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Yvon Le Bel sort de son mutisme

Dans l’édition du 19 mars 2015 du Courrier de Saint-Hyacinthe, Yvon Le Bel, candidat pour l’équipe Lacombe pour le siège #3, a enfin répondu aux questions des journalistes (voir l’article en ligne   http://www.lecourrier.qc.ca/actualites/actualites/2015/03/19/yves-lebel-homme-simon-lacombe/7258)

Il était temps de voir ce que le candidat avait à offrir aux citoyens de Sainte-Marie-Madeleine. Malheureusement, la récolte est maigre, pour ne pas dire inexistante. Voyons voir ce que M. Le Bel à a dire.

 J’ai un flair politique assez grand

Ça commence mal pour M. Le Bel. Après toutes les contradictions, dérives et la mauvaise foi de l’administration Lacombe, il se présente quand même dans son équipe! Peut-être que son “flair” n’est-il plus aussi bon qu’avant.

Et quand on se sent responsable, on ne s’abstient pas de voter

Et quand on est responsable, on s’abstient de faire du lobbying pour le promoteur du garage de la honte en plein CCU, comme le maire Simon Lacombe l’a fait. Mais bien sûr, les sources de M. Le Bel ne lui en ont pas parlé. Ce peut-il que cette source soit le maire? Si c’est le cas, M. Le Bel, en tant que personne responsable, devrait obtenir l’autre côté de la médaille. Et cette autre côté n’est pas rose du tout.

Contrairement à son adversaire, M. Le Bel n’est pas un habitué des séances du conseil et avant de décider de se porter candidat à un poste de conseiller, il ne suivait les affaires de sa municipalité que d’assez loin. Mais une fois élu, il promet d’être attentif à tous les dossiers, dont celui du fameux bâtiment dérogatoire, qu’il avoue ne pas bien connaître.

Intéressant. Quelques paragraphes plus tôt, M. Le Bel ne se gêne pas pour dire que M. Carpentier n’a pas été responsable dans le dossier du garage de la honte au CCU. Or maintenant, il dit qu’il ne connait pas le dossier, mais il se permet d’émettre une opinion dessus! Et M. Le Bel se dit une personne responsable? Aurait-il déjà attrapé le penchant du maire Lacombe pour les contradictions? On dirait bien que oui! Et que dire qu’il ne soit jamais venu aux séances du conseil? Ce n’est pas en n’écoutant que la version du maire Lacombe qu’il sera attentif aux dossiers. Il sera malheureusement mal informé, comme le sont beaucoup de conseillers à l’heure actuelle.

Le 2 mars, il s’est prêté à un exercice préparatoire : il a assisté à une première séance publique du conseil municipal, et l’expérience l’a surpris. “La réunion a été houleuse, et j’en ai été assez estomaqué. Lise Chartier (du comité de citoyens) intervenait tout le temps, mais M. Carpentier, lui, n’a pas dit un mot. Si on reproche à Lacombe de vouloir museler les gens, ce que je crois pas, moi je dis que Mme Chartier est en train de museler Carpentier et deux conseillers, si ce n’est pas trois”

Bienvenue au royaume de l’administration Lacombe M. Le Bel! Et vous vous présentez pour lui! En effet, les réunions sont houleuses depuis le mois d’octobre 2014. Vous le sauriez si vous étiez venu à ces réunions, ce que vous n’avez pas fait. Le maire Simon Lacombe, contrairement aux prétentions de M. Le Bel, tente bel et bien de museler les citoyens depuis le début de la controverse sur le garage de la honte. Il y a eu notamment l’envoi de mises en demeure pour de la diffamation (voir les articles ici et ici), ou pour l’installation de pancarte (voir les articles ici et ici) dénonçant les agissements de l’administration Lacombe. Lors de la séance du conseil du 6 octobre 2014, où la dérogation mineure a été accordée, il était inscrit dans le bulletin municipal (Bulletin mensuel septembre 2014) que toutes les personnes intéressées pourraient se faire entendre à ce sujet. Or, il n’en fut rien! La dérogation a été acceptée par le conseil, sans que personne ne puisse s’exprimer à ce sujet! Ici, le maire Lacombe a vraiment museler les citoyens qui n’ont pu s’exprimer avant le vote. Les citoyens veulent se faire entendre, alors ils prennent les moyens en conséquence de l’attitude de l’administration Lacombe.

