Archives de catégorie : Contradictions

Promesse non-tenue

Lors de la réunion du conseil du 2 mars 2015, les citoyens ont demandé, et obtenu, que la municipalité publie dans son journal mensuel la liste des comptes payés. Il s’agissait là d’une demande qui avait déjà été faite dans des séances précédentes du conseil.

Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Voici le bulletin de mars 2015 reçu par les citoyens : Bulletin mensuel mars 2015. Il n’y a aucune mention des comptes payés.

Lors de la réunion informelle du 19 mars 2015, le maire Lacombe a indiqué que les comptes payés n’avait pas été inclus dans le journal, car il n’y avait pas eu suffisamment de temps vu que la mise en page et l’impression étaient déjà avancées.

Que dire de ce genre de commentaire? Que l’administration Lacombe n’est pas pressée d’informer ses citoyens sur les dépenses de son administration. Et qu’aucune information n’est publiée pendant la campagne électorale pour le siège #3 fait sourciller. L’administration Lacombe a-t-elle quelque chose à cacher?

Yvon Le Bel sort de son mutisme

Dans l’édition du 19 mars 2015 du Courrier de Saint-Hyacinthe, Yvon Le Bel, candidat pour l’équipe Lacombe pour le siège #3, a enfin répondu aux questions des journalistes (voir l’article en ligne   http://www.lecourrier.qc.ca/actualites/actualites/2015/03/19/yves-lebel-homme-simon-lacombe/7258)

Il était temps de voir ce que le candidat avait à offrir aux citoyens de Sainte-Marie-Madeleine. Malheureusement, la récolte est maigre, pour ne pas dire inexistante. Voyons voir ce que M. Le Bel à a dire.

 J’ai un flair politique assez grand

Ça commence mal pour M. Le Bel. Après toutes les contradictions, dérives et la mauvaise foi de l’administration Lacombe, il se présente quand même dans son équipe! Peut-être que son “flair” n’est-il plus aussi bon qu’avant.

Et quand on se sent responsable, on ne s’abstient pas de voter

Et quand on est responsable, on s’abstient de faire du lobbying pour le promoteur du garage de la honte en plein CCU, comme le maire Simon Lacombe l’a fait. Mais bien sûr, les sources de M. Le Bel ne lui en ont pas parlé. Ce peut-il que cette source soit le maire? Si c’est le cas, M. Le Bel, en tant que personne responsable, devrait obtenir l’autre côté de la médaille. Et cette autre côté n’est pas rose du tout.

Contrairement à son adversaire, M. Le Bel n’est pas un habitué des séances du conseil et avant de décider de se porter candidat à un poste de conseiller, il ne suivait les affaires de sa municipalité que d’assez loin. Mais une fois élu, il promet d’être attentif à tous les dossiers, dont celui du fameux bâtiment dérogatoire, qu’il avoue ne pas bien connaître.

Intéressant. Quelques paragraphes plus tôt, M. Le Bel ne se gêne pas pour dire que M. Carpentier n’a pas été responsable dans le dossier du garage de la honte au CCU. Or maintenant, il dit qu’il ne connait pas le dossier, mais il se permet d’émettre une opinion dessus! Et M. Le Bel se dit une personne responsable? Aurait-il déjà attrapé le penchant du maire Lacombe pour les contradictions? On dirait bien que oui! Et que dire qu’il ne soit jamais venu aux séances du conseil? Ce n’est pas en n’écoutant que la version du maire Lacombe qu’il sera attentif aux dossiers. Il sera malheureusement mal informé, comme le sont beaucoup de conseillers à l’heure actuelle.

