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Sainte-Zizanie-Madeleine

Chronique de l’éditorialiste Martin Bourassa dans l’édition du 26 mars 2015 du Courrier de Saint-Hyacinthe.

http://www.lecourrier.qc.ca/opinion/editorial/2015/03/26/sainte-zizanie-madeleine/6227 (en ligne le 30 mars 2015, en voici une copie scanné Sainte-Zizanie-Madeleine – Le Courrier de St-Hyacinthe)

Le bon côté de toute cette saga, c’est l’intérêt soudain que portent les gens de l’endroit aux affaires et à l’administration municipale de Sainte-Marie-Madeleine. L’indifférence et le laisser-aller sont bien pires que le crêpage de chignon.

Martin Bourassa, éditorialiste

M. Bourassa a bien raison. Les citoyens ayant participé à la réunion privée du 17 mars au restaurant l’Escale, et qui se plaigent de la confrontation au conseil, devraient comprendre que malheureusement, la confrontation a été le seul moyen pour faire bouger l’administration Lacombe. Ce n’est pas en se mettant la tête dans le sable que les choses vont bouger.

En réponse à M. Le Bel

Lettre ouverte dans la section Forum de l’édition du 26 mars 2015 du Courrier de Saint-Hyacinthe en réponse à des commentaires de Yvon Le Bel dans l’édition du 19 mars 2015 du Courrier de Saint-Hyacinthe.

http://www.lecourrier.qc.ca/opinion/forum/2015/03/26/en-reponse-a-bel/2579 (en ligne le 30 mars 2015, en voici une copie scanné En réponse à M. Le Bel – Le Courrier de St-Hyacinthe)

 

Le vrai visage de l’administration Lacombe

Aujourd’hui, les citoyens ont reçu un bien drôle de document dans leur boîte à lettre. Un dépliant de Yvon Le Bel, candidat pour l’équipe Lacombe au siège #3. Le contenu est à dresser les cheveux sur la tête.

Mensonges, menaces, intimidation, espionnage des citoyens : tout y passe. L’administration Lacombe montre son vrai visage, soit qu’elle fera tout en son pouvoir pour justement garder le pouvoir à Sainte-Marie-Madeleine dans ses mains. Pendant ce temps, elle ne répond à aucune question sur le problème des bornes fontaines dans le domaine Huron qui menace la sécurité des citoyens. Pas plus qu’elle ne répond aux nombreuses irrégularités dans le processus de construction du garage de la honte. Et qu’elle ne prend aucun engagement à consulter les citoyens pour les égouts dans le secteur Douville, tel que demandé par les opposants (appuyé par une pétition de 229 noms alors que la réunion spéciale du 19 mars a été demandé que par un très petit groupe de citoyens). Tout ce qu’elle fait, c’est du salissage et de l’atteinte à la réputation de citoyens qui ne demandent qu’à avoir des réponses et à être écouté par leur municipalité.

L’administration Lacombe, de même que son candidat Yvon Le Bel, font la preuve claire et nette que les promesses de respect et d’écoute des citoyens ne sont que des paroles en l’air. Que l’administration Lacombe écoutera seulement les citoyens qui pensent comme elle, notamment le comité formé par Patrice Barbot lors d’une réunion privée, et personne d’autre. Cette mascarade de démocratie a assez duré. Il est temps d’envoyer un message clair et fort à l’administration Lacombe que la peur et l’intimidation ne fonctionnent plus. Que les citoyens méritent mieux, et ce mieux c’est Gilles Carpentier, candidat indépendant. N’ayons pas peur de voter pour lui!

