Réunion du conseil du 6 juillet 2015 : le maire isolé!

Avec l’absence du conseiller Patrice Barbot, le maire Lacombe se retrouvait encore plus minoritaire au conseil avec la seule présence de la conseillère Chantal Bernatchez de son équipe. Cela n’a pas empêché cette dernière de voter avec les conseillers indépendants, laissant le maire fin seul à voter contre certaines résolutions!

L’ordre du jour de cette réunion était très chargé, et malgré cela, et contrairement à plusieurs réunions précédentes, la réunion fut de courte durée comme vous pouvez le constater dans la vidéo.

Procès-verbal – 6 juillet 2015

De nombreux points étaient à l’ordre du jour. D’abord, des changements ont été apportés au déroulement de la séance. Primo : La directrice général sera désormais assise au bout d’une table de conseiller, et elle devra seulement jouer son rôle de secrétaire de la réunion. Secundo : Il a été décidé que ce serait le maire qui répondrait personnellement aux questions du public. Tertio : On demande au maire qu’il fasse un effort pour faire respecter l’ordre équitablement, et pas seulement quand ça fait son affaire. Reste à voir si le maire fera son effort, contrairement à la réunion précédente. Quatro : L’accès au bureau municipal sera restreint aux employés et aux élus aux heures d’ouverture seulement.

Le garage de la honte continue de faire la manchette. Une résolution pour autoriser le cabinet d’avocat Therrien Couture pour représenter la municipalité pour faire démolir l’abri à sel et faire cesser l’usage d’entreprise de déneigement a été votée par les conseillers. Le maire Lacombe y a opposé son veto (voir procès-verbal). Un citoyen a fait la demande pour interdire le stationnement sur les rues où sont des commerces. Le propriétaire du garage de la honte s’est insurgé contre cette mesure, en se disant victime d’une vendetta. Ses arguments n’ont convaincu personne, alors que c’est lui qui ne respecte pas nombre de règlements municipaux, notamment en opérant une entreprise de déneigement, une entreprise de transport, et une entreprise de remorquage dans une zone qui ne le permet pas. Il a d’ailleurs tenté de faire modifier le zonage où se situe son commerce pour ajouter l’usage Entreprise de déneigement, ce qui lui a été refusé par le conseil.

Le journal municipal est là pour rester. Suite à une énième demande d’une citoyenne, provoqué par la présence d’un encart dans le journal municipal de juin 2015 (Bulletin mensuel juin 2015) indiquant la fin de la distribution de celui-ci, le conseil a convenu de continuer la distribution du journal tel qu’actuellement. Les procès-verbaux et les comptes à payer seront également ajoutés au journal. Voilà une belle victoire pour les opposants, surtout que même des partisans du maire Lacombe ont demandé le maintien du journal pour avoir une meilleure transparence dans les affaires municipales. Le maire s’est évidemment empressé de dire qu’il était pour le maintien du journal, profitant ainsi d’une occasion de se faire du capital politique. Assez étrange qu’on annonce la disparition du journal, soi-disant avec l’approbation du conseil, ce que le maire devait savoir qui n’était pas le cas, et que le maire Lacombe change d’idée soudainement lors de la réunion du conseil.

En rafale en terminant, le directeur des incendies Francis Lacharité a été confirmé dans son poste, et il y aura une rencontre pour les élus et le personnel avec le MAMOT sur le fonctionnement et les rôles de chaque employé et des élus.

Prochaine réunion du conseil le 10 août 2015!

Bulletin spécial d’information, une analyse – dernière partie

Voici la 3e et dernière partie de notre analyse du bulletin spécial d’information envoyé par l’administration Lacombe le 30 janvier dernier.

Bulletin spécial page 4

 La construction ne pouvait respecter les exigences du règlement de zonage 09-370 de sorte que des dérogations mineures ont été accordées.