Le 2 mars, il s’est prêté à un exercice préparatoire : il a assisté à une première séance publique du conseil municipal, et l’expérience l’a surpris. “La réunion a été houleuse, et j’en ai été assez estomaqué. Lise Chartier (du comité de citoyens) intervenait tout le temps, mais M. Carpentier, lui, n’a pas dit un mot. Si on reproche à Lacombe de vouloir museler les gens, ce que je crois pas, moi je dis que Mme Chartier est en train de museler Carpentier et deux conseillers, si ce n’est pas trois”

Bienvenue au royaume de l’administration Lacombe M. Le Bel! Et vous vous présentez pour lui! En effet, les réunions sont houleuses depuis le mois d’octobre 2014. Vous le sauriez si vous étiez venu à ces réunions, ce que vous n’avez pas fait. Le maire Simon Lacombe, contrairement aux prétentions de M. Le Bel, tente bel et bien de museler les citoyens depuis le début de la controverse sur le garage de la honte. Il y a eu notamment l’envoi de mises en demeure pour de la diffamation (voir les articles ici et ici), ou pour l’installation de pancarte (voir les articles ici et ici) dénonçant les agissements de l’administration Lacombe. Lors de la séance du conseil du 6 octobre 2014, où la dérogation mineure a été accordée, il était inscrit dans le bulletin municipal (Bulletin mensuel septembre 2014) que toutes les personnes intéressées pourraient se faire entendre à ce sujet. Or, il n’en fut rien! La dérogation a été acceptée par le conseil, sans que personne ne puisse s’exprimer à ce sujet! Ici, le maire Lacombe a vraiment museler les citoyens qui n’ont pu s’exprimer avant le vote. Les citoyens veulent se faire entendre, alors ils prennent les moyens en conséquence de l’attitude de l’administration Lacombe.

Il soupçonne le comité de citoyens de pratiquer l’obstruction systématique aux séances du conseil, sans égard à la procédure. “Les interventions au conseil, ça ne se fait pas en criant, il faut que ce soit structuré. Mais j’en ai vu d’autres”

M. Le Bel risque d’en voir bien d’autres. Il devrait regarder du côté du maire Lacombe. Est-ce qu’il l’a vu donner des réponses vagues à des questions de citoyens, ne pas les écouter, de leur rire en plein visage? Voilà la vraie nature des échanges au conseil municipal de Sainte-Marie-Madeleine. Une culture de mépris et de noirceur envers les citoyens par l’équipe Lacombe. M. Le Bel ne devrait pas s’étonner que les gens doivent crier pour se faire entendre, le maire ne les écoute pas! De plus, la procédure n’est malheureusement pas le point fort du maire Lacombe (voir notamment l’article sur le changement de zonage irrégulier pour le garage de la honte). M. Le Bel devrait blâmer sévèrement son chef M. Lacombe pour les dérives lors des séances du conseil, pas les citoyens, car c’est lui qui est responsable de cette  situation.

En terminant, que penser de M. Le Bel suite à cette entrevue? Malheureusement, M. Le Bel a épousé complètement la position du maire Lacombe, et de ce fait, n’est pas du tout une personne responsable comme il se permet de le reprocher à d’autres. Il n’est pas crédible, ne sait pas de quoi il parle, et ne servira pas les intérêts des citoyens. Il est maintenant temps d’avoir un conseiller crédible et compétent pour servir adéquatement les intérêts des citoyens, et cette personne doit être Gilles Carpentier.

Le vrai visage de l’administration Lacombe

Aujourd’hui, les citoyens ont reçu un bien drôle de document dans leur boîte à lettre. Un dépliant de Yvon Le Bel, candidat pour l’équipe Lacombe au siège #3. Le contenu est à dresser les cheveux sur la tête.