Réunion extraordinaire du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 19 mars 2015 : électoralisme et salissage

Nous sommes en période électoral, et cela se voit. Une réunion extraordinaire du conseil devait se tenir le 19 mars 2015 à 20h. Devait se tenir, car il n’y a pas eu quorum. En effet, les 3 conseillers indépendants ne se sont pas présentés, même si le maire leur avait envoyé des lettres enregistrés. Le maire Lacombe ne s’est pas gêné pour dire d’entrée de jeu que les conseillers avaient été muselés, mais pas par qui. Lisant un texte écrit à l’avance, bien qu’il a dit qu’il n’était pas préparé, le maire a indiqué que la réunion faisait suite à la requête de citoyens (sans nommer lesquels et par contre, il n’a jamais répondu à deux pétitions de 62 et 229 noms) de rencontrer les élus de la municipalité (parce que ça ne semble pas possible lors des rencontres mensuels du conseil). Il s’est dit prêt avec le conseil à répondre au meilleur de leur connaissance aux questions des citoyens, sans détour, ni mesquinerie, et en toute franchise.

Le maire Lacombe a parlé des constructions de maisons, et des investissements importants qui avaient été faits dans la municipalité, notamment le Golf La Madeleine, et le CIAQ. Ce sont là de vieilles nouvelles puisque les 2 entreprises sont bien établis depuis au moins 1 décennie. Le maire s’est bien gardé de parler du problème de pression dans les bornes fontaines du domaine Huron, alors qu’il prépare le dézonage du domaine Rose-des-Vents  où tout près de 80 maisons pourraient être construites bien que le problème de pression des bornes fontaines sera toujours présent.  Il n’a parlé non plus des demandes répétées depuis des années de citoyens pour l’installation de lumières de rue il n’y a encore  rien de fait. Au final, l’administration Lacombe utilise les vieilles tactiques des élections précédentes : rumeurs, promesses en l’air, désinformation. Heureusement, grâce aux efforts des opposants et des conseillers indépendants, les citoyens aujourd’hui sont mieux informés, et voient très bien ce qui se passe.

Le maire Lacombe tente ici de refaire son image en se disant prêt à répondre aux questions des citoyens! Cela fait depuis octobre 2014 que les citoyens tentent par tous les moyens d’avoir des réponses à leurs questions. Le maire n’a fait que repondre de manière évasive, n’a pas écouté les citoyens, ou leur a carrément ri au visage pendant cette période. (à ce sujet, vous pouvez consulter les articles précédements sur les réunions du conseil du 1er décembre 2014, du 2 février 2015, et du 2 mars 2015). Il dit que les conseillers sont muselés, alors qu’il ne se gêne pas pour tenter de museler les citoyens en leur envoyant des mises en demeure pour diffamation, ou pour leur faire enlever des pancartes qui dénonçaient la décision de l’administration Lacombe d’autoriser la construction du garage de la honte. Le maire ne prêche pas beaucoup par l’exemple, et est très mal placé pour faire des reproches aux autres.

La réunion officielle ne pouvant pas avoir lieu, le maire a par contre permis aux citoyens présents de poser des questions aux conseillers présents et à lui-même sur n’importe quel sujet. Ce point est important, car comme ce n’était pas une réunion officielle, le maire et les conseillers présents n’étaient donc pas protégés par la municipalité. Au début de la réunion non officielle, le maire a lu un texte et au cours de la réunion, des documents ont été sorties pour corroborer ses dires. La réunion officielle devait servir à donner de l’information et on n’était pas préparé? À quoi donc devait servir cette réunion? Trouvez l’erreur?

Cette réunion informelle s’est malheureusement avérée en partie une compagne de salissage des conseillers indépendants et des opposants. Selon l’administration Lacombe, les conseillers indépendants sont  muselés, font de l’obstruction, et paralysent la municipalité. Le maire s’est même permis de divulguer des propos tenus lors du caucus de la dernière réunion du conseil! Pour ce qui est des opposants, l’administration Lacombe les accusent de museler les conseillers indépendants et de gueuler jusqu’à avoir satisfaction. Le maire a indiqué aussi qu’il n’avait jamais été confronté à ce genre d’opposition, et il ne s’est pas gêné non plus pour dire que les conseillers indépendants recevaient les documents pour les dossiers, contrairement à leurs prétentions. L’administration Lacombe, lors de cette soirée, n’a pas ménagé ses efforts pour discréditer l’opposition des conseillers et des citoyens. Heureusement, les citoyens présents n’étant pas dupes, certains n’ont pas hésité à confronter le maire sur des déclarations passées et sur certaines contradictions. Qu’ont donc fait de si répréhensibles les 3 conseillers indépendants et les opposants? Dans le cas des conseillers, d’avoir fait leur travail en demandant des informations adéquates pour prendre des décisions éclairées, et d’avoir été à l’écoute des citoyens. Dans les cas des opposants, d’avoir contredit la vision avec lunette rose de l’administration Lacombe, et d’avoir talonner le maire pour avoir des réponses claires et précises à leur questions. Rien de malsain dans une saine démocratie.

