Réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 1er mai 2017 : dictature et censure

La réunion du 1er mai 2017 du conseil de Sainte-Marie-Madeleine était la première au nouvel emplacement, soit l’Église Évangélique Baptiste.  On peut changer le maire Lacombe d’endroit, ça ne le changera pas pour autant! Et cette réunion l’a prouvé une fois de plus.

Ordre du jour – 1er mai 2017

Procès-verbal – 1er mai 2017

En commençant la première période de questions, M. Bernard Cayer a demandé qu’à l’avenir, la première période de questions soit rallongée à 30 minutes, au lieu de l’enlever, comme demandé par Patrick Toutant à la réunion du 3 avril dernier. Toutes les raisons évoquées par M. Cayer étaient légitimes.

Revenons à la réunion du 3 avril dernier. Patrick Toutant avait fait des demandes en accord avec le maire Lacombe, puisqu’elles se sont retrouvées sur l’ordre du jour de la réunion suivante le 1er mai, contrairement à d’autres demandes de citoyens, qui elles, ont été ignorées et mises aux oubliettes. On retrouvait les demandes de Patrick Toutant au point 6.1 de l’ordre du jour (Ordre du jour – 1er mai 2017).

Alors, on peut constater avec le point 6.1, que le maire Lacombe a décidé d’utiliser des méthodes dignes de la Corée du Nord pour bâillonner la liberté d’expression des citoyens. En effet, c’est toujours plus facile de tirer sur les messagers que de pointer du doigt les problèmes au conseil! S’il ne veut pas se faire ridiculiser par Infoman (les 23 mars 2017 et 13 avril 2017 derniers), et bien qu’il cesse d’être ridicule! Et dire que le maire Lacombe ose prétendre qu’interdire les enregistrements c’est légal! Il semble penser que les citoyens croient encore tout ce qu’il dit !

Ensuite M. Cayer explique qu’il a fait la demande de se procurer le code de déontologie de la municipalité au bureau municipale. On lui a répondu de remplir le formulaire d’accès à l’information sur le site Internet de la municipalité. Procédé ridicule pour cette demande, qui prend au moins 20 jours avant d’obtenir les documents. M. Cayer, n’ayant pu trouver le formulaire parce qu’il n’est pas sur le site, a décidé de téléphoner à 2 autres municipalités voisines pour faire la même demande. Quelle surprise se fût, quand on lui a répondu: « bien sûr je vous envoie ça par courriel » en moins de 2 heures il avait reçu les documents. Mais pourquoi le maire Lacombe, qui est responsable des documents, ne veut-il pas que ses citoyens soient bien informés?

Ensuite, M. Sylvain Lévesque est venu présenter un autre projet de développement. Avec ce qui est arrivé avec un de ses prédécents, le scepticisme est de mise envers ses idées de grandeur. On aurait dit qu’il voulait pousser les conseillers à prendre une décision le soir même. Ce projet se fera sur l’ancien terrain de LKQ, zone 203, et justement sur l’ordre du jour, il y a des demandes de changements de zonage pour cette zone, pour accommoder ce projet.

Mais ce n’est pas tout, Sylvain Lévesque a répété une autre fois que les pompiers coutent beaucoup trop cher à la municipalité pour toutes les sorties inutiles qu’ils font, mais que lui pourrait leur vendre le service de premier répondant pour $1000 par mois. Il veut créer une autre dépense, car ce service n’existe pas à Ste-Marie-Madeleine présentement, il a déjà été refusé aux pompiers.

Il a continué avec un 3ième sujet, disant que certains citoyens ont fait une campagne de salissage sur la directrice général Lucie Paquette, en parlant de sa condamnation pour fraude dans son ancien emploi à St-Valérien-de-Milton, et que ça doit cesser. C’est alors que quelques citoyens ont applaudis. Ces citoyens n’ont certainement pas compris que le dévoilement de la fraude de Mme Paquette avait été fait dans un but de prévention, faut-il préciser, avant de lui donner le poste de DG et non pas de salissage gratuit comme certain laisse croire. D’ailleurs, parler de salissage alors qu’on a soi-même fait de l’intimidation aux conseillers en pleine réunion de conseil ne fait pas vraiment sérieux. Mais Sylvain Lévesque, lui, voulait prouver a-t-il dit : « que personne n’est blanc comme neige ». Alors lui a fait ce qu’il dit devoir cesser, en salissant un conseiller. Il a affirmé, en déposant un dossier devant le conseil que Jean-Guy Chassé avait un casier judiciaire. Allez voir l’expression sur les visages du maire et de Patrice Barbot, ils jubilent de plaisir. Sylvain Lévesque a ensuite demandé aux autres conseillers et au maire qu’est-ce qu’ils allaient faire avec ça? M. Chassé a expliqué que «ce dossier, est pour un vol d’espadrille à $100 lorsqu’il avait 18 ans et ça n’avait aucun rapport avec ses fonction dans une municipalité.», contrairement à Mme Paquette.

Un autre citoyen a posé une question, cette fois au conseiller Gilles Carpentier à savoir, qui avait payé la réparation du fossé qui longe son terrain. Et M. Carpentier a répondu qu’il avait pris ses permis, et qu’il avait toutes ses factures payées pour le fossé de 65 pieds longeant son terrain, mais que le coin du rang Nord Ouest, ne lui appartient pas et que celui là avait été refait par la municipalité.