Mensonges, menaces, intimidation, espionnage des citoyens : tout y passe. L’administration Lacombe montre son vrai visage, soit qu’elle fera tout en son pouvoir pour justement garder le pouvoir à Sainte-Marie-Madeleine dans ses mains. Pendant ce temps, elle ne répond à aucune question sur le problème des bornes fontaines dans le domaine Huron qui menace la sécurité des citoyens. Pas plus qu’elle ne répond aux nombreuses irrégularités dans le processus de construction du garage de la honte. Et qu’elle ne prend aucun engagement à consulter les citoyens pour les égouts dans le secteur Douville, tel que demandé par les opposants (appuyé par une pétition de 229 noms alors que la réunion spéciale du 19 mars a été demandé que par un très petit groupe de citoyens). Tout ce qu’elle fait, c’est du salissage et de l’atteinte à la réputation de citoyens qui ne demandent qu’à avoir des réponses et à être écouté par leur municipalité.

L’administration Lacombe, de même que son candidat Yvon Le Bel, font la preuve claire et nette que les promesses de respect et d’écoute des citoyens ne sont que des paroles en l’air. Que l’administration Lacombe écoutera seulement les citoyens qui pensent comme elle, notamment le comité formé par Patrice Barbot lors d’une réunion privée, et personne d’autre. Cette mascarade de démocratie a assez duré. Il est temps d’envoyer un message clair et fort à l’administration Lacombe que la peur et l’intimidation ne fonctionnent plus. Que les citoyens méritent mieux, et ce mieux c’est Gilles Carpentier, candidat indépendant. N’ayons pas peur de voter pour lui!

La loi du moindre effort

Lors de la réunion informelle du 19 mars 2015, un citoyen a demandé au maire Lacombe pourquoi il n’avait pas envoyé de lettre pour annoncer la réunion extraordinaire. La directrice générale par intérim a répondu que la municipalité avait affiché l’avis public à deux endroits tel que demandé par la loi. Pour la municipalité de Sainte-Marie-Madeleine, les deux endroits spécifiés sont le bureau municipal, et l’église de Sainte-Madeleine, même si l’église n’est plus tellement fréquentée par la population.

Vérifications faites, l’avis public a été effectivement affiché au bureau municipal. Par contre, elle n’était pas affiché à l’église contrairement aux dires de la directrice générale par intérim.

De plus, le maire a indiqué que la réunion avait été affichée sur le site Internet. Sur la page principale du site de la municipalité (http://sainte-marie-madeleine.ca/), rien n’est affiché. Rien non plus n’est affiché dans la section Avis publics de l’onglet Vie municipale (http://sainte-marie-madeleine.ca/avis-publics/sainte-marie-madeleine/), car c’est bien un avis public qui est affiché au bureau municipal. Où est donc affichée la réunion? Dans la section Séances du conseil de l’onglet Vie municipale (http://sainte-marie-madeleine.ca/seances-du-conseil/), là où est affiché normalement l’ordre du jour de la prochaine réunion mensuelle du conseil. Et quel document est sur le site? L’avis de convocation envoyé aux conseillers! (Avis-spécial-de-convocation) Pas l’avis public! Il fallait donc vraiment chercher loin dans le site pour savoir que quelque chose se passait le 19 mars 2015 à 20h. Cela fait très spécial pour annoncer une réunion très spéciale?

Le maire a aussi indiqué que la réunion avait été annoncée à Boom FM par la municipalité. Les opposants avaient pris l’initiative de demander cette annonce, pas le maire. Étant en période électorale, le maire Lacombe tente ici encore de se refaire une image de bon maire, malgré les nombreuses dérives et contradictions qu’il traîne derrière lui. Cet exemple de contradiction n’est qu’un parmi plusieurs autres.

Qu’est-ce que tout cela nous apprend sur l’administration Lacombe? Que cette dernière ne veut pas que la population de la municipalité soit informée de ce qui se passe. L’affichage des avis publics respecte la lettre de la loi, certes, mais pas l’esprit de la loi. L’administration Lacombe fait tout en son pouvoir pour éviter d’avoir à répondre aux questions, d’avoir à rendre des comptes, de permettre une saine participation des citoyens. La campagne de salissage des conseillers lors de la réunion informelle de ce 19 mars 2015 en est un exemple éloquent. Et ne croyez pas que les questions posées par le comité de M. Barbot va changer les choses, malheureusement.

