Réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 1er février 2016 : l’histoire se répête

Depuis le début de la controverse du garage de la honte, la réunion du conseil municipal de Sainte-Marie-Madeleine du 1er février 2016 fut la plus courte : environ 50 minutes top chrono! Mais n’allez pas croire que rien n’est arrivé pendant cette réunion.

L’ordre du jour en soit était peu volumineux. Il y avait en effet beaucoup de points généraux sans grand intérêt. L’ordre du jour fut donc expédié rapidement.

Proces-verbal – 1er février 2016

Le maire Lacombe a cependant fait ajouter un point à l’ordre du jour qui mérite d’être mentionné. La résolution ajoutée était que les conseillers indépendants Gilles Carpentier et Jean-Guy Chassé fassent rapport sur les discussions qu’ils ont eu avec Sainte-Madeleine au sujet d’un possible regroupement des services des loisirs. Le maire Lacombe ne manque pas de culot ou d’arrogance ici. Il est en effet un champion quand il est temps de ne pas répondre aux questions des citoyens ou faire rapport sur les activités de la municipalité. Bref, un champion de la noirceur et des cachoteries. Il n’est pas placé du tout pour faire des leçons de transparence aux conseillers indépendants! Bien sûr que ces derniers vont faire rapport au conseil, car ils font preuve de transparence, eux.

La citoyenne Lise Chartier a prit le plancher à la période de questions. Elle a commencé en faisant remarquer à Mme Bernatchez qu’il ne suffisait pas seulement de dire qu’elle prenait en note et qu’elle s’occuperait de la demande d’une citoyenne, mais qu’elle devrait s’en occuper vraiment. Une demande avait été faite à l’été 2015, et encore rien n’avait été discuté jusqu’à ce jour. Pour l’efficacité, on repassera.

Ensuite Mme Chartier a demandé à la directrice-générale si elle demanderait des factures détaillées à l’avenir, puisque payer des factures sans savoir exactement ce qu’elles comportent, ce n’est pas de bien administrer l’argent des citoyens, car à la réunion du 11 janvier 2016, la directrice-générale n’était pas en mesure de répondre à la question d’un citoyen puisque les factures n’étaient pas détaillées.

Mme Chartier a également demandé au maire pourquoi il ne respectait pas la confidentialité alors qu’il l’exige de tous les membres du conseil. Comme exemple le dossier d’harcèlement.
Parlant de harcèlement, Mme Chartier a fait la remarque que l’histoire de 2009 se répétait. Alors que quelques conseillers n’étaient pas du même avis que le maire, une plainte d’harcèlement avait surgi de nulle part pour intimider les conseillers et les faire taire.

Et bien. le maire ne s’est pas défendu. Bien au contraire! Il a seulement répété a plusieurs reprise que les faits et manquements que Lise Chartier soulevaient était son opinion, point final. Vraiment? La nonchalance du maire Lacombe envers ses amis pour qu’ils respectent les réglements municipaux est bien documenté. Ses tactiques de peur et d’intimidation aussi. Ce ne sont pas des opinions, ce sont des comportements inacceptables à répétition de la part d’un maire qui se dit bon gestionnaire alors que Sainte-Marie-Madeleine va cumuler un déficit d’environ 600 000$ pour 2014-2016 qui devra être éponger en pigeant dans les surplus accumulés!

Autre fait que Mme Chartier a fait remarquer, dans le journal municipal, dans le budget de 2015 et 2016 était inscrit surplus accumulé au lieu de DÉFICIT au côté du montant déficitaire. Si les citoyens ne font pas leur propre calcul, ils croient que la municipalité a fait un surplus tandis qu’elle est en déficit! Et le maire de dire à Mme Chartier qu’elle allait trop loin quand elle dit que ça manquait de transparence…

Finalement, la seule opinion qui compte pour le maire Lacombe, c’est que quelqu’un pense uniquement comme lui. Le reste, le maire ne veut rien savoir, et il va continuer dans cette voie. Vraiment triste à voir.

Prochaine réunion du conseil le 7 mars 2016!

Le dernier recours

Chronique très intéressante de Josée Legault dans le Journal de Montréal du 19 février 2016.

http://www.journaldemontreal.com/2016/02/18/le-dernier-recours

Voici comment Mme Legault termine sa chronique :

Devoir recourir aux tribunaux pour tenter d’obliger un gouvernement à respecter ses propres lois est le symptôme inquiétant d’une démocratie de plus en plus sourde.

En une phrase, elle vient de résumer parfaitement la situation avec le maire Lacombe et le garage de la honte. La poursuite lancé par des opposants pour faire démolir le garage de la honte est bien le symptôme que tout va mal à Sainte-Marie-Madeleine.