L’administration Lacombe a choisit la voie facile pour accommoder le garage de la honte. En effet, elle n’a demandé aucun changement ou aménagement au plan pour que la construction soit conforme au règlement de zonage, et ce en dépit du fait que la construction du garage enclavait sur deux côtés la demeure de Mme Noëlla Paquette avec des murs de 16 pieds de haut!

 Il importe de rappeler que le projet se situe dans une zone où cohabitent, depuis de nombreuses années, des usages résidentiels et commerciaux. Plusieurs commerces sont d’ailleurs situés à grand proximité […], dont notamment Ébénisterie Yvan Beauchemin, Hewquip inc., L.K.Q. Canada Auto Parts inc., et Société CPAF Chagnon SENC.

Tout d’abord, Hewquip inc. est situé à Pointe-Claire, et pas à Sainte-Marie-Madeleine! Le commerce dont parle l’administration Lacombe ici est Location Hewitt, et qui lui est bien situé au 550, boul. Laurier, à Sainte-Marie-Madeleine. Encore une fois, c’est dépensé beaucoup en avocat pour avoir une information inexacte! Surtout qu’une simple vérification au Registre des entreprises suffit. Quant à la Société CPAF Chagnon SENC, il s’agit de l’entreprise propriétaire du bâtiment au coin de la rue Demers et du boul. Laurier qui loge entre autre le garage Chagnon.

Ensuite, l’administration Lacombe fait preuve de mauvaise foi encore une fois. Toutes les entreprises mentionnées sont situées en bordure du boul. Laurier, sans exception. Aucune d’entre elle n’est située entre deux terrains résidentiels, comme la portion du garage de la honte sur la rue Demers. L’argument évoqué de la présence d’autres entreprises dans le secteur ne vient en aucun cas appuyer la présence d’une monstruosité comme le garage de la honte à courte distance d’une résidence!

La municipalité et ses conseillers considèrent avoir suivi les prescriptions de la loi dans le cadre de ce dossier. La municipalité a bien entendu la contestation de certains de ses citoyens, mais est d’avis que le projet pouvait être autorisé et que son rôle est d’agir en tenant compte des droits de toutes la parties. Il est dommage qu’un désaccord avec la décision du conseil, motivé par des conflits personnels et de voisinage, suscite une attaque malveillante envers les membres du conseil municipal.

Elle est bien bonne celle-là! La municipalité considère avoir suivi les prescriptions de la loi! Juste avec cette simple phrase, l’administration Lacombe avoue indirectement que des zones d’ombres subsistent dans ce dossier, et qu’il existe la possibilité de points litigieux! Bravo à l’administration Lacombe pour une franchise et une transparence dont les citoyens n’avaient pas été témoins depuis longtemps!

L’administration Lacombe n’a pas entendu du tout la contestation des citoyens, et ne voulait pas l’entendre non plus. Elle a tenté d’étouffer l’affaire, et n’a pas permis aux citoyens de s’exprimer sur le sujet lors de la réunion du 6 octobre 2014. De plus, les conseillers n’ont été mis au courant de la pétition que le soir même de cette réunion où la dérogation mineure a été adoptée!

L’administration Lacombe n’a pas non plus tenu compte des droits de toutes les parties. En effet, les droits de Mme Noëlla Desrosiers ont été ouvertement bafoués par l’administration Lacombe avec l’autorisation de la construction du garage de la honte. Jamais l’administration Lacombe n’a cherché à amenuiser les possibles  inconvénients causés à Mme Desrosiers, ni à nouer un dialogue avec les opposants. L’administration Lacombe a préféré l’affrontement, en utilisant les mises en demeures et la police pour tenter d’intimider les opposants, mais a fait preuve d’une curieuse nonchalance envers le propriétaire du garage de la honte.

Le conflit personnel dont parle ici l’administration Lacombe est nourri par le maire lui-même, alors que ce dernier ne s’est jamais gêné pour tenter de faire taire les opposants. C’est lui qui en fait une affaire personnelle.

Le traitement du dossier d’urbanisme est donc totalement indépendant de l’octroi du contrat de déneigement.

