Reste à savoir ce qui arrivera avec ce nouvel espace vide. Le propriétaire du terrain étant toujours LKQ, et le règlement de zonage étant clair (sauf pour certains, voir ici et ici), il ne pourra pas y avoir de 2e garage de la honte sur ce terrain. Peu importe ce qui sera construit, le nouveau bâtiment devra respecter toute la règlementation en vigueur, incluant les usages permis par le zonage, et l’orientation du conseil sur ce secteur, à savoir qu’il reste commercial. En effet, les conseillers indépendants veillent au grain, et le maire Lacombe devra respecter la volonté du conseil, que ça lui plaise ou non.
C’étais le 6 octobre 2014. C’est durant cette réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine que fut adopté dans la controverse la dérogation mineure pour le garage de la honte. Celle-ci fut adopté malgré une pétition de 61 citoyens de Sainte-Marie-Madeleine contre ce projet insensé, dont les conseillers furent informés le soir même. C’est depuis ce jour que le maire Simon Lacombe fait fasse à un opposition comme il n’en avait jamais vu fasse à son règne de noirceur et de peur sur Sainte-Marie-Madeleine. Un an plus tard, quel progrès a été accomplit?
Un autre avancement a été l’installation de lumières de rue à plusieurs endroits dans Sainte-Marie-Madeleine, notamment dans le domaine Huron et le secteur Douvile. Les citoyens réclamaient depuis plusieurs années l’amélioration de la sécurité dans les rues. Encore ici, le maire Lacombe a fait peu de cas de cette demande. Les conseillers indépendants ont fait adopté l’installation lors de la séance du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 4 mai 2015.
Le maire Simon Lacombe et son administration, de même que le propriétaire du garage de la honte, récoltent ce qu’ils ont semés. Deux opposantes de longue date, Mme Noëlla Paquette et Mme Lise Chartier, ont entamé une poursuite contre Sainte-Marie-Madeleine et la compagnie du propriétaire du garage de la honte en cour Supérieur, tel que rapporté dans l’Oeil Régional le 11 novembre 2015, dans Le Courrier de Saint-Hyacinthe le 12 novembre 2015, et dans le Clairon le 17 novembre 2015 . Avec la poursuite en cour de cette controverse, c’est le maire Simon Lacombe et son administration qui sont directement éclaboussés.
Les partisans du maire Lacombe devraient arrêter de se mettre la tête dans le sable. Voilà plus d’un an que la controverse a éclaté, et le maire Lacombe n’a rien fait pour calmer le jeu, bien au contraire, il a plus souvent qu’autrement jeté de l’huile sur le feu. Les opposants ont tout fait pour éviter d’en arriver à une poursuite, notamment par le dépôt de pétitions, des rencontres à l’hôtel de ville, et la prise de parole lors des réunions du conseil pour poser des questions qui sont demeurés sans réponse trop souvent, ou s’il y a eu quelques réponses, elles étaient insensées. Toutes ces actions sont restés sans effet, car le maire Lacombe refuse de reconnaître l’énorme bêtise qu’il a fait, et de faire amende honorable envers les citoyens. Qui sème le vent, récolte la tempête.
La réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 9 novembre 2015 ne fut pas ajournée comme celle du 2 novembre 2015. En effet, la directrice générale a finalement fournit plus de détails sur les points à l’ordre du jour tel que voté majoritairement par le conseil, et la réunion a pu aller de l’avant. Cela n’a pas empêché le maire Lacombe et son équipe de se faire reprocher sans détour par les citoyens présents leurs nombreuses contradictions précédentes et présentes, et ses partisans les ont notamment eux-mêmes mis dans l’eau chaude!
L’ordre du jour de la réunion fut fort chargé, et de multiples sujets ont été abordés. Le maire Lacombe a de plus plusieurs fois mentionné qu’il mettrait son veto sur des résolutions votées, ce qui est dans son habitude. Mais le plus dérangeant est que le maire Lacombe a affirmé vouloir mettre son veto sur une résolution lui enjoignant de faire exécuter les résolutions du conseil, ce qui est une obligation pour le maire selon les articles 142.1 et 142.2 du Code municipal du Québec! C’est assez grave que le conseil doive demander ainsi au maire de faire son travail tel que la loi l’exige!
Un mandat a été donné à Therrien Couture pour défendre la municipalité dans une poursuite en nullité déposé contre elle. Le maire Lacombe a répondu que c’était en rapport avec le garage de la honte à une question d’un citoyen à ce sujet, mais sans donner plus de détails.
L’organisation des loisirs de Sainte-Marie-Madeleine a été discuté, et les prévisions 2016 n’ont pas été approuvé, de même qu’une rencontre va être organisé avec Sainte-Madeleine pour voir si une organisation commune des loisirs est possible, et à quel coût. Le conseiller Patrice Barbot a évidemment rétorqué que Sainte-Marie-Madeleine paierait 70% des coûts pour 30% d’utilisation par les citoyens. Assez étrange comme affirmation, sachant que Sainte-Marie-Madeleine paye 100% pour ses loisirs actuellement, et qu’en plus un projet de construction de centre communautaire est dans les airs, alors que Sainte-Madeleine a déjà toutes les infrastructures! Un citoyen lui a alors lancé à M. Barbot que les chiffres qu’il avançait étaient du passé, qu’on devait laisser les conseillers indépendants vérifier ce qui pouvait être fait, car eux regardaient vers l’avenir.
