Le maire Lacombe aurait dû y penser avant, car il est trop tard

Dans le bulletin municipal de novembre 2015, le maire Lacombe présente ses orientations pour le budget 2016 pour Sainte-Marie-Madeleine. Dans une tentative de rattrapage évidente, le maire Lacombe a le culot de faire de la politique au frais des citoyens en demandant la collaboration de certains membres du conseil (lire ici les conseillers indépendants)!

Bulletin mensuel novembre 2015

C’est effronté de la part du maire Lacombe de demander la collaboration des conseillers indépendants, alors que lui ne veut rien savoir d’eux! Il fait de l’obstruction systématique, ne se gêne pas pour faire du salissage contre ses adversaires, il menace les opposants à coup de mises en demeure, et maintenant il prend un ton mielleux, pour bien paraître devant les citoyens qui ne connaissent pas son vrai visage, pour demander de la collaboration? Ce que veut le maire Lacombe, c’est que les affaires de Sainte-Marie-Madeleine fonctionnent comme il veut, que les conseillers obéissent à ces ordres, et que les opposants se taisent. Le maire Lacombe n’est aucunement intéressé à collaborer avec qui que ce soit, même pas avec le gros bon sens!

Le maire Lacombe est également très en retard dans les nouvelles. Le projet de développement domiciliaire dans l’ancien terrain de LKQ a été rejeté majoritairement par le conseil, de même que le prolongement des égoûts dans le secteur Douville. À la place, le conseil a décidé majoritairement de faire une étude exhaustive de toutes les installations septiques de Sainte-Marie-Madeleine. Quand à l’OTJ Desnoyers, le maire Lacombe n’a apporté aucun élément qui prouverait que l’entente actuel est meilleure qu’une possible entente avec Sainte-Madeleine sur la question des loisirs. Le conseil a d’ailleurs voté majoritairement pour entreprendre des discussions avec Sainte-Madeleine pour voir si un service des loisiers commun serait plus avantageux. Voilà ce que le maire Lacombe devrait faire, se renseigner avant de dire n’importe quoi, et c’est ce que font les conseilleurs indépendants. D’ailleurs, c’est bien le maire Lacombe qui disait que les pompes de Sainte-Marie-Madeleine fonctionnaient parfaitement, mais qu’une réunion spéciale a été demandé pour autoriser leur réparation?

Et quant est-il des bornes-fontaines au domaine Huron, dont l’installation de bornes supplémentaires n’a pas été encore faite malgré un vote majoritaire du conseil à ce sujet? Le maire n’est pas pressé de répondre aux demandes légitimes en matière de sécurité de ses citoyens. Il préfère pousser pour un projet qui servirait les intérêts d’un promoteur avant ceux des citoyens, notamment en promettant des revenus de taxe qui ne reposent que sur du vent, et ne parle aucunement des coûts fort probables élevés pour les citoyens. Est-ce qu’il fait cela pour aider un ami, comme il le fait en faisant obstruction pour faire respecter la réglementation municipale auprès du propriétaire du garage de la honte, dont il se dit l’ami justement? La question se pose.

Le maire Lacombe ressasse encore les mêmes histoires, et ne comprend pas que les citoyens et le conseil sont déjà ailleurs. Les arguments du maire Lacombe n’impressionnnent plus personne, et son favoritisme envers certains citoyens ne fait plus de doute. Le maire Lacombe demande de regarder vers l’avenir, alors dans ce cas, celui-ci devrait regarder son propre avenir, et faire ce qui serait le plus bénéfique pour les citoyens de Sainte-Marie-Madeleine : démissionner. Les citoyens méritent mieux qu’un maire qui se moque d’eux depuis trop longtemps.

Un an déjà!

C’étais le 6 octobre 2014. C’est durant cette réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine que fut adopté dans la controverse la dérogation mineure pour le garage de la honte. Celle-ci fut adopté malgré une pétition de 61 citoyens de Sainte-Marie-Madeleine contre ce projet insensé, dont les conseillers furent informés le soir même. C’est depuis ce jour que le maire Simon Lacombe fait fasse à un opposition comme il n’en avait jamais vu fasse à son règne de noirceur et de peur sur Sainte-Marie-Madeleine. Un an plus tard, quel progrès a été accomplit?

