Réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 10 août 2015 : le gros bon sens l’emporte

La réunion du conseil du 10 août 2015 aura permis de constater qu’encore une fois, le maire Lacombe à plus à coeur les intérêts de certains de ses partisans que la sécurité des citoyens du domaine Huron. En effet, il n’a pas insisté sur la demande d’ajout de borne-fontaines, et il a plutôt laissé ses partisans essayer de démolir cette demande. Heureusement, tous les conseillers ont fait la seule chose raisonnable et sensé, et ils ont usé de leur gros bon sens en acceptant cette demande d’ajout de borne-fontaines.

Première partie

Deuxième partie

Procès-verbal 10 août 2015

Le gros bon sens ne s’est pas arrêté aux bornes-fontaines. Une demande a été déposée pour dézoner une partie du terrain de LKQ, prolonger les égouts sur la 116 pour desservir ce terrain et exempter la taxe de bienvenue sur l’achat d’un bâtiment prévu pour être démoli. Le promoteur avait dans ses plans de laisser les 300 premiers pieds en zone commercial, et sur le reste du terrain d’y faire construire 15 à 20 maisons de style condo. Le maire et ses partisans étaient très en faveur de ce projet, mais certains citoyens ont battu en brèche leur enthousiasme. Premièrement, de l’aveu même du maire suite à une question d’un citoyen, le terrain de LKQ est le dernier terrain commercial de la municipalité. Dézoner ce terrain pour y construire des maisons reviendrait donc à couper dans les espaces commerciaux de la municipalité afin de servir les intérêts d’un promoteur. Pourquoi prendre des terrains résidentiels pour les zoner commercial comme en 2014, et ensuite prendre des terrains commerciaux et les zoner résidentiel? Encore une fois, on peut constater l’arrogance de l’ignorance du maire, car il fait du favoritisme envers les mêmes citoyens pensant que personne ne s’en apercevra ? Posez-vous la question, pourquoi ce favoritisme alors que ces citoyens montrent un mépris envers les règlements de la municipalité? Cette position complètement déraisonnable montre la vision à très court terme du maire Lacombe.

Le projet de ce développement avait été dévoilé aux citoyens par Lise Chartier à l’automne 2014, alors qu’elle avait convoqué les résidants de Sainte-Marie-Madeleine à une réunion de citoyens pour les informer de ce qui se passait à leur insu dans la municipalité. Si Mme Chartier n’aurait pas déclaré haut et fort les anomalies de l’ancienne administration Lacombe, vous pouvez être certain que les égouts auraient été installés sans demander l’avis de personne avec l’argent des citoyens pour accommoder certains, tandis que d’autres payeurs de taxes avaient besoin de lampadaires et de l’eau dans les bornes-fontaines pour la sécurité commune. Les conseillers indépendants travaillent très fort présentement pour TOUS les citoyens, pas seulement pour certains, et c’est ce qui en frustre quelques-uns.

Ensuite, le propriétaire du garage de la honte et son père ont fait une fixation sur le prolongement des égouts qui permettrait ce développement résidentiel. Ils ne se gênaient pas du tout pour remettre toujours de l’avant ce projet, en même temps qu’ils essaient de faire croire que ce projet est maintenant celui de quelqu’un d’autre. Pourquoi donc tous les camions du propriétaire du garage de la honte sont-ils stationnés sur le terrain de LKQ? C’est eux depuis le début qui travaillent de pair avec le maire pour ce projet. Pendant ce temps les citoyens du domaine Huron, eux, sont inquiets pour leur sécurité à cause du problème de débit d’eau dans leurs bornes-fontaines, problème qui existe depuis 25 ans au moins selon l’ancien responsable des travaux publics. Ce problème n’est pas dispendieux à résoudre et il a été mentionné à plusieurs reprises. Le maire a préféré ignorer ce problème plutôt que d’y remédier.

Le conseiller Daniel Choquette, usant de son gros bon sens, a parfaitement résumé la position des conseillers indépendants, en indiquant que les égouts n’étaient pas pressants. Les conseillers indépendants ont aussi proposé de faire une étude des fosses septiques partout sur le territoire de la municipalité, comme toutes les municipalités doivent le faire suite à la demande du gouvernement, ce qui a fait fulminer le propriétaire du garage de la honte et son père.

Finalement, l’exemption de la taxe de bienvenue a aussi été refusée, mais pour une raison beaucoup plus simple : ce n’est pas légal de le faire. En effet, une municipalité ne peut pas accorder de crédit sous aucune forme pour un nouveau développement domiciliaire (voir à ce sujet cette article dans La Presse : http://www.lapresse.ca/actualites/201508/05/01-4890455-credits-de-taxes-quebec-rappelle-les-municipalites-a-lordre.php).