Réunion extraordinaire du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 19 mars 2015 : électoralisme et salissage

Nous sommes en période électoral, et cela se voit. Une réunion extraordinaire du conseil devait se tenir le 19 mars 2015 à 20h. Devait se tenir, car il n’y a pas eu quorum. En effet, les 3 conseillers indépendants ne se sont pas présentés, même si le maire leur avait envoyé des lettres enregistrés. Le maire Lacombe ne s’est pas gêné pour dire d’entrée de jeu que les conseillers avaient été muselés, mais pas par qui. Lisant un texte écrit à l’avance, bien qu’il a dit qu’il n’était pas préparé, le maire a indiqué que la réunion faisait suite à la requête de citoyens (sans nommer lesquels et par contre, il n’a jamais répondu à deux pétitions de 62 et 229 noms) de rencontrer les élus de la municipalité (parce que ça ne semble pas possible lors des rencontres mensuels du conseil). Il s’est dit prêt avec le conseil à répondre au meilleur de leur connaissance aux questions des citoyens, sans détour, ni mesquinerie, et en toute franchise.

Le maire Lacombe a parlé des constructions de maisons, et des investissements importants qui avaient été faits dans la municipalité, notamment le Golf La Madeleine, et le CIAQ. Ce sont là de vieilles nouvelles puisque les 2 entreprises sont bien établis depuis au moins 1 décennie. Le maire s’est bien gardé de parler du problème de pression dans les bornes fontaines du domaine Huron, alors qu’il prépare le dézonage du domaine Rose-des-Vents  où tout près de 80 maisons pourraient être construites bien que le problème de pression des bornes fontaines sera toujours présent.  Il n’a parlé non plus des demandes répétées depuis des années de citoyens pour l’installation de lumières de rue il n’y a encore  rien de fait. Au final, l’administration Lacombe utilise les vieilles tactiques des élections précédentes : rumeurs, promesses en l’air, désinformation. Heureusement, grâce aux efforts des opposants et des conseillers indépendants, les citoyens aujourd’hui sont mieux informés, et voient très bien ce qui se passe.

Le maire Lacombe tente ici de refaire son image en se disant prêt à répondre aux questions des citoyens! Cela fait depuis octobre 2014 que les citoyens tentent par tous les moyens d’avoir des réponses à leurs questions. Le maire n’a fait que repondre de manière évasive, n’a pas écouté les citoyens, ou leur a carrément ri au visage pendant cette période. (à ce sujet, vous pouvez consulter les articles précédements sur les réunions du conseil du 1er décembre 2014, du 2 février 2015, et du 2 mars 2015). Il dit que les conseillers sont muselés, alors qu’il ne se gêne pas pour tenter de museler les citoyens en leur envoyant des mises en demeure pour diffamation, ou pour leur faire enlever des pancartes qui dénonçaient la décision de l’administration Lacombe d’autoriser la construction du garage de la honte. Le maire ne prêche pas beaucoup par l’exemple, et est très mal placé pour faire des reproches aux autres.

La réunion officielle ne pouvant pas avoir lieu, le maire a par contre permis aux citoyens présents de poser des questions aux conseillers présents et à lui-même sur n’importe quel sujet. Ce point est important, car comme ce n’était pas une réunion officielle, le maire et les conseillers présents n’étaient donc pas protégés par la municipalité. Au début de la réunion non officielle, le maire a lu un texte et au cours de la réunion, des documents ont été sorties pour corroborer ses dires. La réunion officielle devait servir à donner de l’information et on n’était pas préparé? À quoi donc devait servir cette réunion? Trouvez l’erreur?