Depuis le début de cette controverse, est-ce que le maire Lacombe a été à l’écoute des citoyens? Pas du tout! Bien au contraire! Mises en demeure, présence policière, salissage, le maire Lacombe est resté sourd face à toute cette contestation. Il fait en cela un déni de démocratie qui montre bien qu’il se pense le roi de Sainte-Marie-Madeleine.

Pour forcer le maire Lacombe à faire respecter les règlements municipaux à son ami le propriétaire du garage de la honte, tel que la loi lui oblige, les opposants n’ont eu d’autre choix que de s’adresser aux tribunaux. Le maire Lacombe ne semble plus servir les intérêts des citoyens de Sainte-Marie-Madeleine, et ce depuis longtemps, mais son laxisme et sa complaisance laisse croire qu’il sert bien ceux de ses amis. Il détruit ainsi sa propre crédibilité, et celle de Sainte-Marie-Madeleine, mais il semble bien s’en moquer, il n’en a rien à faire, car il se pense roi. L’orgueil et la suffisance du maire Lacombe seront probablement ce qui le perdra, car déjà, des voix d’autres citoyens s’élèvent pour que des réponses soient données, et que la réglementation municipale soit respectée par tous, sans exception. Si le maire Lacombe ne veut rien comprendre, ce sera peut-être un juge qui lui fera comprendre. Quel gâchis.

Réunion extraordinaire du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 21 janvier 2016 : y-a-t’il un maire dans la salle?

La réunion extraordinaire du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 21 janvier 2016 fut courte, car un seul point était à l’ordre du jour. Cependant, il y a lieu de se demander si le maire Lacombe réfléchissait vraiment à ce qu’il disait pendant celle-ci. Les réponses données par le maire Lacombe nous laissent penser que non, et ça ne surprendra personne malheureusement.

Le but de la réunion était d’autoriser le transfert d’un dossier de relations de travail suite au changement de cabinet de l’avocat responsable. Ce dernier représente la municipalité dans ce dossier, et l’autorisation du transfert était pour éviter d’avoir à recommencer avec un nouvel avocat.

Jusque là, rien de bien exceptionnel. Sauf que plus la discussion avançait, et plus la situation se compliquait pour le maire et la directrice-générale.

D’abord, le dossier de relations de travail devait être traité en 2 phases, soit un rapport d’expert sur la question, et des recommandations de l’avocat qui n’avait pas encore été fournis au moment de la réunion. Le fait que l’avocat responsable avait quitté son cabinet n’avait pas été transmis non plus à Sainte-Marie-Madeleine. Et donc, la question était de savoir qui du cabinet ou de l’avocat devait transmettre le rapport. La situation était très confuse pour le maire et la directrice-générale.

Ensuite, et c’est le plus troublant, le dossier justifiant le mandat à l’avocat responsable est confidentiel. Or, les conseillers indépendants ont informé le conseil que des résidents leurs posaient des questions sur les détails de ce dossier! Le maire Lacombe avait informé les conseillers de la confidentialité de ce dossier, mais il ne s’est pas gêné lors de réunions précédentes à dire qu’il s’agissait d’une plainte de harcèlement! Il s’agit d’un manquement grave de la part du maire Lacombe. A-t-il seulement réfléchi aux conséquences auxquels il s’exposait en agissant ainsi?

Lors de la période de questions, un citoyen a demandé s’il aurait bientôt les autorisations pour procéder au développement de son projet Des Noiseux, car il attend après une autorisation pour se connecter sur le réseau d’égouts de Sainte-Marie-Madeleine. Le problème vient des pompes que la municipalité a dû faire réparer malgré qu’elles étaient en bon état selon le maire Lacombe, et il y a eu discussions pour vérifier si les pompes étaient en mesure d’absorber le flux provenant des 10 maisons prévues. Le conseil a promis au citoyen de revenir là-dessus rapidement.

Ce qui ressort de cette réunion, c’est que le maire Lacombe a démontré qu’il ne connaissait pas ces dossiers, et qu’il est plus enclin à dire que ce n’est pas de sa faute, que de répondre aux questions sur sa gestion. Cette démonstration par le maire confirme que contrairement à ce qu’il dit, il est bien responsable des ratés de la gestion à Sainte-Marie-Madeleine, et fort probablement aussi à la source du déficit de Sainte-Marie-Madeleine. Quand on est plus intéressé à sauver la face sur le moment qu’à travailler dans l’intérêt de la municipalité, on fait tout et n’importe quoi, et ce sont les citoyens qui en payent le prix en bout de ligne.

Prochaine réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine le 1er février 2016

La prochaine réunion du conseil municipal de Sainte-Marie-Madeleine aura lieu le 1er février 2016, à 20h, à la caserne des pompiers, au 290, rue St–Jean–Baptiste, Sainte Madeleine.

Comme d’habitude, nous vous invitons à venir en grand nombre! Il est important que le plus de citoyens soient présents, car c’est en étant absent que des aberrations comme le garage de la honte se produisent. Le maire Lacombe et ses partisans ne demandent que ça!