à voter en grand nombre pour lui!