Le père du propriétaire du garage de la honte a demandé s’il était possible que le conseil puisse enregistrer et diffuser lui-même les séances du conseil. M. Gilles Carpentier lui a alors parlé d’une compagnie qui offrait effectivement ce genre de service, et que la demande de faire installer le dispositif, suggéré par M. Carpentier lui-même, avait été refusé par le maire Lacombe lui-même! Mais le maire Lacombe, qui n’est pas à une contradiction près, a accepté la suggestion venant de son partisan! Le maire Lacombe fait ici la girouette selon que la suggestion vient des conseillers indépendants, ou qu’elle provienne de ses amis que sont le propriétaire du garage de la honte et son père, tel qu’il l’a affirmé!
À la fin de la réunion, le père du propriétaire du garage de la honte a déclaré avoir lu le code de déontologie de la municipalité, et que plusieurs conseillers étaient en infraction vis-à-vis celui-ci. Bien évidemment, l’allusion semblait diriger vers les conseillers indépendants, alors que c’est le maire Lacombe qui se moque complètement des citoyens et du conseil en n’en faisant qu’à sa tête. De plus, cette allusion est bizarre de la part d’un homme dont le fils méprise ouvertement les règlements municipaux de Sainte-Marie-Madeleine.
Suite à l’ajournement de la réunion du conseil du 2 novembre 2015, la prochaine réunion du conseil municipal de Sainte-Marie-Madeleine aura lieu le 9 novembre 2015, à 20h, à la caserne des pompiers, au 290, rue St–Jean–Baptiste, Sainte Madeleine. Il est à espérer que le maire Lacombe aura cette fois fait respecté la volonté du conseil, à savoir que l’ordre du jour soit préparé en signifiant clairement tous les points à discuter, en donnant toutes les informations nécessaires pour pouvoir se prononcer, et en distribuant toute cette information aux conseillers le jeudi précédant la réunion du conseil (point 6.4, Procès-verbal 5 octobre 2015).
Comme d’habitude, nous vous invitons à venir en grand nombre!
La réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 2 novembre 2015 aura été la plus courte depuis le début de la controverse du garage de la honte. Et ce ne fut pas à cause d’échaffourés qui ont nécessité une présence policière comme lors des réunions du 1er décembre 2014 ou du 12 janvier 2015, bien au contraire.
Lors de la réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 5 octobre 2015, le conseil avait majoritairement voté pour que l’ordre du jour soit préparé en démontrant tous les points et toutes les informations nécessaires pour pouvoir se prononcer, et distribué aux conseillers le jeudi précédant la réunion du conseil (point 6.4, Procès-verbal 5 octobre 2015). Or, la secrétaire d’assemblée, Mme Ginette Daigle, également la directrice générale de la municipalité, a refusé de préparer l’ordre du jour tel que demandé par le conseil, appuyé en cela par le maire Lacombe. Devant ce constat, les conseillers indépendants ont donc ajourné la réunion pour laisser le temps à la directrice générale de compléter l’ordre du jour selon les directives du conseil.
Les partisans du maire, incluant le propriétaire du garage de la honte ainsi que l’ancienne directrice générale, ont reproché aux conseillers indépendants leurs agissements. L’ancienne directrice générale, malgré son devoir de réserve en tant qu’ancienne employéee de Sainte-Marie-Madeleine, a maintes fois invoqué la loi pour argumenter que les conseillers indépendants étaient dans le tort. Cet argument est fallacieux, car selon la loi, le maire Lacombe DOIT faire exécuter les directives du conseil (article 142.1 et 142.2 du code municipal du Québec). En ne faisant pas respecter les directives du conseil à la directrice municipale, le maire Lacombe a manqué à ses fonctions de maire, et à fait preuve d’un manque de respect flagrant envers le conseil de Sainte-Marie-Madeleine, envers les citoyens, et envers la loi. Le maire Lacombe, qui s’est maintes fois targuer de respecter la loi, doit faire un sérieux examen de conscience, car cette fois les faits lui donnent tort sur toute la ligne.
Notez que la réunion est censé être remise à lundi prochain le 9 novembre 2015, à moins que les amis consultants du maire ne demandent un changement de programme.
Une nouvelle page a été créée spécialement afin de suivre l’utilisation par le maire Lacombe de son droit de véto pour faire obstruction au bon déroulement du conseil de Sainte-Marie-Madeleine.
La réunion du conseil de Sainte-Marie-Madeleine du 5 octobre 2015 a été marquée par des changements dans la procédure de la réunion. D’abord, une période de question a été ouverte au début de la rencontre en plus de celle de la fin, une nouveauté pour l’administration Lacombe qui n’a pas l’ habitude de répondre clairement aux questions des citoyens. Ensuite, un varia a été ajouté à l’ordre du jour. D’entrée de jeu, le maire Lacombe a fait une mise au point en déclarant que le silence devait régner pendant toute la réunion. Il est très malheureux de constater que cette déclaration solennelle n’a pas été respectée et que de nombreuses interventions de citoyens partisans du maire ont été tolérées. Encore une fois, ce dernier montre que ses partisans sont plus importants que les autres citoyens.