L’élection au conseil de Sainte-Marie-Madeleine de Gilles Carpentier en mars 2015 a été le résultat direct de la controverse de la construction du garage de la honte. M. Carpentier, avec 3 autres conseillers qui avaient quittés l’équipe du maire, détiennent la majorité au conseil. Depuis ce temps, ils travaillent d’arrache-pied en usant de leur gros bon sens pour faire bouger les choses, et tenter de rétablir une justice envers tous les citoyens. Et ce malgré l’obstruction du maire Lacombe et de son équipe.

Les conseillers indépendants ont réussis à faire adopté l’installation de borne-fontaines au Domaine Huron lors de la séance du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 5 octobre 2015. Le problème d’alimentation en eau est connu depuis longtemps, mais a été ignoré par le maire Lacombe. Ce dernier, avec ses partisans, ne se sont pas gênés pour pousser pour la construction d’égout dans le quartier Douville, en se moquant de la sécurité des citoyens du Domaine Huron. D’ailleurs, l’installation d’égout aurait profité directement à un promoteur pour construire des maisons dans l’ancien terrain de LKQ. Les conseillers indépendants ont à la place demandé une étude sur toutes les installations septiques de Sainte-Marie-Madeleine, ce qui n’a pas plu du tout au maire et à ses partisans.

Un autre avancement a été l’installation de lumières de rue à plusieurs endroits dans Sainte-Marie-Madeleine, notamment dans le domaine Huron et le secteur Douvile. Les citoyens réclamaient depuis plusieurs années l’amélioration de la sécurité dans les rues. Encore ici, le maire Lacombe a fait peu de cas de cette demande. Les conseillers indépendants ont fait adopté l’installation lors de la séance du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 4 mai 2015.

Finalement, une rencontre aura lieu avec le village de Sainte-Madeleine pour voir si une organisation commune des loisirs est possible, et à quel coût. Bien évidemment, le maire Lacombe et le conseiller Patrice Barbot ont agité l’épouvantail de coûts supérieurs à l’entente actuel. Les citoyens présents leur ont alors dit leur façon de penser.

Les choses bougent finalement à Sainte-Marie-Madeleine! L’immobilisme du maire Lacombe est en train petit à petit d’être battu en brèche. Bien sûr, les partisans du maire vont continuer de clamer que les conseillers indépendants sont ceux qui bloquent la municipalité. Ces partisans devraient d’abord regarder dans leur propre cours avant de s’emporter ainsi, parce que leur crédibilité en prend un coup quand on y jette un oeil!

Qui sème le vent, récolte la tempête

Le maire Simon Lacombe et son administration, de même que le propriétaire du garage de la honte, récoltent ce qu’ils ont semés. Deux opposantes de longue date, Mme Noëlla Paquette et Mme Lise Chartier, ont entamé une poursuite contre Sainte-Marie-Madeleine et la compagnie du propriétaire du garage de la honte en cour Supérieur, tel que rapporté dans l’Oeil Régional le 11 novembre 2015, dans Le Courrier de Saint-Hyacinthe le 12 novembre 2015, et dans le Clairon le 17 novembre 2015 . Avec la poursuite en cour de cette controverse, c’est le maire Simon Lacombe et son administration qui sont directement éclaboussés.

Une poursuite contre Sainte-Marie-Madeleine – LOeil Régional

http://www.lecourrier.qc.ca/actualites/actualites/2015/11/12/demolition-garage-exigee/2953 (en ligne le 16 novembre, en voici une copie scanné : La démolition du garage exigée – Le Courrier de Saint-Hyacinthe)

Le garage de la honte se transporte en cours – Le Clairon

Bien sûr, les partisans du maire vont déchirés leur chemise en public en acussant les opposants d’acharnement et de vouloir nuire à Sainte-Marie-Madeleine. Ou encore que les conseillers indépendants sont à blâmer pour cette poursuite en cour. Malheureusement, le seul responsable est le maire Simon Lacombe, et personne d’autre. C’est lui qui a poussé pour que ce projet soit approuvé, malgré des irrégularités. C’est lui qui a voulu faire taire toute contestation des opposants. C’est lui qui affirme que le propriétaire du garage de la honte est son ami, et que tout est conforme sur son terrain, alors que dans les faits rien n’est plus faux. On a qu’à penser à des activités non-permises par le zonage (transport, remorquage, déneigement, crème glacée), à la construction d’un abri à sel sans permis et en violation du pourcentage de l’occupation du terrain, et bien sûr le garage de la honte dont la construction a commencé sans permis, que l’usage auquel il est utilisé n’est pas permis ni par le zonage, ni par le droit acquis qui a disparu avec la démolition de l’ancien entrepôt, et que le changement de zonage comporte des irrégularités.

