Bulletin spécial d’information, une analyse – dernière partie

Voici la 3e et dernière partie de notre analyse du bulletin spécial d’information envoyé par l’administration Lacombe le 30 janvier dernier.

Bulletin spécial page 4

 La construction ne pouvait respecter les exigences du règlement de zonage 09-370 de sorte que des dérogations mineures ont été accordées.

L’administration Lacombe a choisit la voie facile pour accommoder le garage de la honte. En effet, elle n’a demandé aucun changement ou aménagement au plan pour que la construction soit conforme au règlement de zonage, et ce en dépit du fait que la construction du garage enclavait sur deux côtés la demeure de Mme Noëlla Paquette avec des murs de 16 pieds de haut!

 Il importe de rappeler que le projet se situe dans une zone où cohabitent, depuis de nombreuses années, des usages résidentiels et commerciaux. Plusieurs commerces sont d’ailleurs situés à grand proximité […], dont notamment Ébénisterie Yvan Beauchemin, Hewquip inc., L.K.Q. Canada Auto Parts inc., et Société CPAF Chagnon SENC.

Tout d’abord, Hewquip inc. est situé à Pointe-Claire, et pas à Sainte-Marie-Madeleine! Le commerce dont parle l’administration Lacombe ici est Location Hewitt, et qui lui est bien situé au 550, boul. Laurier, à Sainte-Marie-Madeleine. Encore une fois, c’est dépensé beaucoup en avocat pour avoir une information inexacte! Surtout qu’une simple vérification au Registre des entreprises suffit. Quant à la Société CPAF Chagnon SENC, il s’agit de l’entreprise propriétaire du bâtiment au coin de la rue Demers et du boul. Laurier qui loge entre autre le garage Chagnon.

Ensuite, l’administration Lacombe fait preuve de mauvaise foi encore une fois. Toutes les entreprises mentionnées sont situées en bordure du boul. Laurier, sans exception. Aucune d’entre elle n’est située entre deux terrains résidentiels, comme la portion du garage de la honte sur la rue Demers. L’argument évoqué de la présence d’autres entreprises dans le secteur ne vient en aucun cas appuyer la présence d’une monstruosité comme le garage de la honte à courte distance d’une résidence!

La municipalité et ses conseillers considèrent avoir suivi les prescriptions de la loi dans le cadre de ce dossier. La municipalité a bien entendu la contestation de certains de ses citoyens, mais est d’avis que le projet pouvait être autorisé et que son rôle est d’agir en tenant compte des droits de toutes la parties. Il est dommage qu’un désaccord avec la décision du conseil, motivé par des conflits personnels et de voisinage, suscite une attaque malveillante envers les membres du conseil municipal.

Elle est bien bonne celle-là! La municipalité considère avoir suivi les prescriptions de la loi! Juste avec cette simple phrase, l’administration Lacombe avoue indirectement que des zones d’ombres subsistent dans ce dossier, et qu’il existe la possibilité de points litigieux! Bravo à l’administration Lacombe pour une franchise et une transparence dont les citoyens n’avaient pas été témoins depuis longtemps!

L’administration Lacombe n’a pas entendu du tout la contestation des citoyens, et ne voulait pas l’entendre non plus. Elle a tenté d’étouffer l’affaire, et n’a pas permis aux citoyens de s’exprimer sur le sujet lors de la réunion du 6 octobre 2014. De plus, les conseillers n’ont été mis au courant de la pétition que le soir même de cette réunion où la dérogation mineure a été adoptée!

L’administration Lacombe n’a pas non plus tenu compte des droits de toutes les parties. En effet, les droits de Mme Noëlla Desrosiers ont été ouvertement bafoués par l’administration Lacombe avec l’autorisation de la construction du garage de la honte. Jamais l’administration Lacombe n’a cherché à amenuiser les possibles  inconvénients causés à Mme Desrosiers, ni à nouer un dialogue avec les opposants. L’administration Lacombe a préféré l’affrontement, en utilisant les mises en demeures et la police pour tenter d’intimider les opposants, mais a fait preuve d’une curieuse nonchalance envers le propriétaire du garage de la honte.

Le conflit personnel dont parle ici l’administration Lacombe est nourri par le maire lui-même, alors que ce dernier ne s’est jamais gêné pour tenter de faire taire les opposants. C’est lui qui en fait une affaire personnelle.

Le traitement du dossier d’urbanisme est donc totalement indépendant de l’octroi du contrat de déneigement.

Tout à fait inexact, et confirmé par le maire Lacombe lui-même.

La municipalité encourage les citoyens à s’intéresser aux affaires municipales et à exprimer leur point de vue. Il n’en demeure pas moins que c’est aux élus de trancher et de prendre les décisions, souvent difficiles, parfois impopulaires, mais qui leur semblent les meilleures au moment où elles sont prises.

Par ses actions, l’administration Lacombe prouve exactement le contraire de ce qu’elle prétend ici. Elle ne souhaite pas de participation citoyenne, elle exige que les citoyens se soumettent à ses décisions, et si vous n’êtes pas d’accord, et bien tant pis pour vous! Voilà une attitude arrogante et suffisante qui n’est pas compatible avec une administration qui prétend être à l’écoute de ses citoyens.

Voilà qui complète notre analyse du bulletin spécial. Que peut-on en conclure? Qu’il s’agissait d’une tentative de l’administration Lacombe pour se donner une belle image dans l’affaire du garage de la honte. La quantité importante de demi-vérités, d’informations sans intérêt et contradictoires démontre que l’administration Lacombe prend les citoyens pour des valises, en pensant que ces derniers accepteront ses dires comme une vérité d’évangile. La victoire de Gilles Carpentier à la dernière élection partielle a envoyé un message clair à l’administration Lacombe que les citoyens ne se laissent plus berner par le maire. Reste à voir ce que le maire Lacombe décidera de son avenir, car pour le moment ce dernier continue d’agir comme si tout allait bien à Sainte-Marie-Madeleine. Et il aurait tort de prendre pour acquis l’appui des citoyens.

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