Pour connaître toute l’histoire

POUR QUE VOUS SACHIEZ LE POURQUOI DE TOUT ÇA

Mme Noëlla Paquette Desrosiers est arrivée sur la rue Demers en 1959 à l’âge de 23 ans. À son arrivée, il n’y avait qu’une seule maison dans tout le secteur Douville. Elle a donc construit la 2e maison de tout l’arrondissement. Elle a tout vu bâtir, maison après maison, ainsi que les commerces. Elle est propriétaire et payeuse de taxes depuis 55 ans.

Depuis les 20 dernières années, le quartier, appelé autrefois «Quétaineville», s’était beaucoup amélioré. Tous les propriétaires embellissaient leur propriété et de nouvelles constructions ainsi que de nouvelles rues s’y ajoutaient. Les vieux entrepôts et garages avec droits acquis devaient disparaître un jour.

Mais voilà, à son retour d’une opération pour un cancer, Mme Paquette s’aperçoit qu’on démolit le petit entrepôt voisin de chez-elle. Les résidants de la rue Demers qui attendaient le jour ou tous les droits acquis allaient disparaître se disent : «Enfin, un de moins et probablement une belle maison de plus, ce qui donnera une valeur plus juste à nos maisons, car tous ces garages et entrepôts dévaluent nos propriétés.»

Mme Paquette et ses voisins lisent dans le journal municipal qu’une demande de dérogation mineure a été faite pour l’adresse en question. Une voisine, Lise Chartier, propose à Mme Paquette (qui est veuve et sans enfant) de l’accompagner pour aller voir les plans au bureau de la municipalité et pour savoir exactement l’envergure de la future construction. Lorsqu’elles ont constaté l’atroce bâtiment que la municipalité acceptait de laisser construire à cet endroit, elles ont demandé à M. Julien Dulude inspecteur en bâtiment : «Comment pouvez-vous concevoir la possibilité de laisser construire un « bunker » semblable dans un quartier résidentiel ??? Qu’est-ce qu’on peut faire contre ça ??? On ne veut pas de ça sur notre rue !» M. Dulude leur a répondu : «Opposez-vous. C’est votre droit, opposez-vous.»

En plus, Mme Paquette et Mme Chartier avaient d’autres questions pour M. Dulude, comme : «Comment se fait-il que vous laissiez construire un bâtiment commercial sur un terrain résidentiel de la rue Normand?» M. Dulude a répondu que ce terrain avait été dézoné et était maintenant commercial depuis janvier 2014.

Quelle fût leur surprise d’apprendre cela, car même en cherchant, personne n’a trouvé d’avis public concernant cette demande de dézonage et, depuis des années, à plusieurs reprises, des anciens propriétaires avaient voulu dézoner ces terrains, mais on le leur avait toujours refusé.

Deuxième surprise, ce bâtiment servira pour les camions à neige du nouveau déneigeur des rues de Ste-Marie-Madeleine, ce qui ne correspond pas avec le droit acquis d’entreposage et non de garage ??? Il vient de s’improviser déneigeur à bon marché et pour le maire, il n’y a pas de problème là, une économie de $$$ c’est merveilleux.

Il y a quelques années, la compagnie Symtech, qui opérait dans le bâtiment sur le coin de la rue Normand et du boul. Laurier, avait été expulsée de cet endroit, soit disant parce qu’elle faisait trop de bruit et de poussière.

Mais là des déneigeuses qui travaillent la nuit, qui font «bip bip», qui chargent et déchargent du sel et du sable, ça c’est correct ???

Troisième surprise, comment se fait-il qu’on construise un bâtiment sur 2 terrains, un commercial et un résidentiel ???

Quatrième surprise, comment se fait-il qu’on parle de dérogation mineure alors que s’en est une Majeure ??? La directrice générale dit que ce sont eux qui décident si c’est mineur ou pas… Selon des professionnels, c’est une dérogation MAJEURE.

Cinquième surprise, les conditions pour avoir une dérogation ne sont pas rencontrées et personne n’en tient compte ???

Alors, les deux dames ont fait circuler une pétition, et l’ont envoyée par courrier recommandé. Cette pétition de 60 noms était adressée à tous les conseillers, au maire, à la directrice générale et à M. Dulude

Sur le journal municipal, la municipalité a annoncé la demande de dérogation (Bulletin mensuel septembre 2014) et on peut y lire « Tous les intéressés pourront se faire entendre par le conseil relativement à cette demande en se présentant au 290 rue St-Jean-Baptiste, à Ste-Madeleine à la prochaine réunion du 6 octobre 2014. »

Et bien, lors de cette réunion du 6 octobre, il y a eu VICE DE PROCÉDURE. Ils ont accepté la dérogation sans laisser personne s’opposer, et certains conseillers n’avaient pas été mis au courant de la pétition qui leur était adressée.

