Réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 2 novembre 2015 : le maire Lacombe se moque du conseil

La réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 2 novembre 2015 aura été la plus courte depuis le début de la controverse du garage de la honte. Et ce ne fut pas à cause d’échaffourés qui ont nécessité une présence policière comme lors des réunions du 1er décembre 2014 ou du 12 janvier 2015, bien au contraire.

Lors de la réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 5 octobre 2015, le conseil avait majoritairement voté pour que l’ordre du jour soit préparé en démontrant tous les points et toutes les informations nécessaires pour pouvoir se prononcer, et distribué aux conseillers le jeudi précédant la réunion du conseil (point 6.4, Procès-verbal 5 octobre 2015). Or, la secrétaire d’assemblée, Mme Ginette Daigle, également la directrice générale de la municipalité, a refusé de préparer l’ordre du jour tel que demandé par le conseil, appuyé en cela par le maire Lacombe. Devant ce constat, les conseillers indépendants ont donc ajourné la réunion pour laisser le temps à la directrice générale de compléter l’ordre du jour selon les directives du conseil.

Les partisans du maire, incluant le propriétaire du garage de la honte ainsi que l’ancienne directrice générale, ont reproché aux  conseillers indépendants leurs agissements. L’ancienne directrice générale, malgré son devoir de réserve en tant qu’ancienne employéee de Sainte-Marie-Madeleine, a maintes fois invoqué la loi pour argumenter que les conseillers indépendants étaient dans le tort. Cet argument est fallacieux, car selon la loi, le maire Lacombe DOIT faire exécuter les directives du conseil (article 142.1 et 142.2 du code municipal du Québec). En ne faisant pas respecter les directives du conseil à la directrice municipale, le maire Lacombe a manqué à ses fonctions de maire, et à fait preuve d’un manque de respect flagrant envers le conseil de Sainte-Marie-Madeleine, envers les citoyens, et envers la loi. Le maire Lacombe, qui s’est maintes fois targuer de respecter la loi, doit faire un sérieux examen de conscience, car cette fois les faits lui donnent tort sur toute la ligne.

Notez que la réunion est censé être remise à lundi prochain le 9 novembre 2015, à moins que les amis consultants du maire ne demandent un changement de programme.

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