Un citoyen s’est permis de dire que dans le secteur Douville, depuis le début de la contreverse du garage de la honte, chacun devait choisir son clan, et qu’avec la diffusion des vidéos sur YouTube, la population passait pour niaiseux et épais sur la place publique. Ce citoyen a indiqué aussi qu’il avait accepté d’aider M. Barbot à faire cesser ces “shows de boucane” au conseil. Ce citoyen est malheureusement en retard dans les nouvelles, car les deux clans existent depuis longtemps. Demandez-le à ceux qui ont osé s’opposer à l’administration Lacombe, notamment le père de Christian Martel, ce dernier étant aujourd’hui poursuivi par la municipalité pour une affaire de droit acquis alors que l’administration Lacombe clame qu’elle ne pouvait rien faire pour le droit acquis du garage de la honte.

Le comité qui s’est formé sous l’initiative du conseiller Patrice Barbot pour mettre fin aux dérapagaes dans les assemblées du conseil, et un terme à la contreverse du garage de la honte, va devoir arrêter de faire de l’aveuglement volontaire. De nombreuses questions posées lors de la rencontre par les membres de ce comité l’ont été de façon à mettre les réponses dans la bouche des conseillers et du maire, les présentants comme des victimes innocentes du chantage des conseillers indépendants. Alors que de simples citoyens qui posaient des questions pas au goût de l’administration Lacombe ont été rabroués. Il y a donc eu deux poids, deux mesures, et on sait où va la préférence du maire pour les questions auxquelles il veut répondre. Ce comité se vante d’avoir obtenu des réponses à leurs questions. C’est en effet facile pour eux, car ils flattent l’administration Lacombe dans le sens du poil. Ce n’est pas ainsi que les citoyens seront écoutés ou respectés. Les conseillers et le maire se doivent d’être prêts à répondre à des questions serrés de la part des citoyens, ce que l’administration Lacombe a horreur de faire.

L’administration Lacombe récolte ainsi malheureusement ce qu’elle a semé. Son attitude de confrontation , son manque de transparence et de respect des procédures, et la volonté de régler des dossiers litigieux de manière expéditive font que les citoyens,  à juste titre, ne se sentent pas respectés ni écoutés. Par exemple, 2 pétitions ont été déposés au conseil, une pour le garage de la honte (62 noms), et une autre pour les égoûts du secteur Douville (229 noms), sans aucunes réactions du conseil.

L’équipe Lacombe éclate

Nous en avions déjà parlé, mais maintenant c’est officiel. 3 conseillers ont quitté l’équipe Lacombe pour siéger comme indépendant. Il s’agit de Jean-Guy Chassé (siège #2), Daniel Choquette (siège #4), et Lise Cadieux (siège #6). Il ne reste que les conseillers Chantal Bernatchez (siège #1) et Patrice Barbot (siège #5) dans l’équipe Lacombe, en plus d’un siège vide, le #3. garagedelahonte.com salue le courage des conseillers qui ont décidé de se dissocier de l’équipe du maire Lacombe afin de servir au mieux les citoyens de Sainte-Marie-Madeleine. Chapeau à vous!

Histoire d’enseigne

Suite à la construction du garage de la honte, les opposants avaient fait connaître leur mécontentement à l’aide de pancartes installés sur leur terrain. L’administration Lacombe, invoquant un règlement de zonage, avait envoyé des lettres (voir Lettre enregistrée) aux opposants leur sommant de retirer leurs pancartes, ce que ceux-ci avaient fait.

