La réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 3 avril 2017 est à marquer au fer rouge. Le maire Lacombe, avec ses 2 alliés soumis Chantal Bernatchez et Patrice Barbot et les éternels indécis, Lise Cadieux et Daniel Choquette, avaient l’air d’exercer une revanche rapide et brutale sur les 2 conseillers indépendants restants et les opposants. Depuis quelques temps Lise Cadieux et Daniel Choquette sortent soudainement de leur tanière, en voulant démontrer qu’ils sont capables de prendre des décisions. Peut-être dans le but de mériter des votes aux prochaines élections? Mais pour cela faudrait-il que leurs décisions soient bonnes, ce qui veut dire qu’elles soient prises dans l’intérêt commun des citoyens. Peut-être y’a-t-il aussi de la jalousie, car le dernier conseiller rentré, Gilles Carpentier, prends beaucoup de place depuis son arrivée. On l’a vu dans les média et fait marquant, il se démarque par sa transparence tant recherché par les citoyens depuis longtemps. Il est le seul à poser des questions sur les comptes à payer, à dévoiler des montants que le maire espérait garder cacher et répondre clairement aux questions des citoyens. Daniel Choquette et Lise Cadieux sont sur le conseil depuis plusieurs années et on ne les a jamais vu questionner l’administration du maire Lacombe. Étaient-ils toujours d’accords avec le maire Lacombe? Ou s’ils n’osaient pas soulever la poussière bien collée depuis des années et se la coulaient douce? Pas d’opposition pas de travail! Que ce soit l’une ou l’autre de ces raisons, pourquoi n’ont-ils jamais rien fait qui attire l’attention des citoyens avant?
La soirée a d’abord commencé par le maire Lacombe qui a ajouté 2 points à l’ordre du jour et pas n’importe lesquels. Nous y reviendrons tantôt. Ensuite, il a brutalement interrompu une citoyenne qui avait commencé à poser une question, pour donner la parole à Patrick Toutant. Ce citoyen disant qu’il venait pour « DÉFENDRE » le maire Lacombe suite à la capsule d’Infoman du 23 mars 2017. Il a demandé, tenez-vous bien, à ce que soit INTERDIT toute prise de vue, tout enregistrement audio, tous les cellulaires, tablettes et caméras, et même toute présence de journaliste. Il a demandé également que le conseil enlève la première période de question de 15 minutes. Donc pour lui, « DÉFENDRE » le maire Lacombe signifie d’empêcher les citoyens de poser des questions et de cacher aux citoyens la vérité sur les agissements du maire et son équipe! On en croirait presque que son intervention était commandée, soit par le maire ou un de ses conseillers. Si vous regardez la vidéo, vous pouvez très bien voir que le maire donne la parole à Patrick Toutant avant même qu’il ait levé la main. Alors le maire savait très bien ce qui se tramait. Ce que ce citoyen demande se résume en un mot: CENSURE! Il a dit que ça ridiculisait le maire et les citoyens de Ste-Marie-Madeleine. S’il est en colère contre la capsule d’Infoman, hé bien! Qu’il se plaigne au maire Lacombe! Rien n’a été inventé dans cette capsule! Ce n’est que la stricte vérité, et que le maire Lacombe assume ses actions! Il n’avait qu’à ne pas faire des stupidités en assemblée publique. Empêchons les citoyens de le voir tel qu’il est, sauf s’ils sont présents sur place! Voilà la solution aberrante que propose ce citoyen qui s’est déjà lui-même opposé au maire Lacombe en 2009 (Le diable est aux vaches à Sainte-Marie-Madeleine – Le Courrier de St-Hyacinthe). Qu’il se présente donc aujourd’hui pour « DÉFENDRE » le maire Lacombe est très bizarre, et un peu suspect.
Le maire Lacombe, qui a dit sans sourciller à J.E. qu’à Ste-Marie-Madeleine, la magouille est assez rare (voir l’article à ce sujet ici) semble ne pas se rendre compte de ce que c’est que de la magouille! En effet, comme il le faisait par le passé, il a, sans avertir tous les conseillers au préalable, changer l’ordre du jour pour ajouter 2 points. Et ces points favorisaient directement son ami Sylvain Lévesque! L’homme, qui est poursuivit par Sainte-Marie-Madeleine, qui est poursuivit également par des opposants, et qui se fiche éperdument des règlements, a profité des bonnes grâces du maire Lacombe! M. Lévesque avait été absent de plusieurs réunions dernièrement, mais il faut croire qu’il avait été prévenu d’avance, car il était présent cette fois.
Le premier point ajouté était pour présenter un avis de motion pour effectuer un changement d’usage de la zone 203 (en gros, les anciens terrains de LKQ, entre les rues Normand et Millette) qui ajouterait l’usage d’entreprise de déneigement dans cette zone. Il s’est cependant gardé de dire que cet usage ne viendrait pas seul, il s’agirait de déneigement-terrassement dans la zone commerciale où se situait auparavant LKQ. Des voisins immédiats pourraient ne pas être d’accord avec ce qu’implique ce changement.
Ensuite, le maire Lacombe a fait voter une résolution dans le but d’engager un ingénieur pour étudier les travaux et les coûts d’installations d’égouts dans les rues Demers, Normand, Palardy et sans surprise sur la 116. C’est alors que M. Carpentier a rappelé au conseil que la compagnie Aviso était déjà mandatée depuis plusieurs mois pour une somme de $16 000 pour déterminer les priorités à faire dans la paroisse. Pourquoi donner un 2e mandat pour la même chose? Pourquoi payer en double ? Pourquoi ne pas attendre le résultat d’Aviso? Ça tourne pas rond dans la tête du maire! En plus avec cette résolution, il a fait fi d’une pétition de plus de 232 noms contre le fait de faire des égouts sur le Boulevard Laurier avant de faire la rue Demers. Pourquoi cette pétition? Parce que le maire Lacombe voulait passer les égouts sur le Boul. Laurier jusqu’à la rue Millette pour le projet résidentiel de M. Lévesque et que les citoyens de la rue Demers attendent les égouts depuis très longtemps. C’est en effet la plus vieille rue du secteur et certains résidents ont de graves problèmes avec leurs installations septiques. Donc, les citoyens se sont opposés avec raison, et il est normal qu’ils veulent les égouts sur la rue Demers avant d’autres projets.
En regardant tout ça, on a la drôle d’impression que le maire Lacombe veut servir un retour d’ascenseur à M. Lévesque. Mais en retour de quoi? Et cette question en apparence bien anodine ressemble beaucoup à celles qui ont été posées à la commission Charbonneau. Nous n’accusons personne ici, mais la situation est extrêmement délicate, et le maire Lacombe ne s’en rend même pas compte après 36 ans. Lui qui a dit à J.E. « que la magouille était assez rare à Sainte-Marie-Madeleine», on comprend maintenant pourquoi enlever les caméras, et interdire les journalistes serait un gain pour certains.
Prochain rendez-vous le 1er mai 2017!