Il soupçonne le comité de citoyens de pratiquer l’obstruction systématique aux séances du conseil, sans égard à la procédure. “Les interventions au conseil, ça ne se fait pas en criant, il faut que ce soit structuré. Mais j’en ai vu d’autres”

M. Le Bel risque d’en voir bien d’autres. Il devrait regarder du côté du maire Lacombe. Est-ce qu’il l’a vu donner des réponses vagues à des questions de citoyens, ne pas les écouter, de leur rire en plein visage? Voilà la vraie nature des échanges au conseil municipal de Sainte-Marie-Madeleine. Une culture de mépris et de noirceur envers les citoyens par l’équipe Lacombe. M. Le Bel ne devrait pas s’étonner que les gens doivent crier pour se faire entendre, le maire ne les écoute pas! De plus, la procédure n’est malheureusement pas le point fort du maire Lacombe (voir notamment l’article sur le changement de zonage irrégulier pour le garage de la honte). M. Le Bel devrait blâmer sévèrement son chef M. Lacombe pour les dérives lors des séances du conseil, pas les citoyens, car c’est lui qui est responsable de cette  situation.

En terminant, que penser de M. Le Bel suite à cette entrevue? Malheureusement, M. Le Bel a épousé complètement la position du maire Lacombe, et de ce fait, n’est pas du tout une personne responsable comme il se permet de le reprocher à d’autres. Il n’est pas crédible, ne sait pas de quoi il parle, et ne servira pas les intérêts des citoyens. Il est maintenant temps d’avoir un conseiller crédible et compétent pour servir adéquatement les intérêts des citoyens, et cette personne doit être Gilles Carpentier.

Trois conseillers appuient Carpentier

Excellent article dans le Courrier de Saint-Hyacinthe aujourd’hui conçernant la candidature de M. Gilles Carpentier à l’élection partielle du 29 mars prochain, et l’appui des 3 conseillers indépendants à M. Carpentier.

http://www.lecourrier.qc.ca/actualites/actualites/2015/03/19/trois-conseillers-appuient-carpentier/2867 (en ligne le 23 mars prochain, en voici une copie scanné Trois conseillers appuient Carpentier – Le Courrier de St-Hyacinthe)

Ce qu’on veut, c’est que la municipalité soit équitable pour tous

Daniel Choquette, conseiller municipal

Lutte à deux au siège no 3

Un article dans l’édition du Courrier de Saint-Hyacinthe du 5 mars 2015 à propos de l’élection partielle à Sainte-Marie-Madeleine.

http://www.lecourrier.qc.ca/actualites/actualites/2015/03/05/lutte-a-deux-au-siege-no-3/7368 (disponible en ligne le 9 mars 2015, en voici une copie scanné : Lutte à deux au siège no 3 – Le Courrier de St-Hyacinthe).

M. Gilles Carpentier a parlé volontiers de son parcours professionnel et personnel, de son implication au sein du CCU, de  même que son opposition à la construction du garage de la honte. Voilà qui devrait réjouir les citoyens qu’un candidat se positionne aussi fermement contre cette décision illogique de l’administration Lacombe.

Et qu’en est-il de Yvon Le Bel, son adversaire de l’équipe Lacombe? Absolument rien. M. Le Bel a préféré ne pas répondre aux questions du Courrier! Un candidat qui dit vouloir servir ses citoyens, mais qui ne répond pas aux questions d’un journal qui cherche à informer le public sur sa candidature? C’est aberrant, mais pas surprenant autre mesure de la part de M. Le Bel. Il fait déjà parti de l’équipe de M. Simon Lacombe, champion de la noirceur et des décisions contreversées prises derrières des portes closes.

 

Réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 2 février 2015 : plus sereine, mais pas moins embarassante

L’administration Lacombe souhaitait avoir des débats dans la sérénité, tel que demandé dans son bulletin d’information spécial du 30 janvier dernier. À la réunion du conseil du 2 février, la sérénité était de retour au conseil. Ça n’a pas empêché l’administration Lacombe d’être embarassé par les questions et commentaires des citoyens présents qui s’étaient déplacés en grand nombre. Notons aussi la présence de nombreux médias, soit Le Courrier de Saint-Hyacinthe (éditorial et article), TV Cogeco (voir ici), et Boom FM. Enfin, le nouveau chef des pompiers, M. Francis Lacharité, était également présent, et à répondu à des questions de citoyens.

