Le contrecoup

À la réunion conseil du 1er juin 2015, et à celle du 6 juillet 2015, les partisans du maire se sont fait entendre. Et ils n’étaient pas contents.

Ils tentent de reprendre l’initiative au conseil pour bloquer ou renverser les décisions prises par les conseillers indépendants majoritaires qui, selon les partisans du maire, nuisent à la municipalité et aux citoyens.

Leurs remontrances sont nombreuses. D’abord, le père du propriétaire du garage de la honte s’est plaint qu’avant l’épisode du garage de la honte peu de gens venaient au conseil, et que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Maintenant, le conseil dépense de l’argent en poursuite futile car tout est conforme sur le terrain du garage de la honte. Ensuite, le propriétaire du garage de la honte s’est plaint d’être victime d’une vendetta lorsqu’un citoyen a demandé d’installer des zones d’interdiction de stationnement proches des commerces sur les rues de la municipalité. Un autre citoyen a affirmé que le conseil était contre les entreprises. Et enfin, d’autres citoyens ont demandé s’il n’était pas possible d’éviter les poursuites et d’en arriver à une entente à l’amiable.

Tout cela est bien beau, mais les partisans du maire qui se sont exprimés devraient se garder une petite, même une grosse gêne avant de jouer aux vierges offensées.

Qu’est-ce que les partisans du maire reprochent en fait aux conseillers indépendants? C’est de faire respecter la règlementation de la municipalité tout simplement. Hé oui!

Le conseil a prit la décision de poursuivre le propriétaire du garage de la honte au sujet de son abri à sel parce qu’il s’est lui-même mit dans l’eau chaude, en ne respectant pas plusieurs règlements municipaux. Il y a bien sûr le garage de la honte, mais aussi on parle du non-respect du règlement de zonage dans la zone 204 (grilles-zones-201-à-206, chapitre-3-Classification-des-usages) qui ne permet pas d’entreprise de déneigement, pas d’entreprise de transport, et pas d’entreprise de remorquage. Ce sont là 3 activités que le propriétaire du garage de la honte effectue sur son terrain,  dont il fait la promotion sur le site Internet de son entreprise, et ce en complète contradiction avec la règlementation. La colère du père du propriétaire du garage de la honte devrait être en fait une critique sévère de la gestion de l’ancienne équipe Lacombe, qui par son laxisme, et son apparence de favoritisme, a laissé la situation pourrir dans la municipalité depuis tant d’années.

Le propriétaire du garage de la honte a dit que la liberté des uns s’arrêtait là où la liberté des autres commençait. Cela ne l’a pas empêché d’emmurer une femme de 80 ans avec des murs de 16 pieds de haut sur 2 côtés! L’équipe de gestion du maire Lacombe lui a accordé la construction du garage de la honte, mais quand une décision est prise sur des informations non-vérifiables, la décision perd beaucoup de sa valeur, et pose beaucoup de questions sur les décisions passées prises par feu l’équipe Lacombe.

Le conseillers indépendants, puisque ce sont eux qui sont visés, ne sont pas contre les entreprises, loin de là. Ils sont contre les abus par des citoyens ou des entreprises, peu importe qui. Il n’y a pas de vendetta contre le propriétaire du garage de la honte. C’est lui qui se met sous les projecteurs avec son attitude arrogante qui se croit tout permis.

Le problème des partisans du maire c’est qu’ils n’ont pas compris que le vent à tourné à Sainte-Marie-Madeleine. L’élection de Gilles Carpentier en a été un exemple frappant, quoiqu’en pense le maire. Le maire et ses acolytes sont complètement dépassés par les événements qui s’enchaînent les uns après les autres. Les conseillers indépendants travaillent d’arrache pied afin de corriger nombre de problèmes dans la municipalité que la gestion du maire Lacombe avait laissé en plan, notamment les bornes fontaines au domaine Huron. Les opposants veulent que les choses changent pour le mieux à Sainte-Marie-Madeleine, que les règlements municipaux soient respectés par tous, et les partisans du maire devraient comprendre que l’époque où le maire était tout-puissant dans la municipalité est révolue.

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