Cette réunion informelle s’est malheureusement avérée en partie une compagne de salissage des conseillers indépendants et des opposants. Selon l’administration Lacombe, les conseillers indépendants sont  muselés, font de l’obstruction, et paralysent la municipalité. Le maire s’est même permis de divulguer des propos tenus lors du caucus de la dernière réunion du conseil! Pour ce qui est des opposants, l’administration Lacombe les accusent de museler les conseillers indépendants et de gueuler jusqu’à avoir satisfaction. Le maire a indiqué aussi qu’il n’avait jamais été confronté à ce genre d’opposition, et il ne s’est pas gêné non plus pour dire que les conseillers indépendants recevaient les documents pour les dossiers, contrairement à leurs prétentions. L’administration Lacombe, lors de cette soirée, n’a pas ménagé ses efforts pour discréditer l’opposition des conseillers et des citoyens. Heureusement, les citoyens présents n’étant pas dupes, certains n’ont pas hésité à confronter le maire sur des déclarations passées et sur certaines contradictions. Qu’ont donc fait de si répréhensibles les 3 conseillers indépendants et les opposants? Dans le cas des conseillers, d’avoir fait leur travail en demandant des informations adéquates pour prendre des décisions éclairées, et d’avoir été à l’écoute des citoyens. Dans les cas des opposants, d’avoir contredit la vision avec lunette rose de l’administration Lacombe, et d’avoir talonner le maire pour avoir des réponses claires et précises à leur questions. Rien de malsain dans une saine démocratie.

Un citoyen s’est permis de dire que dans le secteur Douville, depuis le début de la contreverse du garage de la honte, chacun devait choisir son clan, et qu’avec la diffusion des vidéos sur YouTube, la population passait pour niaiseux et épais sur la place publique. Ce citoyen a indiqué aussi qu’il avait accepté d’aider M. Barbot à faire cesser ces “shows de boucane” au conseil. Ce citoyen est malheureusement en retard dans les nouvelles, car les deux clans existent depuis longtemps. Demandez-le à ceux qui ont osé s’opposer à l’administration Lacombe, notamment le père de Christian Martel, ce dernier étant aujourd’hui poursuivi par la municipalité pour une affaire de droit acquis alors que l’administration Lacombe clame qu’elle ne pouvait rien faire pour le droit acquis du garage de la honte.

Le comité qui s’est formé sous l’initiative du conseiller Patrice Barbot pour mettre fin aux dérapagaes dans les assemblées du conseil, et un terme à la contreverse du garage de la honte, va devoir arrêter de faire de l’aveuglement volontaire. De nombreuses questions posées lors de la rencontre par les membres de ce comité l’ont été de façon à mettre les réponses dans la bouche des conseillers et du maire, les présentants comme des victimes innocentes du chantage des conseillers indépendants. Alors que de simples citoyens qui posaient des questions pas au goût de l’administration Lacombe ont été rabroués. Il y a donc eu deux poids, deux mesures, et on sait où va la préférence du maire pour les questions auxquelles il veut répondre. Ce comité se vante d’avoir obtenu des réponses à leurs questions. C’est en effet facile pour eux, car ils flattent l’administration Lacombe dans le sens du poil. Ce n’est pas ainsi que les citoyens seront écoutés ou respectés. Les conseillers et le maire se doivent d’être prêts à répondre à des questions serrés de la part des citoyens, ce que l’administration Lacombe a horreur de faire.

L’administration Lacombe récolte ainsi malheureusement ce qu’elle a semé. Son attitude de confrontation , son manque de transparence et de respect des procédures, et la volonté de régler des dossiers litigieux de manière expéditive font que les citoyens,  à juste titre, ne se sentent pas respectés ni écoutés. Par exemple, 2 pétitions ont été déposés au conseil, une pour le garage de la honte (62 noms), et une autre pour les égoûts du secteur Douville (229 noms), sans aucunes réactions du conseil.