La réunion aura permis de confirmer le dépôt de la poursuite contre le propriétaire du garage de la honte, qui a été retardé suite au véto du maire sur cette question. Le propriétaire du garage de la honte de même que son père ne se sont d’ailleurs pas gêné pour taper sur la tête du conseiller Gilles Carpentier tout au long de la soirée, au grand plaisir du maire Lacombe. Le problème de ces attaques, c’est que M. Carpentier n’est conseiller que depuis le 29 mars 2015, soit environ 5 mois. Le maire Lacombe est maire depuis 35 ans. C’est donc lui qui doit se faire taper sur la tête pour les problèmes qui surviennent aujourd’hui, ce que font les opposants depuis le début de la controverse. L’aveuglement volontaire des partisans du maire Lacombe envers ses dérives et contradictions montre que malheureusement, les partisans du maire défendent leurs propres intérêts en premier au détriment de ceux des citoyens. Et qu’il s’agit là de quelque chose de très malsain.

Prochaine réunion du conseil le 14 septembre 2015!

Elvis n’est pas mort!

Le King des Kings

Reproduit à partir du site Web du Courrier de Saint-Hyacinthe, voir http://www.lecourrier.qc.ca/caricatures

Elvis n’est pas mort, mais il n’est pas fort! Et il n’a pas peur de se couvrir de ridicule!

Un autre excellent article par Benoit Lapierre dans l’édition du 30 juillet 2015 du Courrier de Saint-Hyacinthe : http://www.lecourrier.qc.ca/actualites/actualites/2015/07/30/maire-lacombe-oppose-veto/2867 (en ligne le 3 août 2015, en voici une copie scanné : Le maire Lacombe oppose son veto – Le Courrier de Saint-Hyacinthe)

Le maire Lacombe ne possède pas dans ses qualités l’introspection et l’humilité, car sinon il n’aurait pas été aussi maladroit dans ses réponses au journaliste.

Il (le maire Lacombe) a expliqué qu’il avait été obligé d’agir comme il l’a fait (opposé son veto) pour demeurer juste envers tout le monde

Depuis le début de la controverse du garage de la honte, si les événements ont bien prouvé une chose, c’est que le maire Lacombe n’agit pas dans le meilleur intérêt de tous les citoyens. Ses actions durant les derniers mois montrent plus qu’il favorise certains citoyens au détriment d’autres que le contraire. Et que dire de l’histoire de la pancarte des opposants que le maire voulait envoyer à tout prix en cour municipale, alors que d’autres entreprises et citoyens violent le dit réglement sans que le maire sourcille! Non, le maire Lacombe n’est pas juste envers tout le monde. Et c’est très fâchant pour les citoyens respectueux des réglements.

On a eu un cas similaire dans le 4e rang avec un terrain résidentiel, et celui-là, ils (les conseillers) l’ont laissé aller, ils ont passé outre. On avait 18 000$ de dépensé en frais d’avocat, on était rendu au jugement et ils ont laissé tomber. Ils n’avaient pas le droit de faire ça.

Un cas similaire? Le maire Lacombe parle ici de Girma et de son droit acquis pour usage commercial sur son terrain du 4e rang qui a été reconnu par la cour municipale. Qu’y-a-t-il de similaire avec la construction sans permis d’un abri à sel par le propriétaire du garage de la honte, qui ne respecte pas les normes de stationnement et d’occupation du sol? Et de l’exploitation d’une entreprise de déneigement en contradiction flagrante avec le règlement de zonage? Réponse : absolument rien. Voilà un autre exemple ici de la soi-disante impartialité du maire auquel peu de citoyens croient encore. Dans le cas de Girma, la municipalité était seulement à l’étape des plaidoiries, donc encore loin d’un jugement. Les frais d’avocats dont parle le maire auraient été le double si les procédures avaient continués, incluant un possible appel, soit plus de 36000$ dépensé en pure perte. Et les conseillers indépendants étaient tout à fait en droit d’arrêter les procédures; ils sont majoritaires au conseil. Le maire Lacombe pense-t-il encore que les citoyens croient aveuglément  ce qu’il dit comme s’il s’agissait d’une parole d’évangile, alors que ces propos laissent planer énormément de doute sur sa soi-disant bonne gestion de la municipalité? On dirait bien que oui.

Cette fois, il y a au moins deux conseillers qui vont voter contre

Ainsi donc, le maire Lacombe dicte ses volontés aux conseillers Chantal Bernatchez et Patrice Barbot? Il n’a pas l’air d’avoir un très gros ascendant sur eux, car Chantal Bernatchez a voté contre le maire lors de la réunion du 6 juillet dernier! Comment peut-il savoir qui va voter quoi? Ça ne fait pas sérieux de la part du maire Lacombe de prétendre connaître à l’avance le déroulement des événements, surtout qu’il n’a jamais vu venir l’élection de Gilles Carpentier.

Ça (le changement des serrures, l’accès interdit aux élus en dehors des heures d’ouverture), ça vient de M. Carpentier, mais ça ne me dérange pas.