La période des questions a commencé par une déclaration de Mme Lise Chartier informant le conseil que les citoyens avaient beaucoup de questions pour eux, et que celui-ci devait leur revenir avec des réponses claires et précises, et aussi par courrier avec les documents pertinents si ceux-ci n’étaient pas disponibles le soir même. Le bal des questions a ensuite commencé, et l’administration Lacombe a de nouveau été mis face à ses contradictions. Vous pouvez voir les questions et réponses dans les vidéos ci-dessus.

 

TV Cogeco était présent à la réunion du conseil du 2 février 2015

Excellent reportage de Bruno Beauregard sur la dernière réunion du conseil:

http://www.tvcogeco.com/saint-hyacinthe/gallerie/emissions-2014/6927-connecte-sur-les-maskoutains/96197-ste-marie-madeleine

Comment se fait-il qu’on veut prendre de la grosse argent, pour faire un nouveau projet, quand on a pas les moyens d’entretenir des anciennes infrastructures.

Lise Chartier

Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse? Le garage, il avait le droit. Le conseil a été unanime a adopté la dérogation mineure. Il y a beaucoup de vengeance. Beaucoup de vengeance. […] Il va y avoir des poursuite en diffamation. J’ai des enregistrements pour poursuivre les coupables.

Simon Lacombe, maire

Ils veulent qu’on se la ferme, la vérité ça dérange, monsieur.  Ils disent qu’on fait de la diffamation, on ne fait pas de diffamation, on dit la vérité, mais ça dérange, facque ils nous accusent de diffamation.

Lise Chartier

Il y a quelque chose d’exaspérant avec Simon Lacombe. Il a demandé à plusieurs reprises, aux séances du conseil, dans une mise en demeure envoyés aux opposants, dans le bulletin spécial du 30 janvier 2015, le respect des élus, et des échanges sereins. Or, que fait M. Lacombe? Il menace des citoyens de poursuite, il traite les opposants de frustrés, et affirme que d’autres citoyens agissent par vengeance envers lui. Ne devrait-il pas donner l’exemple à ces citoyens? Bien évidemment, ce que M. Lacombe n’a visiblement pas compris, de même qu’il doit comprendre qu’il est au service de la population.

Aussi, voir une analyse des événements par Jean Dumont, et Bruno Beauregard.

http://www.tvcogeco.com/saint-hyacinthe/gallerie/emissions-2014/7110-zoom-actualite/96294-zoom-opinion-6-fev

La folie des grandeurs

Excellent éditorial de Martin Bourassa, éditorialiste du Courrier de Saint-Hyacinthe, dans l’édition du 5 février du journal, à propos de toute la contreverse entourant le garage de la honte.

http://www.lecourrier.qc.ca/opinion/editorial/2015/02/05/folie-grandeurs/6319

Considérant l’ampleur du projet et les remous prévisibles qu’il allait susciter, l’extrême prudence et transparence auraient dû guider l’administration municipale.

Martin Bourassa, éditorialiste

Il y a eu vice de procédure

Ce n’est pas garagedelahonte.com qui l’affirme. Et encore moins les opposants.

C’est le journaliste Benoit Lapierre du Courrier de Saint-Hyacinthe qui l’affirme dans un article paru le 29 janvier dernier (disponible en ligne à l’adresse http://www.lecourrier.qc.ca/actualites/actualites/2015/01/29/changement-zonage-en-catimini, en voici une copie scanné Changement de zonage en catimini- Le Courrier de St-Hyacinthe). Vérifications faites, notamment auprès Me Daniel Bouchard, du cabinet d’avocats Lavery de Québec, l’administration Lacombe a effectué une modification de zonage d’un lot résidentiel en lot commercial sur la rue Normand sans suivre la procédure prescrite par la loi. La Loi sur l’aménagement et l’urbanisme exige la publication d’un avis public dans le journal municipal local, ce qui n’a pas été fait. C’est sur une partie de ce lot qu’a été construit une portion du garage de la honte.

Depuis le début de la contreverse sur le garage de la honte, l’administration Lacombe clame haut et fort que toutes les règles et procédures ont été suivi (notamment dans le Bulletin mensuel décembre 2014). Et depuis le début aussi les opposants disent qu’il y a eu vice de procédure. L’article du Courrier donne raison à ces derniers. Il est maintenant clair qu’il s’agit là d’une nouvelle contradiction de l’administration Lacombe dans ce dossier.