Une économie qui fond comme neige au soleil

Lors de la séance du conseil du 1er décembre 2014 (voir à 1:10:20 de la vidéo), le maire Lacombe a affirmé avoir fait économisé 198000$ sur le contrat de déneigement de la municipalité pour les années 2014-2019. Un citoyen lui a alors fait remarquer qu’il s’agissait de 198000$ sur 5 ans, ce que le maire a confirmé. Des citoyens présents ont alors fait part de leur doute sur cette soi-disant économie, ce que le maire a rejeté du revers de la main.

Durant la séance du conseil municipal du 2 février 2015 (voir à 52:55 de la 2e partie), un citoyen a demandé au conseil de commenté une information provenant du nouveau déneigeur publié sur Facebook, à savoir que le prix du déneigement était de 3% supérieur pour la période 2014-2019 par rapport à la période 2009-2014, ce qui ne correspondait pas du tout avec une économie de 198000$ annoncé lors de la réunion du 2 décembre. Le conseiller Patrice Barbot a indiqué qu’il y avait bel et bien une économie de 198000$ par rapport au contrat précédent, à savoir une diminution de 3% par année. Le déneigeur a alors publiquement contredit M. Barbot, en confirmant les dires du citoyen sur le 3% d’augmentation su rle contrat de déneigement. Malgré cela, M. Barbot s’est obstiné à dire qu’il y avait bien eu 198 000$ d’économie, mais par rapport à la soumission remise par le précédent déneigeur de la municipalité.

Suite à cette réunion, une demande d’accès à l’information a été faite pour obtenir les 2 contrats, et ainsi avoir l’heure juste. L’administration Lacombe a envoyé dernièrement les 2 documents aux opposants.

Pour le contrat 2009-2014, le montant payé par la municipalité a été de 479 702,96$, répartis sur 5 ans.

2009-201092 103,74$
2010-201193 983,41$
2011-201295 901,45$
2012-201397 858,62$
2013-201499 855,74$

Pour le contrat 2014-2019, le montant a payé par la municipalité sera de 486 980,10$, répartis sur 5 ans.

2014-201592 666,47$
2015-201695 446,47$
2016-201798 310,07$
2017-2018101 259,46$
2018-2019104 297,63$

Au final, la municipalité débourse 7277,14$ de plus pour le nouveau déneigeur par rapport à l’ancien. On est loin du 198 000$ d’économie avancé par le maire et le conseiller Patrice Barbot! On ne peut plus parler ici de contradiction de la part de l’administration Lacombe, mais bien de mauvaise foi. Quand M. Barbot parle de problème de perception, il fait carrément fausse route. Une économie est par rapport à ce que la municipalité payait lors du dernier contrat, pas par rapport à ce qu’elle aurait payé si elle avait encore le même déneigeur. L’administration Lacombe se vante de faire une soi-disant bonne gestion, et de l’autre côté elle invoque des économies imaginaires qui n’ont rien à voir avec une bonne gestion, encore moins avec la gestion tout court d’une municipalité ou d’une entreprise.

Ce qui est le plus aberrant et choquant, c’est que M. Patrice Barbot est propriétaire d’une compagnie de transport. S’il calcul ses économies comme il l’a fait pour le contrat de déneigement, sa compagnie risque de faire faillite rapidement!

Histoire d’enseigne

Suite à la construction du garage de la honte, les opposants avaient fait connaître leur mécontentement à l’aide de pancartes installés sur leur terrain. L’administration Lacombe, invoquant un règlement de zonage, avait envoyé des lettres (voir Lettre enregistrée) aux opposants leur sommant de retirer leurs pancartes, ce que ceux-ci avaient fait.

Les opposants ont demandé un avis juridique sur la question. Et la réponse a été sans équivoque : la Charte canadienne des droits et libertés permettait aux opposants d’afficher leur opposition. La pancarte sur la remorque a donc été réinstallé, et remis en évidence sur le bord de la route 116.

pancarte6

Fidèle au poste, l’administration Lacombe a envoyé une seconde lettre, cette fois transmise par huissier.