Les opposants ont demandé un avis juridique sur la question. Et la réponse a été sans équivoque : la Charte canadienne des droits et libertés permettait aux opposants d’afficher leur opposition. La pancarte sur la remorque a donc été réinstallé, et remis en évidence sur le bord de la route 116.

pancarte6

Fidèle au poste, l’administration Lacombe a envoyé une seconde lettre, cette fois transmise par huissier.

Lettre enregistrée par huissier

Après lecture de la lettre, regardons de plus près ce règlement 09-370, article 11.3 :

Toute enseigne mobile, qu’elle soit installée, montée ou fabriquée sur un véhicule, une partie de véhicule, du matériel roulant, des supports portatifs ou amovibles et toute enseigne directement peinte ou autrement imprimée sur un véhicule, une partie de véhicule, du matériel roulant, des supports portatifs ou amovibles est interdite, sauf pour annoncer l’ouverture d’un nouvel établissement et ce, pour une durée maximale de 30 jours. Cette interdiction ne s’applique toutefois pas à l’identification commerciale d’un véhicule pourvu qu’il ne soit pas utilisé dans l’intention manifeste de constituer une enseigne pour un produit, un service, une activité.

En clair, l’administration Lacombe interdit tout affichage sur les camions et remorques sauf pour le nom d’une compagnie. Très étrange réglement. Il est en effet facile, en se promenant à travers la municipalité, de trouver de nombreux exemples d’enseigne sur des véhicules ou remorques :

enseigne1

Dans la montée du 4e Rang

enseigne2

Bien en évidence sur le bord de la 116, juste à côté du bureau municipal dans le domaine Huron.

enseigne3

Sur le chemin Saint-Jean-Baptiste

enseigne4

Sur le bord de la 116, dans le secteur Douville

enseigne5enseigne6

Sur la rue Demers, dans le secteur Douville

Ces enseignes ont toute l’intention manifeste de constituer une enseigne pour un produit ou un service, tel que décrit dans l’article 11.3. Que font ces compagnies de si grave? Absolument rien. Elles ne font que se servir de leur véhicules et remorques pour faire la publicité sur leurs services et produits ce que font partiquement toutes les compagnies au Québec avec leur matériel roulant, et qui n’a rien d’illégal. Or, il est très surprenant de constater l’acharnement, coïncidence ou pas, pour l’enseigne des opposants qui remet en question des décisions prises par l’administration Lacombe en invoquant l’article 11.3. Que nous sachions, aucune des compagnies montrés dans l’article n’a jamais été inquiété à ce sujet.

En terminant, comme l’article 11.3 spécifie que ces enseignes sont prohibées sur l’ensemble du territoire de la municipalité, qu’attend l’administration Lacombe pour se lancer à la poursuite des enseignes sur les véhicules et remorques qui circulent chaque jour sur le territoire de la municipalité? Elles sont elles aussi tout autant en contravention avec l’article 11.3.

Réunion de citoyens : un grand succès!

Le 26 janvier dernier s’est tenu une réunion de citoyens pour permettre à ceux-ci de s’exprimer sur les récents développements au conseil municipal. Ce fut un franc succès, car le nombre de présence était au-delà de toute espérance.  En effet, près de 70 personnes se sont présentées, malgré le grand froid qu’il faisait ce soir là. Des gens sont venus à pieds, et même un couple avait leurs enfants en poussettes pour ne pas manquer cette réunion importante. Merci à tous de votre participation!

Fait important à noter, 2 conseillers municipaux ont assisté à cette réunion. Ils ont écouté les doléances des citoyens présents qui ont de sérieuses réserves sur la direction de Sainte-Marie-Madeleine sous la gouverne de l’administration Lacombe.  Ce faisant, ils se sont placés en opposition vis-à-vis du maire. Mais n’est-ce pas là le travail d’un conseil municipal d’écouter ces citoyens, plutôt que d’envoyer des mises en demeure d’un bureau d’avocat pour éviter de faire face à la musique?