Revenons à Mme Paquette qui est la plus touchée par ce bâtiment monstrueux. L’énorme bâtiment longe le contour de son terrain, 142 pieds de long du côté nord et 65 pieds de long à l’arrière (côté ouest). (voir les photos du garage)

Combien pensez-vous qu’elle vient de perdre ?

À 78 ans, elle comptait vendre sa maison d’ici quelques années, mais maintenant, qui achètera cette maison et à quel prix ? C’est comme ça que le Maire Simon Lacombe prend soin de ses aînés, de la doyenne de la rue et payeuse de taxes depuis 55 ans.

Elle ne voit plus le soleil, il fait noir dans la maison, même par une belle journée ensoleillée. Elle n’a plus aucune vue, elle est enclavée, elle se sent enfermée et étouffée. Ça donne l’impression que l’abominable bâtiment qui est beaucoup plus haut qu’une maison est dans sa cour.

Le propriétaire de ce bâtiment en est à sa 3e construction sans permis. Il n’a pas de champ d’épuration. Il a des caméras de surveillance 360 degrés, ce qui est illégal car les gens autour n’ont plus de vie privée. Il n’a pas de gouttière sur les 2 pans de murs du côté de Mme Paquette. Imaginez avec cette grandeur de toit la quantité d’eau qui est déversée sur le terrain de Mme Paquette. En plus, il a une immense citerne de carburant (non réglementaire) à l’intérieur de cette bâtisse. Pour terminer, son système de chauffage fait énormément de bruit lorsqu’il fait froid, et cela empêche Mme Paquette et les voisins d’en face de dormir.

Mais les résidants ne peuvent se plaindre à la municipalité, car ils ne font rien lorsqu’il s’agit de cet individu.

Lorsque les résidants de la rue Demers ont manifesté contre l’incompétence du conseil et ont installé des affiches, ils ont reçu des lettres recommandées pour leur faire enlever ces affiches sous peine d’amendes considérables.

Selon des personnes compétentes (Avocats et Ministère des Affaires Municipales), ils avaient le droit d’afficher leur mécontentement. Mais la municipalité fait des pieds et des mains avec l’argent des contribuables pour intimider les plaignants.

Lors de la réunion du 1er décembre, Mme Chartier a promis de démolir le conseil sur internet, elle et son mari ainsi que Mme Paquette ont reçu des mises en demeure pour qu’ils se la ferment ! La vérité c’est dérangeant…

Les résidants essaient d’obtenir de l’aide de l’extérieur, ils ont fait appel aux journaux, à J.E. (diffusion le 23 janvier à 19h) à l’UPAC et au MAMROT pour dénoncer cette injustice.

Alors voilà pourquoi nous avons fait ce site ; pour informer les citoyens de Ste-Marie-Madeleine, pour les inciter à venir aux réunions du conseil municipal et se tenir informés. Puisque c’est en s’informant que certains résidents ont découvert plein de choses qu’ils ne peuvent divulguer pour le moment.

Le maire ne cesse de répéter qu’ils ont économisé 200 000.00$ sur le contrat de neige pour 5 ans, mais il n’a pas d’argent pour mettre un lampadaire au bout de la rue du Moulin, comme les résidents le demandent depuis 6 mois. (voir la réunion du conseil du 1er décembre 2014)

Mais il est très pressé de passer les égouts sur le Boul. Laurier… quand tout le monde a déjà des fosses septiques. Il faut que les citoyens se réveillent !!!

Très intéressant à voir, vous pouvez regarder la vidéo de la réunion du conseil du 1er décembre dernier ou Mme Chartier demande la démission du maire (voir la réunion du conseil du 1er décembre 2014).

Vous êtes invités à nous écrire vos propres histoires d’horreur avec la municipalité et vous devez porter plainte, car le Ministère des affaires municipales nous a dit qu’ils ont entendu bien des choses concernant Ste-Marie-Madeleine, mais que jamais personne n’avait porté plainte avant ceci. C’était la première plainte, vous devez porter plainte.

Nous devons nous tenir debout tous ensemble pour mettre de l’ordre.

2 réflexions sur « Pour connaître toute l’histoire »

    1. Bonjour M. Pontbriand,
      si vous savez comment faire bouger le MAMOT, dites-le nous svp, car nous avons fait plusieurs plaintes au MAMOT et après un an, il n’avait rien fait. Après avoir demandé quand il agirait, il nous avait dit qu’il se pouvait très bien, qu’il ne ferait probablement que des recommandations. Alors nous avons entamé des poursuites judiciaires, c’est alors que le MAMOT c’est retiré.

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