C’est Chantal Bernatchez, membre de la défunte équipe Lacombe, qui a proposé cette résolution, et elle a été appuyé par Jean-Guy Chassé (voir point 7.8, Procès-verbal – 6 juillet 2015). Pourquoi le maire Lacombe tient-il tant que ça à attribuer cette décision à Gilles Carpentier? M. Carpentier ne s’est jamais plaint lorsque le maire Lacombe a ajouté un point à propos du non-respect d’un règlement sur le coin du terrain de M. Carpentier (voir point 8.8, Procès-verbal 1er Juin 2015). C’est très étrange. Les personnes dont le maire éprouve de l’animosité pour eux se retrouvent souvent avec ce genre de manoeuvre contre eux, alors que ceux qui s’entendent bien avec le maire semblent être à l’abri en cas de non-respect de la règlementation municipale. Vraiment très étrange…

Le contrecoup

À la réunion conseil du 1er juin 2015, et à celle du 6 juillet 2015, les partisans du maire se sont fait entendre. Et ils n’étaient pas contents.

Ils tentent de reprendre l’initiative au conseil pour bloquer ou renverser les décisions prises par les conseillers indépendants majoritaires qui, selon les partisans du maire, nuisent à la municipalité et aux citoyens.

Leurs remontrances sont nombreuses. D’abord, le père du propriétaire du garage de la honte s’est plaint qu’avant l’épisode du garage de la honte peu de gens venaient au conseil, et que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Maintenant, le conseil dépense de l’argent en poursuite futile car tout est conforme sur le terrain du garage de la honte. Ensuite, le propriétaire du garage de la honte s’est plaint d’être victime d’une vendetta lorsqu’un citoyen a demandé d’installer des zones d’interdiction de stationnement proches des commerces sur les rues de la municipalité. Un autre citoyen a affirmé que le conseil était contre les entreprises. Et enfin, d’autres citoyens ont demandé s’il n’était pas possible d’éviter les poursuites et d’en arriver à une entente à l’amiable.

Tout cela est bien beau, mais les partisans du maire qui se sont exprimés devraient se garder une petite, même une grosse gêne avant de jouer aux vierges offensées.

Qu’est-ce que les partisans du maire reprochent en fait aux conseillers indépendants? C’est de faire respecter la règlementation de la municipalité tout simplement. Hé oui!

Le conseil a prit la décision de poursuivre le propriétaire du garage de la honte au sujet de son abri à sel parce qu’il s’est lui-même mit dans l’eau chaude, en ne respectant pas plusieurs règlements municipaux. Il y a bien sûr le garage de la honte, mais aussi on parle du non-respect du règlement de zonage dans la zone 204 (grilles-zones-201-à-206, chapitre-3-Classification-des-usages) qui ne permet pas d’entreprise de déneigement, pas d’entreprise de transport, et pas d’entreprise de remorquage. Ce sont là 3 activités que le propriétaire du garage de la honte effectue sur son terrain,  dont il fait la promotion sur le site Internet de son entreprise, et ce en complète contradiction avec la règlementation. La colère du père du propriétaire du garage de la honte devrait être en fait une critique sévère de la gestion de l’ancienne équipe Lacombe, qui par son laxisme, et son apparence de favoritisme, a laissé la situation pourrir dans la municipalité depuis tant d’années.

Le propriétaire du garage de la honte a dit que la liberté des uns s’arrêtait là où la liberté des autres commençait. Cela ne l’a pas empêché d’emmurer une femme de 80 ans avec des murs de 16 pieds de haut sur 2 côtés! L’équipe de gestion du maire Lacombe lui a accordé la construction du garage de la honte, mais quand une décision est prise sur des informations non-vérifiables, la décision perd beaucoup de sa valeur, et pose beaucoup de questions sur les décisions passées prises par feu l’équipe Lacombe.

Le conseillers indépendants, puisque ce sont eux qui sont visés, ne sont pas contre les entreprises, loin de là. Ils sont contre les abus par des citoyens ou des entreprises, peu importe qui. Il n’y a pas de vendetta contre le propriétaire du garage de la honte. C’est lui qui se met sous les projecteurs avec son attitude arrogante qui se croit tout permis.

Le problème des partisans du maire c’est qu’ils n’ont pas compris que le vent à tourné à Sainte-Marie-Madeleine. L’élection de Gilles Carpentier en a été un exemple frappant, quoiqu’en pense le maire. Le maire et ses acolytes sont complètement dépassés par les événements qui s’enchaînent les uns après les autres. Les conseillers indépendants travaillent d’arrache pied afin de corriger nombre de problèmes dans la municipalité que la gestion du maire Lacombe avait laissé en plan, notamment les bornes fontaines au domaine Huron. Les opposants veulent que les choses changent pour le mieux à Sainte-Marie-Madeleine, que les règlements municipaux soient respectés par tous, et les partisans du maire devraient comprendre que l’époque où le maire était tout-puissant dans la municipalité est révolue.