La loi du moindre effort

Lors de la réunion informelle du 19 mars 2015, un citoyen a demandé au maire Lacombe pourquoi il n’avait pas envoyé de lettre pour annoncer la réunion extraordinaire. La directrice générale par intérim a répondu que la municipalité avait affiché l’avis public à deux endroits tel que demandé par la loi. Pour la municipalité de Sainte-Marie-Madeleine, les deux endroits spécifiés sont le bureau municipal, et l’église de Sainte-Madeleine, même si l’église n’est plus tellement fréquentée par la population.

Vérifications faites, l’avis public a été effectivement affiché au bureau municipal. Par contre, elle n’était pas affiché à l’église contrairement aux dires de la directrice générale par intérim.

De plus, le maire a indiqué que la réunion avait été affichée sur le site Internet. Sur la page principale du site de la municipalité (http://sainte-marie-madeleine.ca/), rien n’est affiché. Rien non plus n’est affiché dans la section Avis publics de l’onglet Vie municipale (http://sainte-marie-madeleine.ca/avis-publics/sainte-marie-madeleine/), car c’est bien un avis public qui est affiché au bureau municipal. Où est donc affichée la réunion? Dans la section Séances du conseil de l’onglet Vie municipale (http://sainte-marie-madeleine.ca/seances-du-conseil/), là où est affiché normalement l’ordre du jour de la prochaine réunion mensuelle du conseil. Et quel document est sur le site? L’avis de convocation envoyé aux conseillers! (Avis-spécial-de-convocation) Pas l’avis public! Il fallait donc vraiment chercher loin dans le site pour savoir que quelque chose se passait le 19 mars 2015 à 20h. Cela fait très spécial pour annoncer une réunion très spéciale?

Le maire a aussi indiqué que la réunion avait été annoncée à Boom FM par la municipalité. Les opposants avaient pris l’initiative de demander cette annonce, pas le maire. Étant en période électorale, le maire Lacombe tente ici encore de se refaire une image de bon maire, malgré les nombreuses dérives et contradictions qu’il traîne derrière lui. Cet exemple de contradiction n’est qu’un parmi plusieurs autres.

Qu’est-ce que tout cela nous apprend sur l’administration Lacombe? Que cette dernière ne veut pas que la population de la municipalité soit informée de ce qui se passe. L’affichage des avis publics respecte la lettre de la loi, certes, mais pas l’esprit de la loi. L’administration Lacombe fait tout en son pouvoir pour éviter d’avoir à répondre aux questions, d’avoir à rendre des comptes, de permettre une saine participation des citoyens. La campagne de salissage des conseillers lors de la réunion informelle de ce 19 mars 2015 en est un exemple éloquent. Et ne croyez pas que les questions posées par le comité de M. Barbot va changer les choses, malheureusement.

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