Tout à fait inexact, et confirmé par le maire Lacombe lui-même.

La municipalité encourage les citoyens à s’intéresser aux affaires municipales et à exprimer leur point de vue. Il n’en demeure pas moins que c’est aux élus de trancher et de prendre les décisions, souvent difficiles, parfois impopulaires, mais qui leur semblent les meilleures au moment où elles sont prises.

Par ses actions, l’administration Lacombe prouve exactement le contraire de ce qu’elle prétend ici. Elle ne souhaite pas de participation citoyenne, elle exige que les citoyens se soumettent à ses décisions, et si vous n’êtes pas d’accord, et bien tant pis pour vous! Voilà une attitude arrogante et suffisante qui n’est pas compatible avec une administration qui prétend être à l’écoute de ses citoyens.

Voilà qui complète notre analyse du bulletin spécial. Que peut-on en conclure? Qu’il s’agissait d’une tentative de l’administration Lacombe pour se donner une belle image dans l’affaire du garage de la honte. La quantité importante de demi-vérités, d’informations sans intérêt et contradictoires démontre que l’administration Lacombe prend les citoyens pour des valises, en pensant que ces derniers accepteront ses dires comme une vérité d’évangile. La victoire de Gilles Carpentier à la dernière élection partielle a envoyé un message clair à l’administration Lacombe que les citoyens ne se laissent plus berner par le maire. Reste à voir ce que le maire Lacombe décidera de son avenir, car pour le moment ce dernier continue d’agir comme si tout allait bien à Sainte-Marie-Madeleine. Et il aurait tort de prendre pour acquis l’appui des citoyens.

Une partie du garage de la honte en cour!

Malgré l’obstruction du maire par l’utilisation de son veto au vote tenu lors de la réunion du conseil du 4 mai 2015, le conseil a de nouveau majoritairement adopté lors de la réunion du conseil du 1er juin 2015 le dépôt d’une poursuite en Cour supérieure pour obliger le propriétaire du garage de la honte à démolir un abri à sel qui relie le garage de la honte (bâtiment secondaire) au bâtiment principal, ce qui donne qu’une seule immense bâtisse, comme vous pouvez le voir sur la photo ci-bas. Or, selon le règlement de zonage, ça ne respecte pas le pourcentage d’occupation proportionnel au terrain.

abriasel

Le propriétaire du garage de la honte a clamé haut et fort que l’abri était conforme, et qu’il avait été construit avec permis et plan approuvé par la municipalité. Malheureusement, aucun document en la possession de la municipalité ne vient corroborer ses dires, et les témoignages des conseillers contredisent en tout point la position du propriétaire.

Les opposants depuis le début réclament de l’administration Lacombe transparence et respect des citoyens. Le refus des conseillers de l’équipe Lacombe d’approuver le dépôt de la poursuite montre clairement leur manque de jugement envers les citoyens qui ne respectent par les règlements de la municipalité. Le maire et son équipe ont pourtant tenté par tous les moyens d’emmener en cour Lise Chartier et Yvan Beauchemin à cause de la pancarte sur leur remorque, car ils disaient que ça contrevenait à un règlement municipal. Et pourtant, plusieurs citoyens affichent sur leurs véhicules, incluant le propriétaire du garage de la honte, et personne n’est poursuivi par le maire pour cela, pourquoi eux? La nonchalance affichée par l’administration Lacombe envers le propriétaire du garage de la honte met en doute la volonté du maire de voir au bien de tous les citoyens tel qu’il l’affirme.

Les conseillers indépendants font de l’obstruction?

Depuis que l’équipe Lacombe a éclaté, le maire Lacombe, ainsi que les conseillers Patrice Barbot et Chantal Bernatchez qui en sont encore membres, font leurs gorges chaudes qu’avec les conseillers indépendants majoritaires au conseil, plus rien ne va. Le maire tantôt parle que les conseillers indépendants se font museler, tantôt qu’ils font de l’obstruction.

