L’administration Lacombe ne fait pas de favoritisme?

La dernière réunion du conseil du 1er juin 2015 a donné lieu à une scène pour le moins disgracieuse, quand un citoyen, le père du propriétaire du garage de la honte, s’est fâché contre le conseil, et d’autres citoyens présents. Lors de précédentes réunions du conseil, les opposants ont été dur envers le maire et son équipe, mais jamais ils n’ont été dégoûtants à ce point. Voici l’épisode en question prise lors de la réunion.

Le plus inquiétant n’est pas l’attitude de ce citoyen. C’est l’attitude du maire Lacombe. Pendant les mois précédents, le maire ne s’est jamais gêné pour faire usage de son marteau, ou appeler la police, pour rétablir l’ordre dans le conseil lorsque les opposants parlaient le moindrement fort sans être impolis. Or, lors de cette réunion du 1er juin 2015, le maire a affiché une complaisance inhabituelle envers le citoyen en colère. Malgré des demandes répétées des conseillers Gilles Carpentier, et Jean-Guy Chassé, le maire n’a pas tenté de rétablir l’ordre. Il faut dire que ce n’était pas lui qui était visé par la colère du citoyen, mais bien les conseillers indépendants, et certains opposants, ce qui devait probablement faire son affaire. Et savez-vous à quel moment le maire a fait usage de son marteau pour rétablir l’ordre? C’est quand Mme Noëlla Paquette, voisine directe du garage de la honte, a voulu répliquer au citoyen. Là, le maire a fait usage de son marteau, et il a fait taire Mme Paquette.

Que peut nous apprendre cet épisode? Par son attitude, le maire Lacombe a ouvert lui-même la porte à ce que des citoyens l’accusent de favoritisme. Il a donné lui-même des munitions aux opposants pour qu’ils continuent de le talonner sur ce point. Il aura beau dire le contraire, ses gestes ont beaucoup plus parlé que ses paroles dans cet épisode, et sèment le doute sur son jugement et sa gestion de la municipalité.

Bulletin spécial d’information, une analyse – partie 2

Voici notre 2e partie sur l’analyse du bulletin spécial d’information envoyé par l’administration Lacombe le 30 janvier dernier. Nous en sommes rendu à la deuxième page.

Bulletin spécial page 3

 Il est à noter que les marges de recul sont identiques du côté de la rue Demers avant et après la demande de dérogation mineure et que la marge latérale du côté du 2235 rue Demers est conforme au règlement de zonage en vigueur.

Il y a un point majeur qui est passé sous silence, et qui n’est pas visible dans le plan présenté : la hauteur du nouveau bâtiment. Celui-ci fait environ 25 pieds de hauteur jusqu’au pignon, alors que l’ancien bâtiment en faisait environ 12 pieds jusqu’au pignon! Méchant changement, et en pleine zone résidentielle! L’image ci-bas montre bien la différence de hauteur entre le garage de la honte à gauche, et un entrepôt situé juste à côté. L’entrepôt à droite a les même dimensions et la même hauteur que l’entrepôt qui a été démoli et que le garage de la honte a remplacé.

comparatif

De plus, le garage de la honte enclave la demeure de Mme Noëlla Paquette sur 2 côtés. (Pour avoir une meilleure idée de ce avec quoi elle doit vivre, vous pouvez consulter le reportage de J.E. à ce sujet)

L’autre point indiqué ici est qu’un bâtiment a été construit sur deux lots dans deux zonages différents! Le changement de zonage douteux concernait le lot 2 367 944 qui était partagé entre les zones 204 et 107 tel que démontré sur le plan de zonage de la municipalité (Sainte-Madeleine-périmètres-urbains). Il ne concernait en aucun cas le lot sur lequel l’entrepôt était construit, lequel est zoné résidentiel dans la zone 107, avec un droit acquis d’entreposage commercial. Ça signifie donc que la moitié du garage de la honte du côté de la rue Normand tombe dans la zone 204, et l’autre moitié du côté de la rue Demers tombe dans la zone 107! Les deux moitiés du garage de la honte n’ont donc pas les mêmes restrictions! On repassera pour le bon sens et la logique de l’administration Lacombe d’avoir autorisé la construction d’un tel bâtiment!