Lettre enregistrée par huissier

Après lecture de la lettre, regardons de plus près ce règlement 09-370, article 11.3 :

Toute enseigne mobile, qu’elle soit installée, montée ou fabriquée sur un véhicule, une partie de véhicule, du matériel roulant, des supports portatifs ou amovibles et toute enseigne directement peinte ou autrement imprimée sur un véhicule, une partie de véhicule, du matériel roulant, des supports portatifs ou amovibles est interdite, sauf pour annoncer l’ouverture d’un nouvel établissement et ce, pour une durée maximale de 30 jours. Cette interdiction ne s’applique toutefois pas à l’identification commerciale d’un véhicule pourvu qu’il ne soit pas utilisé dans l’intention manifeste de constituer une enseigne pour un produit, un service, une activité.

En clair, l’administration Lacombe interdit tout affichage sur les camions et remorques sauf pour le nom d’une compagnie. Très étrange réglement. Il est en effet facile, en se promenant à travers la municipalité, de trouver de nombreux exemples d’enseigne sur des véhicules ou remorques :

enseigne1

Dans la montée du 4e Rang

enseigne2

Bien en évidence sur le bord de la 116, juste à côté du bureau municipal dans le domaine Huron.

enseigne3

Sur le chemin Saint-Jean-Baptiste

enseigne4

Sur le bord de la 116, dans le secteur Douville

enseigne5enseigne6

Sur la rue Demers, dans le secteur Douville

Ces enseignes ont toute l’intention manifeste de constituer une enseigne pour un produit ou un service, tel que décrit dans l’article 11.3. Que font ces compagnies de si grave? Absolument rien. Elles ne font que se servir de leur véhicules et remorques pour faire la publicité sur leurs services et produits ce que font partiquement toutes les compagnies au Québec avec leur matériel roulant, et qui n’a rien d’illégal. Or, il est très surprenant de constater l’acharnement, coïncidence ou pas, pour l’enseigne des opposants qui remet en question des décisions prises par l’administration Lacombe en invoquant l’article 11.3. Que nous sachions, aucune des compagnies montrés dans l’article n’a jamais été inquiété à ce sujet.

En terminant, comme l’article 11.3 spécifie que ces enseignes sont prohibées sur l’ensemble du territoire de la municipalité, qu’attend l’administration Lacombe pour se lancer à la poursuite des enseignes sur les véhicules et remorques qui circulent chaque jour sur le territoire de la municipalité? Elles sont elles aussi tout autant en contravention avec l’article 11.3.

Deux poids, deux mesures

Les dérives de l’administration Lacombe par rapport à la construction du garage de la honte ont permis aux opposants de découvrir que, malheureusement, ce n’étaient pas les seules.

M. Christian Martel opère une entreprise d’excavation, dont les bureaux sont situés dans la montée du 4e rang. Son équipement y est également entreposé en partie en vertu d’un droit acquis que son père possédait. L’administration Lacombe avait précédemment poursuivit en cour municipale M. Martel pour lui empêcher d’entreposer son équipement sur son terrain. En septembre 2013, peu de temps avant les élections, la municipalité avait perdu sa cause, et M. Martel avait conservé son droit acquis, l’administration Lacombe ne faisant pas appel de la décision.

Or, dans les dernière semaines, qu’elle ne fut pas la surprise de M. Martel de recevoir par le courrier une lettre de la Cour supérieure! L’administration Lacombe revenait à la charge pour tenter de nouveau d’enlever à M. Martel son droit acquis, en prétextant des erreurs lors du jugement en cour municipal. Ce jugement, rappellons-le, a eu lien en septembre 2013, soit il y a plus de 1 an et demi.

Lors de la réunion du conseil du 2 février dernier,  M. Martel a interpellé les élus à ce sujet lors de la période de questions. À sa grande surprise, ceux-ci lui ont répondu qu’ils n’en savait rien! M. Martel a informé les élus qu’il avait dépensé 30000$ pour se défendre, et le maire Lacombe lui a répondu qu’il n’était pas au courant non plus, et que ça n’avait pas coûté autant que ça pour la municipalité.