Les partisans du maire Lacombe devraient arrêter de se mettre la tête dans le sable. Voilà plus d’un an que la controverse a éclaté, et le maire Lacombe n’a rien fait pour calmer le jeu, bien au contraire, il a plus souvent qu’autrement jeté de l’huile sur le feu. Les opposants ont tout fait pour éviter d’en arriver à une poursuite, notamment par le dépôt de pétitions, des rencontres à l’hôtel de ville, et la prise de parole lors des réunions du conseil pour poser des questions qui sont demeurés sans réponse trop souvent, ou s’il y a eu quelques réponses, elles étaient insensées. Toutes ces actions sont restés sans effet, car le maire Lacombe refuse de reconnaître l’énorme bêtise qu’il a fait, et de faire amende honorable envers les citoyens. Qui sème le vent, récolte la tempête.

Réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 9 novembre 2015 : le maire Lacombe face à ses contradictions

La réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 9 novembre 2015 ne fut pas ajournée comme celle du 2 novembre 2015. En effet, la directrice générale a finalement fournit plus de détails sur les points à l’ordre du jour tel que voté majoritairement par le conseil, et la réunion a pu aller de l’avant. Cela n’a pas empêché le maire Lacombe et son équipe de se faire reprocher sans détour par les citoyens présents leurs nombreuses contradictions précédentes et présentes, et ses partisans les ont notamment eux-mêmes mis dans l’eau chaude!

Procès-verbal – 5 octobre 2015

L’ordre du jour de la réunion fut fort chargé, et de multiples sujets ont été abordés. Le maire Lacombe a de plus plusieurs fois mentionné qu’il mettrait son veto sur des résolutions votées, ce qui est dans son habitude. Mais le plus dérangeant est que le maire Lacombe a affirmé vouloir mettre son veto sur une résolution lui enjoignant de faire exécuter les résolutions du conseil, ce qui est une obligation pour le maire selon les articles 142.1 et 142.2 du Code municipal du Québec! C’est assez grave que le conseil doive demander ainsi au maire de faire son travail tel que la loi l’exige!

Un mandat a été donné à Therrien Couture pour défendre la municipalité dans une poursuite en nullité déposé contre elle. Le maire Lacombe a répondu que c’était en rapport avec le garage de la honte à une question d’un citoyen à ce sujet, mais sans donner plus de détails.

L’organisation des loisirs de Sainte-Marie-Madeleine a été discuté, et les prévisions 2016 n’ont pas été approuvé, de même qu’une rencontre va être organisé avec Sainte-Madeleine pour voir si une organisation commune des loisirs est possible, et à quel coût. Le conseiller Patrice Barbot a évidemment rétorqué que Sainte-Marie-Madeleine paierait 70% des coûts pour 30% d’utilisation par les citoyens. Assez étrange comme affirmation, sachant que Sainte-Marie-Madeleine paye 100% pour ses loisirs actuellement, et qu’en plus un projet de construction de centre communautaire est dans les airs, alors que Sainte-Madeleine a déjà toutes les infrastructures! Un citoyen lui a alors lancé à M. Barbot que les chiffres qu’il avançait étaient du passé, qu’on devait laisser les conseillers indépendants vérifier ce qui pouvait être fait, car eux regardaient vers l’avenir.

Malgré un avertissement en ce sens lors de la réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 5 octobre 2015, le propriétaire du garage de la honte a voulu intervenir en dehors des périodes de question. Un citoyen a à chaque fois invoquer un point d’ordre, car le maire Lacombe ne faisait rien du tout pour faire taire le propriétaire du garage de la honte tel que lui-même l’exigeait. Encore une fois le maire Lacombe montre son favoritisme envers ses partisans, de plus qu’il a affirmé que le propriétaire du garage de la honte pouvait entreposer le sel pour le déneigement sur son terrain, alors que Sainte-Marie-Madeleine le poursuit pour faire démolir son abri à sel!