Pour faire changement, il y a eu un désaccord sur le contrat de la DG, à savoir que le maire Lacombe, Daniel Choquette et Patrice Barbot s’obstinaient à dire que ce contrat est privé. Gilles Carpentier et le citoyen Bernard Cayer ont tous les deux affirmés séparément, qu’ils se sont informés au MAMOT et que le contrat de la DG est public.

Ça continu avec la demande du vote sur les 2 points concernant, l’engagement du nouveau secrétaire-trésorier et d’une secrétaire-réceptionniste. Gilles Carpentier a voté contre et a tenu à dire les motifs de ses refus. Premièrement, il ne veut pas voter pour des contrats, ou sur quoique ce soit qu’il n’a pas vu. Lise Cadieux et Daniel Choquette qui sont sur le comité qui engage le personnel, ont dit qu’il n’y avait plus de contrat, mais seulement des ententes. Alors Gilles Carpentier de répondre, qu’il veut voir les ententes avant d’accepter et il a demandé à la directrice général est-ce que je peux voir les ententes et elle a répondu que les ententes étaient en cours de rédaction. Encore une fois, comme pour le contrat de Lucie Paquette, ça marche à l’envers, ils font voter les conseillers avant que les papiers officieux soient rédigés.

Un point important de cette réunion est celui où, l’école St-Joseph-Spénard demande un don, pour les aider à améliorer la vie des enfants qui fréquentent cette école. Qui sont ces enfants? Les enfants du village de Ste-Madeleine et de la paroisse de Ste-Marie-Madeleine. Un comité s’occupe de faire barrer la rue pour la sécurité des enfants et de faire planter des arbres pour embellir la cour d’école, mais surtout qu’ils puissent avoir de l’ombre en été. Alors ils ont demandé des dons aux 2 municipalités pour les aider à payer leur projet. Lise Cadieux a dit que c’était remis. Alors à la 2e période de questions, 2 dames du comité de ce projet sont venues dire que le projet serait réalisé avant la prochaine réunion du conseil, donc qu’ils ne pouvaient pas remettre ça. C’est alors que le chat est sorti du sac, croyez-le ou non, ils voulaient attendre parce que Daniel Choquette entre autres, avait peur de donner plus que le village!!! Il tenait mordicus à savoir si le village allait donner et combien, avant de décider si la paroisse de Ste-Marie-Madeleine allait donner et combien. Est-ce possible que quelqu’un soit à ce point aveuglé par des rancunes, au point de priver des enfants d’un peu d’ombre? Avant de faire un don pour enfant-soleil, demandez-vous à votre voisin s’il donne et combien ? Heureusement que Jean-Guy Chassé, Gilles Carpentier et Chantal Bernatchez ont dit que’eux étaient d’accord à voter tout de suite pour faire le don de $3000 comme demandé. Et après un peu de bla bla bla, ils ont fini par tous voter.

Le conseil a eu droit à la visite de Mme Marie-Ève Martel (Administratrice à la Fédération professionnelle des journalistes du Québec). Elle a essayé d’expliquer son point de vue, car le maire Lacombe et Daniel Choquette parlaient en même temps qu’elle, alors elle a dit : « Est-ce que je peux finir? » et elle a dit que les séances du conseil sont publiques, que les journalistes sont des citoyens, et que c’est un recul au droit à l’information que de vouloir empêcher l’enregistrement visuel des réunions et une entrave à la liberté de presse.

Une citoyenne par la suite a dit que le rôle des élus municipaux était d’écouter les citoyens et que s’ils enlèvent la 1ère période de questions, ça laisserait moins de temps aux citoyens pour parler. Le maire Lacombe et Daniel Choquette ont aussitôt dit: « ne partez pas de nouvelle là, on raccourci pas la période de question, elle sera dédiée seulement à des questions se rapportant à l’ordre du jour. » Mais alors pourquoi avoir écrit sur l’ordre du jour, abroger la 1ère période de question ??? C’est à se demander s’ils comprennent ce qu’ils font?

Ce fût au tour d’une jeune dame d’essayer de faire comprendre à certains membres du conseil, qu’il serait moins dispendieux pour la municipalité, d’envoyer tous les enfants s’amuser ensemble au camp de jour du village et de payer la différence du prix pour les non-résidents, que de séparer les enfants et de payer le local $4000 pour 8 semaines + les T-shirts + le personnel etc… Le maire Lacombe de dire en pleine église : « En janvier 2013 le village nous a mis dehors, quand tu te fais donner une tape sur la yeulle, on va pas présenter l’autre joue! » La citoyenne a bien essayé de leur faire comprendre que c’était mieux pour les enfants et plus économique pour la paroisse. Jean-Guy Chassé était bien d’accord avec ça, mais lorsqu’elle a bien vu que la majorité ne voulait pas comprendre, elle a dit : « Vous comprenez pas?» et le public s’est éclaté de rire.

Cet article est terriblement long, malgré tout il ne couvre pas tout ce qui c’est passé, donc allez voir la vidéo pour constater par vous-mêmes.

Prochain rendez-vous le 5 juin 2017!

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