Voyons si cette affirmation du maire tient la route, en analysant l’ordre du jour de la dernière réunion du conseil.

Procès-verbal Juin 2015

Lors de cette réunion, il y avait 41 points à l’ordre du jour. On peut éliminer les points purement administratifs, comme l’adoption de l’ordre du jour, ou la période de questions. Il y en a 6, soit les points 1 à 4, 14 et 15. Les points 8.8 et 10.5 ont été retirés lors de l’adoption de l’ordre du jour.

Les points 5.6, 6.1, 8.1, 10.1, 10.2, 10.6, 13.1 à 13.7 portent sur des avis de motion ou des dépôts de documents qui sont discutés, mais pas votés, donc ils peuvent aussi être éliminés. Cela fait 13 points en moins.

Cela laisse donc 20 points à voter. Voici les résultats:

  • Article 5.1 : Accepté par proposition de Daniel Choquette, et appuyé par Chantal Bernatchez
  • Article 5.2 : Accepté par proposition de Daniel Choquette, et appuyé par Gilles Carpentier
  • Article 5.3 : Rejetée par vote des conseillers à 4 contre 2, remise à l’ordre du jour suite à un veto du maire lors de la précédente réunion
  • Article 5.4 : Acceptée par vote des conseillers à 4 contre 2, remise à l’ordre du jour suite à un veto du maire lors de la précédente
  • Article 5.5 : Acceptée par vote des conseillers à 4 contre 2
  • Article 6.2 : Accepté par proposition de Chantal Bernatchez, et appuyé par Gilles Carpentier
  • Article 6.3 : Accepté par proposition de Daniel Choquette, et appuyé par Patrice Barbot
  • Article 7.1 : Accepté par proposition de Jean-Guy Chassé, et appuyé par Patrice Barbot
  • Article 8.2 : Accepté par proposition de Chantal Bernatchez, et appuyé par Patrice Barbot
  • Article 8.3 : Accepté par proposition de Chantal Bernatchez, et appuyé par Lise Cadieux
  • Article 8.4 : Accepté par proposition de Patrice Barbot, et appuyé par Daniel Choquette
  • Article 8.5 : Accepté par proposition de Lise Cadieux, et appuyé par Patrice Barbot
  • Article 8.6 : Accepté par proposition de Lise Cadieux, et appuyé par Patrice Barbot
  • Article 8.7 : Accepté par proposition de Daniel Choquette, et appuyé par Chantal Bernatchez
  • Article 9.1 : Acceptée par vote des conseillers à 4 contre 3, remise à l’ordre du jour suite à un veto du maire lors de la précédente réunion. Il est à noté aussi que le maire a voté Contre pour cet article.
  • Article 10.3 : Accepté par proposition de Chantal Bernatchez, et appuyé par Lise Cadieux
  • Article 10.4 : Accepté par proposition de Patrice Barbot, et appuyé par Chantal Bernatchez
  • Article 11.1 : Accepté par proposition de Patrice Barbot, et appuyé par Chantal Bernatchez
  • Article 12.1 : Accepté par proposition de Chantal Bernatchez, et appuyé par Patrice Barbot
  • Article 12.2 : Accepté par proposition de Daniel Choquette, et appuyé par Patrice Barbot

Sur les 20 votes, il y a eu seulement un article rejeté, le 5.3. Tous les autres articles de l’ordre du jour ont été approuvés par le conseil par vote ou par proposition.

Où est l’obstruction dont parle le maire? Il devrait prendre un miroir pour la voir, car c’est de lui qu’elle vient. Le maire Lacombe a mit son veto sur 3 articles de la précédente réunion du conseil qui ont dû être revotés (5.3, 5.4, 9.1) lors de la réunion du 1er juin. Et malgré son veto, les articles ont été de nouveau approuvés tel quel. L’obstruction des conseillers indépendants dont parle le maire n’est qu’un écran de fumée pour masquer ses propres défaillances dans la gestion de la municipalité. Et les citoyens voient très bien dans son jeu.