La réunion aura permis de faire certaines avancées. D’abord, une étude exhaustive de toutes les installations septiques de Sainte-Marie-Madeleine sera réalisée, au grand dam du maire qui a affirmé que cela avait déjà été fait dans le quartier Douville (petite portion de la municipalité), et que la municipalité n’en avait pas besoin. Les conseillers indépendants lui ont alors fait savoir que Sainte-Marie-Madeleine était l’une des dernières municipalités à ne pas l’avoir fait.
L’autre point fut d’entamer des discussions avec le village de Sainte-Madeleine pour voir si une nouvelle entente avec les loisirs pouvait être envisageable, et évidemment à quel coût. Le maire Lacombe, de même que le responsable de l’OTJ Desnoyers, ont vertement critiqué l’initiative des conseillers indépendants. La question des coûts a été discutée, le responsable de l’OTJ clamant qu’un retour avec le village coûterait plus cher. Bien entendu, ces chiffres ne sont basés sur aucun document vérifiable. On doit par conséquent les prendre avec un gros grain de sel.
Finalement, le conseil a autorisé l’installation de 13 nouvelles borne-fontaines et de 5 valves dans le Domaine Huron. Ces améliorations devraient améliorer la sécurité des citoyens du Domaine Huron, ce qui est une excellente nouvelle considérant le laxisme dont a fait preuve l’administration Lacombe à cet égard.
Un reportage sur ici.radio-canada.ca vient apporter un nouvel éclairage sur le maire Simon Lacombe de Sainte-Marie-Madeleine, bien que l’article parle des premiers ministres canadiens.
Voici une citation de Paul Tellier, grand commis de l’État, qui provient de l’article, et qui est très révélatrice:
Selon lui, l’usure se manifeste d’abord par l’arrogance et l’essoufflement du discours. À la longue, le simple citoyen qui lit son journal, il vient usé d’entendre les mêmes choses.
Arrogance et essoufflement du discours. Voilà 2 qualificatifs qui vont bien avec le maire Simon Lacombe.
Commençons par l’arrogance. Si un mot décrit bien l’attitude du maire Lacombe, c’est bien celui-ci. Depuis le début de la controverse lors de la réunion du conseil municipal de Sainte-Marie-Madeleine du 6 octobre 2014, le maire n’a pas cessé d’être condescendant envers ceux qui ne pensent pas comme lui. Face à des pétitions de 61 noms contre le garage de la honte, et de 229 noms contre les égouts, il a balayé du revers de la main l’opposition face à ces 2 projets, allant même jusqu’à dire que c’étais de la vengeance (voir le reportage de TV Cogeco pour entendre sa déclaration). Il n’a eu cesse de vouloir faire taire toute contestation, et s’est montré intransigeant face à l’opposition autant que permissif pour ses partisans.
L’essoufflement du discours a été démontré de façon spectaculaire avec l’élection de Gilles Carpentier au conseil. Lors de la campagne électorale, le maire Simon Lacombe a encore une fois répété aux citoyens de Sainte-Marie-Madeleine les mêmes histoires, en plus d’utiliser les mêmes tactiques de peur et de salissage envers les opposants et M. Carpentier. Les citoyens ont montré leur écoeurement envers le maire et ses histoires de peur en élisant de manière convaincante M. Carpentier, par le double des voix en plus. Et le maire Lacombe, bien entendu, n’a rien compris du message des citoyens. Mais ce n’est pas tout. Le maire, lors d’assemblées du conseil de Sainte-Marie-Madeleine, a tenté d’intimider les opposants en envoyant des mises en demeure et en faisant appel à la police (lors des réunions du conseil du 1er décembre 2014 et du 12 janvier 2015). Ce sont là les mêmes discours et les mêmes tactiques que le maire Simon Lacombe utilise depuis son arrivée comme maire, et qu’il n’a pas changé depuis.
Les signes ne mentent pas. L’usure du pouvoir rattrape le maire Simon Lacombe plus vite qu’il ne s’en rend compte. Le maire Lacombe répètent les mêmes bêtises, et les citoyens de Sainte-Marie-Madeleine lui montrent leur ras-le-bol envers son style de gestion autoritaire et cachotier. Sans vouloir faire de prédiction, on peut dire que beaucoup de signes montrent que le règne de Simon Lacombe comme maire de Sainte-Marie-Madeleine approche de la fin.
La réunion du 14 septembre 2015 fut une réunion assez tranquille malgré tout. Une foire d’empoigne entre le maire est les conseillers indépendants au début du conseil a montré une fois de plus l’intransigeance déplacé du maire Lacombe, mais surtout qu’il est de plus en plus déconnecté de la réalité de la situation dans laquelle il se trouve. À vous d’en juger dans la vidéo ci-dessous. Un compte-rendu détaillé sera disponible sous peu.