Il est étonnant de voir l’acharnement de l’administration Lacombe contre M. Martel à cause d’un droit acquis, alors qu’elle dit qu’elle n’a pas pu empêcher la construction du garage de la honte, car il y avait droit acquis là-aussi. Deux poids, deux mesures?

Le maire Lacombe s’est plaint lors de la réunion du conseil du 2 février dernier qu’il y avait beaucoup de vengeance contre lui. Il est intéressant de savoir que le père de M. Martel a été conseiller à Sainte-Marie-Madeleine, que celui-ci s’est à l’époque opposé au maire Lacombe. Le père de M. Martel a tenu tête au maire Lacombe en organisant l’achat de camions d’incendie neuf, étant donné que les camions étaient désuets, et que la population était à risque dû à leur désuétude.

Et aujourd’hui, curieusement, M. Martel doit se battre contre l’administration Lacombe pour conserver son droit acquis. Coïncidence? La question se pose, surtout qu’il est en effet bien connu l’amour que porte le maire Lacombe envers ses opposants.

Réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 2 février 2015 : plus sereine, mais pas moins embarassante

L’administration Lacombe souhaitait avoir des débats dans la sérénité, tel que demandé dans son bulletin d’information spécial du 30 janvier dernier. À la réunion du conseil du 2 février, la sérénité était de retour au conseil. Ça n’a pas empêché l’administration Lacombe d’être embarassé par les questions et commentaires des citoyens présents qui s’étaient déplacés en grand nombre. Notons aussi la présence de nombreux médias, soit Le Courrier de Saint-Hyacinthe (éditorial et article), TV Cogeco (voir ici), et Boom FM. Enfin, le nouveau chef des pompiers, M. Francis Lacharité, était également présent, et à répondu à des questions de citoyens.

La période des questions a commencé par une déclaration de Mme Lise Chartier informant le conseil que les citoyens avaient beaucoup de questions pour eux, et que celui-ci devait leur revenir avec des réponses claires et précises, et aussi par courrier avec les documents pertinents si ceux-ci n’étaient pas disponibles le soir même. Le bal des questions a ensuite commencé, et l’administration Lacombe a de nouveau été mis face à ses contradictions. Vous pouvez voir les questions et réponses dans les vidéos ci-dessus.

 

Il y a eu vice de procédure

Ce n’est pas garagedelahonte.com qui l’affirme. Et encore moins les opposants.

C’est le journaliste Benoit Lapierre du Courrier de Saint-Hyacinthe qui l’affirme dans un article paru le 29 janvier dernier (disponible en ligne à l’adresse http://www.lecourrier.qc.ca/actualites/actualites/2015/01/29/changement-zonage-en-catimini, en voici une copie scanné Changement de zonage en catimini- Le Courrier de St-Hyacinthe). Vérifications faites, notamment auprès Me Daniel Bouchard, du cabinet d’avocats Lavery de Québec, l’administration Lacombe a effectué une modification de zonage d’un lot résidentiel en lot commercial sur la rue Normand sans suivre la procédure prescrite par la loi. La Loi sur l’aménagement et l’urbanisme exige la publication d’un avis public dans le journal municipal local, ce qui n’a pas été fait. C’est sur une partie de ce lot qu’a été construit une portion du garage de la honte.

Depuis le début de la contreverse sur le garage de la honte, l’administration Lacombe clame haut et fort que toutes les règles et procédures ont été suivi (notamment dans le Bulletin mensuel décembre 2014). Et depuis le début aussi les opposants disent qu’il y a eu vice de procédure. L’article du Courrier donne raison à ces derniers. Il est maintenant clair qu’il s’agit là d’une nouvelle contradiction de l’administration Lacombe dans ce dossier.