Un dernier point en terminant. Sur le plan, l’ancien entrepôt était sur le lot 4 878 352. Dans le texte, il est sur le lot 4 878 452! Ça ne fait pas sérieux de la part de l’administration Lacombe, surtout que le texte a été révisé par un avocat pour 2838,41$! Et aussi, dans les deux cas, ce lot n’apparaît pas sur le plan de zonage de la municipalité (Sainte-Madeleine-périmètres-urbains)! D’où provient ce lot? Est-ce que l’administration Lacombe aurait fait un autre changement sans possiblement avoir suivi les procédures prévus dans ce cas? Cela reste à déterminer, mais demeure suspect, et pas de nature à redonner confiance aux citoyens envers l’administration Lacombe.

Restez avec nous pour la dernière partie!

Bulletin spécial d’information, une analyse – partie 1

Les citoyens de Sainte-Marie-Madeleine ont eu la surprise de recevoir dans leur boîte aux lettres, le vendredi 30 janvier 2015, un bulletin spécial d’information de la municipalité. Après des mois de grogne populaire, l’administration Lacombe avait finalement daigné répondre au mécontentement des citoyens vis-à-vis de la construction du garage de la honte. Suite au dévoilement des coûts juridiques (2838,41 $) pour produire ce document lors de la séance du conseil du 13 avril dernier, garagedelahonte.com vous propose dans les prochains articles une analyse du document pour en valider le contenu, et voir si les citoyens en ont eu pour leur argent.

Passons brièvement sur la page couverture, sinon pour noter que cela manque un peu de sérieux de la part de l’administration Lacombe de faire une faute dans le nom de la municipalité…

Bulletin spécial page 1

Allons ensuite à la première page.

Bulletin spécial page 2

Depuis l’automne dernier, un mouvement d’opposition au conseil municipal s’est levé à la suite d’une décision du conseil d’autoriser un projet de reconstruction et d’agrandissement d’un bâtiment commercial situé à l’angle du boulevard Laurier et de la rue Normand.

Première contradiction ici. Le garage de la honte a été construit suite à la démolition d’un entrepôt situé sur la rue Demers qui était situé sur un terrain résidentiel avec droit acquis d’entreposage commercial. Le garage de la honte a été ensuite construit en partie sur ce terrain, et l’autre partie avec sa façade construite sur la rue Normand. On est loin de l’angle du boulevard Laurier et de la rue Normand. Il a bien un autre bâtiment à cet angle, il s’agit du bâtiment d’un vendeur de motos. Ce dernier a été effectivement agrandit il y a quelques mois de cela, mais pas reconstruit. Est-ce que l’administration Lacombe sait de quoi elle parle?

Au fil du temps, ce mouvement a pris de l’ampleur en faisant notamment appel aux médias. De plus, ces citoyens ont élargi leur contestation à d’autres sujets que le projet initialement contesté. L’objectif avoué est de faire tomber le conseil en discréditant ces membres.

Les opposants n’ont eu d’autre choix que de faire appel aux médias, car l’administration Lacombe ne leur a accordé aucune écoute, balayant du revers de la main leurs objections, et les traitants de manière cavalière et irrespectueuse, menaçant même de poursuite des opposants! (voir les réunions du conseils des 1er décembre 2014, et du 12 janvier 2015. Voir aussi les commentaires du maire Lacombe vis-à-vis des opposants dans les articles de journaux de l’Oeil Réginal du 16 décembre 2014, du 29 décembre 2014, et du 28 janvier 2015). En relisant ces articles, et en regardant les vidéos des séances du conseil, vous constaterez que le conseil n’a pas besoin de personne pour se discréditer lui-même.

La situation a malheureusement dégénéré et la municipalité doit rétablir certains faits et rassurer la population sur sa bonne gestion.

Il est plus correct de dire que l’admistration Lacombe a laissé  dégénérer la situation (voir paragraphe précédent). De plus, il est tard pour l’administration Lacombe de justifier ses actions, après les nombreuses contradictions (voir nos articles ici et ici notamment) qui ont été relevées jusqu’à présent.