Le père du propriétaire du garage de la honte a demandé s’il était possible que le conseil puisse enregistrer et diffuser lui-même les séances du conseil. M. Gilles Carpentier lui a alors parlé d’une compagnie qui offrait effectivement ce genre de service, et que la demande de faire installer le dispositif, suggéré par M. Carpentier lui-même, avait été refusé par le maire Lacombe lui-même! Mais le maire Lacombe, qui n’est pas à une contradiction près, a accepté la suggestion venant de son partisan! Le maire Lacombe fait ici la girouette selon que la suggestion vient des conseillers indépendants, ou qu’elle provienne de ses amis que sont le propriétaire du garage de la honte et son père, tel qu’il l’a affirmé!

À la fin de la réunion, le père du propriétaire du garage de la honte a déclaré avoir lu le code de déontologie de la municipalité, et que plusieurs conseillers étaient en infraction vis-à-vis celui-ci. Bien évidemment, l’allusion semblait diriger vers les conseillers indépendants, alors que c’est le maire Lacombe qui se moque complètement des citoyens et du conseil en n’en faisant qu’à sa tête. De plus, cette allusion est bizarre de la part d’un homme dont le fils méprise ouvertement les règlements municipaux de Sainte-Marie-Madeleine.

Prochaine réunion du conseil le 7 décembre 2015!

Prochaine réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine le 9 novembre 2015

Suite à l’ajournement de la réunion du conseil du 2 novembre 2015, la prochaine réunion du conseil municipal de Sainte-Marie-Madeleine aura lieu le 9 novembre 2015, à 20h, à la caserne des pompiers, au 290, rue St–Jean–Baptiste, Sainte Madeleine. Il est à espérer que le maire Lacombe aura cette fois fait respecté la volonté du conseil, à savoir que l’ordre du jour soit préparé en signifiant clairement tous les points à discuter, en donnant toutes les informations nécessaires pour pouvoir se prononcer, et en distribuant toute cette information aux conseillers le jeudi précédant la réunion du conseil (point 6.4, Procès-verbal 5 octobre 2015).

Comme d’habitude, nous vous invitons à venir en grand nombre!

Réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 2 novembre 2015 : le maire Lacombe se moque du conseil

La réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 2 novembre 2015 aura été la plus courte depuis le début de la controverse du garage de la honte. Et ce ne fut pas à cause d’échaffourés qui ont nécessité une présence policière comme lors des réunions du 1er décembre 2014 ou du 12 janvier 2015, bien au contraire.

Lors de la réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 5 octobre 2015, le conseil avait majoritairement voté pour que l’ordre du jour soit préparé en démontrant tous les points et toutes les informations nécessaires pour pouvoir se prononcer, et distribué aux conseillers le jeudi précédant la réunion du conseil (point 6.4, Procès-verbal 5 octobre 2015). Or, la secrétaire d’assemblée, Mme Ginette Daigle, également la directrice générale de la municipalité, a refusé de préparer l’ordre du jour tel que demandé par le conseil, appuyé en cela par le maire Lacombe. Devant ce constat, les conseillers indépendants ont donc ajourné la réunion pour laisser le temps à la directrice générale de compléter l’ordre du jour selon les directives du conseil.

Les partisans du maire, incluant le propriétaire du garage de la honte ainsi que l’ancienne directrice générale, ont reproché aux  conseillers indépendants leurs agissements. L’ancienne directrice générale, malgré son devoir de réserve en tant qu’ancienne employéee de Sainte-Marie-Madeleine, a maintes fois invoqué la loi pour argumenter que les conseillers indépendants étaient dans le tort. Cet argument est fallacieux, car selon la loi, le maire Lacombe DOIT faire exécuter les directives du conseil (article 142.1 et 142.2 du code municipal du Québec). En ne faisant pas respecter les directives du conseil à la directrice municipale, le maire Lacombe a manqué à ses fonctions de maire, et à fait preuve d’un manque de respect flagrant envers le conseil de Sainte-Marie-Madeleine, envers les citoyens, et envers la loi. Le maire Lacombe, qui s’est maintes fois targuer de respecter la loi, doit faire un sérieux examen de conscience, car cette fois les faits lui donnent tort sur toute la ligne.

Notez que la réunion est censé être remise à lundi prochain le 9 novembre 2015, à moins que les amis consultants du maire ne demandent un changement de programme.