[…] un immeuble situé au 625, boulevard Laurier […]; Cette immeuble est situé dans la zone 204 en vertu du Règlement de zonage de la municipalité; Il s’agit d’une zone mixte où sont permis des usages résidentiels, commerciaux, industriels et institutionnels; Il est donc inexact de prétendre qu’il s’agit d’une zone résidentielle comme certains l’ont laissé entendre;

Encore une fois, l’administration Lacombe ne parle pas du sujet pour lequel elle a envoyé ce bulletin. Le bâtiment sur le boul. Laurier n’est pas celui dont la construction est contestée. Il s’agit de celui sur la rue Demers qui a été démoli, et reconstruit sous la forme du garage de la honte. Et il est tout aussi inexact de dire qu’il ne s’agit pas d’une zone résidentielle, car le terrain sur la rue Demers EST dans une zone résidentielle, mais avec un droit acquis commercial d’entreposage, et les terrains sur la rue Normand sont des terrains résidentiels dont le zonage a été changé de manière douteuse alors que tous les propriétaires précédents avaient tous été refusés. De plus, les terrains où ont été construit le garage de la honte sont tous dans la zone 107, et pas dans la zone 204, tel qu’indiqué sur le plan de zonage des périmètres urbains (voir pdf Sainte-Madeleine-périmètres-urbains) de la municipalité sur leur site Internet (http://sainte-marie-madeleine.ca/plan-de-zonage/).

[…] veut procéder à l’agrandissement de son bâtiment commercial; Dans le cadre de ses démarches, il présente une demande de dérogation mineure; Le 15 septembre 2014, la municipalité publie un avis de cette demande, conformément à la loi;

La demande a en effet été publié, (voir Bulletin mensuel septembre 2014), mais on parle de l’ajout d’un bâtiment accessoire commercial, pas de l’agrandissement du bâtiment commercial.

Le 29 septembre 2014, le comité consultatif d’urbanisme émet une recommandation favorable quant à la demande présentée[…]

Ce qui n’est pas mentionné dans ce paragraphe, c’est que le maire Lacombe a fait du lobbying pour ce projet lors de la séance du CCU, ce qui lui est interdit. La recommandation favorable dont parle le document doit donc être vu avec circonspection. De plus, les membres du CCU n’étaient pas au courant de la pétition.

Le 30 septembre 2014, la municipalité reçoit une pétition datée du 22 septembre 2014 signée par certains citoyens qui s’opposent au projet[…]

L’art ici de minimiser la contestation! Le nombre exact de signatures dans la pétition mentionnée est de 62 noms. On ne peut plus parler que de certains citoyens.

Les conseillers en prennent connaissance avant de décider, lors de la séance du conseil du 6 octobre 2014, d’accorder, de façon unanime, la demande de dérogations mineures.

Par où commencer? D’abord, les conseillers n’avaient pas été tous informé de l’existence de cette pétition avant le vote. Ils l’ont appris lors de la séance. Ensuite, le bulletin municipal (Bulletin mensuel septembre 2014) disait que toute personne intéressé pourrait se faire entendre lors de la séance du conseil. Lors de cette réunion, Mme Lise Chartier avait demandé avant le vote si c’était le temps de s’opposer. Elle s’est fait répondre par le maire et la conseillère Di Tomasso de se taire et d’attendre à la période de questions pour parler. La dérogation mineure a donc été approuvé sans débat, et sans que personne ne puisse se faire entendre.

Ceci conclut notre analyse de la première page du bulletin spécial de janvier 2015. Jusqu’à présent, on ne peut que constater que le document est remplit d’informations non-reliés au dossier du garage de la honte, et de silence sur des points importants et douteux sur les procédures ayant mené à l’octroi de la dérogation mineure.

Restez avec nous pour la deuxième partie!

Réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 1er juin 2015 : les conseillers indépendants solidaires!

Depuis les mois que dure la saga du garage de la honte, l’administration Lacombe fait face au feu nourri de l’opposition, en plus d’avoir à faire face aux conseillers indépendants majoritaire au conseil. Lors de la réunion du conseil du 1er juin 2015, l’exaspération de certains citoyens devant la nouvelle dynamique du conseil mené par les indépendants, notamment en matière de transparence, s’est fait sentir. Ces derniers travaillent d’arrache-pied pour prendre les meilleurs décisions possibles en s’appuyant sur tous les documents et données nécessaires. Les dossiers bougent à Sainte-Marie-Madeleine avec les conseillers indépendants, et ce, dans le meilleur intérêt des citoyens.

1re partie

2e partie

Procès-verbal – 1er juin 2015

Prochaine réunion du conseil le 6 juillet 2015!

Réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 4 mai 2015 : le chat sort du sac!

L’administration Lacombe ne peut plus dire que tout est bloqué à Sainte-Marie-Madeleine. Heureusement pour les citoyens, les choses bougent, mais peut-être pas dans le sens voulu par le maire Lacombe! L’assemblée fut chargée, haute en couleurs, et pleine de rebondissements, comme vous pourrez le voir dans les vidéos ci-dessous.

1re partie

2e partie

3e partie

4e partie

Procès-verbal – 4 mai 2015

Procès-verbal de correction – 4 mai 2015

La réunion a commencé plus tôt pour permettre l’assemblée publique sur la modification demandée par un propriétaire d’avoir plus de véhicules stationnés sur son terrain.

Ensuite, lors de la lecture de la correspondance, une surprise attendait les citoyens. Un document a été déposé par la directrice générale concernant les installations septiques, à la demande des conseillers selon ses dires. Ce document avait été demandé clairement dans la demande d’accès à l’information envoyé par les opposants. La réponse de l’administration à cette question? Dossier inexistant! Et soudainement, il apparaît au conseil, et il date de 2013! Pourquoi ce document apparaît maintenant, alors qu’il n’existait pas quelques mois plus tôt? Voilà un exemple typique de la culture du secret de l’administration Lacombe. C’est justement ce genre d’attitude qui est dénoncé par les opposants, mais ça n’a pas l’air de déranger le maire Lacombe

Au sujet de l’avis d’infraction de la pancarte installée par les opposants, le conseil a voté pour arrêter les procédures, encore une fois. Idem pour la poursuite engagée contre Girma, le conseil a voté pour arrêter les procédures en cour supérieure.

Au sujet de l’abri à sel installé sans permis par le propriétaire du garage de la honte, le conseil a décidé d’aller en cour supérieure sans passer par la cour municipale. Le propriétaire s’est défendu en disant qu’il n’allait pas se laisser faire, que cela allait coûté aussi cher à la municipalité qu’à lui en frais d’avocat, et que s’il avait su que ça causerait problème, il aurait demandé moins de places de stationnement dans la dérogation mineure. Le propriétaire du garage de la honte devrait se rappeler que nul ne peut ignorer la loi, et qu’il a fait construire son abri à sel sans autorisation. Le conseil n’a d’autre choix devant son refus de se conformer que de prendre les moyens pour faire respecter la réglementation.

Le dossier des égouts pour la cabane Tétreault a connu un dénouement. Le conseil a autorisé le raccordement de la cabane, mais pas des maisons. Le propriétaire était très mécontent, et a demandé d’avoir par écrit la raison du refus, pour qu’il puisse vérifier si le conseil peut s’opposer au raccordement des maisons. Les conseillers ont répliqué qu’ils ne voulaient pas qu’un propriétaire privé puisse gérer des égouts à Sainte-Marie-Madeleine.

Les nouveaux pompiers ont été engagés suite à la résolution du conseil lors d’une précédente réunion. Un point a été soulevé par une citoyenne à savoir pourquoi un directeur adjoint avait été engagé, alors que la résolution lors de la précédente réunion ne le permettait pas. La réponse du maire a été évasive, et personne n’a vraiment compris pourquoi, ce qui n’est pas de nature à améliorer la transparence de l’administration Lacombe.

Prochaine réunion du conseil le 1er juin 2015!

La mairesse qui n’aimait pas Facebook

Voici un article dans le Journal de Montréal sur la mairesse de Saint-Mathias-sur-Richelieu qui n’apprécie pas la critique sur sa gestion.

http://www.journaldemontreal.com/2015/05/24/la-mairesse-qui-naimait-pas-facebook (voici une copie scanné La mairesse qui n’aimait pas Facebook – Journal de Montréal)

Ça vous rappelle quelqu’un? Le combat de Sylvain Morissette n’est pas sans rappeller celui mené par les opposants envers l’administration Lacombe. Vous pouvez consulter la page Facebook Parlons Saint-Mathias pour en apprendre davantage sur toute cette histoire. Nous souhaitons le meilleur à M. Morissette dans son combat!